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3.22/5 (sur 116 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Church , le 16 janvier 1947
Mort(e) à : Italie , le 18 aout 2007
Biographie :

Magdalen Nabb est un auteur de romans policiers britannique née le 16 janvier 1947 à Church, un village du Lancashire et décédée le 18 aout 2007 en Italie. Après avoir étudié l'art, elle enseigne la céramique. En 1975, elle s'installe à Florence. C'est en 1981 qu'elle écrit son premier livre, Le Gentleman florentin, salué par Georges Simenon. La British Crimes Writer's Association lui décerne d'ailleurs le prix du meilleur roman policier en 1982 pour cet ouvrage. Ses enquêtes ont pour héros l'adjudant Guarnaccia. Elle a aussi écrit des romans pour les enfants.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
- Ce que les gens croient vouloir et ce dont ils ont vraiment besoin, ça ne coïncident pas obligatoirement, d'accord ? C'est là qu'intervient le "hasard providentiel". La vie se moque pas mal de nos idées à la noix sur la façon dont nous voudrions mener nos existences. La vie, c'est ce qui nous arrive alors qu'on avait d'autres projets, OK ?
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Le suicide est un lourd fardeau pour ceux qu'on laisse derrière soi.
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La haine raciale ressemble à un volcan. Les flammes de la grande éruption de la dernière guerre sont peut-être éteintes, mais elles couvent sous les cendres.
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- Je l'ai peut-être poussée, je suppose.
- Vous supposez que l'avez peut-être poussée ? répliqua le procureur de la République.
Puis il se tut. Une toux nerveuse résonna dans le tri­bunal comme entre deux mouvements, au concert. Le silence s'étira. La sueur se mit à perler sur le front osseux du prisonnier. Le magistrat retroussa ses man­ches de soie noire et attaqua :
- L'avez-vous ou ne l'avez-vous pas poussée ?
- Oui, je l'ai poussée ! Enfin, je suppose...
- Et supposez-vous aussi que vous l'avez poussée assez fort pour l'assommer en la jetant à terre ?
Il était si chétif qu'on avait peine à l'imaginer en train de renverser quiconque. Il avait des cheveux gras, des vêtements qui semblaient trop grands, comme s'ils lui venaient de quelqu'un d'autre, cependant il avait sans doute maigri en prison. Il accusait une bonne trentaine, mais ses frêles épaules et ses yeux vides, meurtris, lui donnaient l'allure d'un enfant battu, famélique. Les mains jointes, il serrait les genoux, comme pour garder l'équilibre sur sa chaise en plastique, placée à l'écart. Toutefois, il tremblait, alors peut-être luttait-il contre cela. Ce n'était pas la culpabilité ni le souvenir de cette nuit-là qui l'agitaient. Il avait seulement peur de ce qui lui arrivait en ce moment.
- Elle est tombée, en effet...
Ses yeux s'égarèrent vers la cage sur la gauche, où un détenu plus robuste pleurait en silence dans ses mains, tout en se balançant doucement.
- Veuillez répondre, je vous prie !
- Elle...
Son regard s'arracha à la cage mais, à l'évidence, il avait oublié la question.
- Elle est tombée... mais elle était saoule.
- Elle était saoule.
Cette manie que le procureur avait de répéter tout ce que l'autre disait aurait dérangé le plus innocent des témoins, mais cet homme était à l'abri de ce genre d'agacements. De nouveau, ses yeux se tournèrent vers la cage. Il n'écoutait qu'à moitié les questions du procureur.
- Donc elle était ivre, vous l'avez poussée et elle est tombée. C'est tout ?
Bredouillement incompréhensible.
- Veuillez parler plus fort, afin que la cour entende vos réponses !
- Elle s'est peut-être cognée contre quelque chose.
- Cognée, dites-vous ? Contre un mur ? par terre ? un meuble ? Qu'est-ce qu'elle aurait pu heurter ?
- Il y avait une commode dans l'entrée, près de l'endroit où elle est tombée.
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- Il faut de tout pour faire un monde...
Il n'allait pas tarder à découvrir combien le dicton se vérifiait.

(Page 29)
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L'adjudant était tout ouïe, mais peut-être ne comprenait-il que la moitié des explications de Pino et il en vient à se demander ce que cela représentait d'avoir un père aussi savant, capable d'offrir un tel trésor culturel. Il envia un instant le jeune homme et aussitôt se sentit coupable, car lui revint le souvenir de son père essayant de lui apprendre l'art de tailler la vigne.
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Le ciel était si blanc que la neige semblait tomber de nulle part; elle apparaissait entre les grandes batisses de pierre et ses gros flocons mouillés virvoltaient, avant d'échouer dans la rue et se volatiliser, en ne laissant qu'une lisière diaprée et humide entre les trottoirs secs et les caniveaux, lesquels étaient protégés par les avant-toits en surplomb.
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Le carabinier Bacci n'aimait pas l'adjudant. Tout d'abord parce qu'il était sicilien, et il le soupçonnait, si ce n'est d'appartenir à la mafia, d'avoir au moins des mœurs de mafioso; et il savait que l'adjudant était au courant de ses soupçons et allait jusqu'à les encourager. Il semblait s'en amuser. Ensuite Bacci n'aimait pas l'adjudant parce qu'il était trop grand et gras, et souffrait d'une affection gênante aux yeux- gênante pour le carabinier Bacci - qui le faisait pleurer en abondance quand le soleil brillait.
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- Le père Benigni avait raison sur deux points : on ne peut pas confesser les péchés des autres et, sous l'effet de la colère, les gens colportent d'atroces rumeurs infondées.
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Personne ne pouvait vous dire quel était le comportement idéal à adopter face à vos enfants. La chance et l'intuition jouaient un si grand rôle. (p.282)
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