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Critiques de Maïa Alonso (15)
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Le rêve assassiné

Dans la nuit du 8 avril 1958, en rentrant de leur ferme, Félix Vallat, maire de Thiersville et son épouse, Madeleine, institutrice, furent assassinés par un commando du FLN. Et c'est cette histoire vraie que la romancière Maia Alonso, amie d'enfance des enfants du couple, a entrepris de raconter sur leur demande. Travail minutieux de journaliste. Quantité de documents ont été mis à sa disposition, lettres, photos, journaux intimes, coupures de presse, tout ce que les enfants avaient recueilli et conservé. Elle a aussi pu rencontrer tous les témoins encore en vie. Il en résulte un livre qui, s'il n'a pas le charme poétique de ses autres romans, est infiniment précieux au plan documentaire. On a vu publier de nombreux souvenirs de jeunesse de cette époque, mais on trouve dans ce livre, menée avec beaucoup de talent et d'empathie, la reconstitution minutieuse de deux vies, avec leurs lumières et leurs ombres. Vies ordinaires, même si Félix, assez flamboyant, s'était engagé à fond dans les affaires municipales. Pas de fastes tapageurs, pas d'engagements tonitruants – juste ce que fut la vie simple, honnête et somme toute naïve d'un homme et d'une femme pris, à contre-courant, dans le tourbillon d'une histoire qui les dépassait. L'ouvrage reconstitue leurs deux vies, amours, espoirs, voyages, enfants, projets, emménagements et que sais-je encore et me semble, à ce titre, un document précieux sur ce que fut la vie, il y a plus de soixante ans, de ces français d'Algérie des années cinquante, tels qu'en eux-mêmes. Une femme attachante, un homme idéaliste et combatif : Madeleine et Félix croyaient au bonheur, au travail, à la famille et à l'amitié, à l'amélioration du sort de leurs concitoyens, à l'éducation et à la coexistence harmonieuse des communautés. Que pouvaient-ils face aux forces en présence, aux idéologies, aux rapacités internationales ? Face aux frustrations, aux rejets aux colères, aux exactions, à l'engrenage de la violence. Face enfin à ce qu'on a appelé alors « le vent de l'histoire ».

Et survient l'attentat, dans toute son horreur, raconté avec une grande sobriété. C'était un mois avant le 13 mai 1958 : la guerre d'Algérie ne faisait que commencer et le pays avait encore bien des heures douloureuses à vivre.

Il se trouve que je les connaissais.

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Juste un reflet dans la vitre

Dans un château du Gers, une femme agonise, entourée de l’amour de ses trois filles. La dernière surtout, Emilie, qui perçoit des choses que les autres ignore, l’aide à franchir ce « passage ». L’atmosphère est tendre, apaisée. Mais le père n’est pas avec elles : dans une autre pièce, il lit avec horreur un dossier manuscrit trouvé dans le secrétaire de sa femme. La mourante passe doucement dans l’autre monde, les filles pleurent, et soudain, le père maudit sa femme. C’est qu’il vient de découvrir que celle-ci, Marie, a eu pendant toute la durée de son mariage, une liaison secrète avec un violoniste florentin : c’est avec la mort de Marie que tout éclate au grand jour. On découvre une femme libre et passionnée, une tout autre vie, de lourds secrets, des filiations brouillées, tout un monde italien, riche, brillant si différent de l’existence provinciale de la dame du Gers. On découvre aussi toutes les souffrances que la liberté de l’une a infligées aux autres.

Peu de temps après cette mort, sur fond de lumières mauves et turquoise qu’on perçoit du coin de l’œil, d’une série de hasards, de sensations venues on ne sait d’où, surviennent des mises en relation imprévues entre les partenaires italiens ou français de la dame, et on voit peu à peu s’apaiser les souffrances, s’oublier les rancœurs… comme si Marie, de là où elle est, avait à cœur de guérir les blessures dont elle a été responsable.



Existe-t-il une vie après la mort ? A cette question redoutable, Maïa Alonso apporte sa réponse personnelle, toute de tendresse et de pudeur. Le surnaturel n’intervient qu’indiscernable, suggéré. Bien ancrés dans leur vie, les personnages sont attachants, bien typés et l’on souhaite les voir dirigés vers la solution qu’ils méritent. Une sensation de paix se dégage peu à peu, la vision d’un autre bonheur.

Un roman très abouti où se mêlent, comme dans une tapisserie ancienne, le présent et le passé, le réel et l’onirique, dans des pages magnifiques, comme celle, digne d’une anthologie, de l’accouchement de l’enfant du futur.

Un hymne à l’amour, secret, mystérieux, bouleversant.

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Le papillon ensablé

Dans le style éblouissant qui est le sien, Maia Alonzo nous conte une histoire rêvée. A Hossegor, une jeune rapatriée d’Algérie, adolescente que son passé a fragilisée, s’enfonce dans la mer et disparaît dans le soleil couchant, sous les yeux de sa sœur. Les siens la chercheront longtemps, sa sœur et un mari épris mais incapable de toucher cette femme enfant.

Par un mystérieux périple, le temps s’abolit et, échouée sur une plage, la jeune Maïsée se retrouve dans un passé/présent onirique, entourée de ses amis d’enfance, dans une Algérie bucolique et pastorale, multiculturelle et heureuse, une Algérie qui aurait pu être et n’a jamais été, jusqu’à la catastrophe qui détruira cette bulle. Sous la protection de la divinité païenne de la montagne, Maïsée refera le chemin initiatique qui lui permet de retourner à son présent.

Ce livre peut aussi être lu comme un roman d’amour, mais j’y vois surtout la passion brûlante de l’auteure pour sa terre, non le pays perdu, mais celui dont elle a rêvé, ce « peuple en formation » dont elle parle si souvent. Et cette passion est si généreuse, si authentique que, même pour ceux qui ne la partageraient pas, cette étrange fable en devient un livre bouleversant.

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Le soleil colonial

Née à Mascara, « citoyenne du monde», Maia Alonso, fille et petite fille de colons met en scène une famille espagnole émigrée en Algérie à la fin du XIXème siècle : pionniers défricheurs de terres arides, « seigneurs des cailloux », dit elle, dont la vie est bien différente de celle qu'on attribue au grand colonat. Elle a voulu témoigner du courage et de la «grandeur de ces femmes et de ces hommes [[qu'elle] a vus à la peine pour fertiliser une terre sauvage et souvent hostile. » » Terre passionnément aimée, dans la peine, la souffrance et le désepoir.

Menée avec tendresse et pudeur, avec grande amitié pour les populations musulmanes, dont le point de vue n'est cependant pas vraiment évoqué, l'histoire, focalisée sur les « Européens » d'Algérie, avec leur courage, leur dureté au travail et leur « forfanterie », est menée sur quatre générations et se termine, dans la violence des dernières années, par le maelstrom magnifiquement conté des massacres d'Oran, qui oblige la famille à se séparer de cette terre.

Quelques beaux portraits de femmes généreuses, (amours, peines, deuils) qu'on aurait aimés plus approfondis, et un ton onirique, une perception poétique du surnaturel qui donnent toute sa valeur littéraire à l'ouvrage : comme dans « L'odyssée de Grain de Bled », on trouve ici encore, une belle sensibilité de poète.

Dernière minute : "Le soleil colonial" vient d'être couronné à l'unanimité du jury pour le prix 'Terre d'Eghriss / L'autre rive " 2014.
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Odyssée de Grain de Bled en Terre d'Ifriqiya

Maïa Alonso est née dans une ferme du bled oranais du temps de l’Algérie coloniale et, au lieu d’écrire le énième livre de souvenirs d’une enfance pied-noire, elle a choisi d’exprimer l’amour profond qui la lie à sa terre natale de façon bien plus originale, en évoquant le passé de cette terre d’invasion et les fantômes qui la hantent, et qui, de Didon à Barberousse, ont cru un instant la posséder. Les envahisseurs passent, des villes se construisent et disparaissent et seule la terre rouge d’Ifriquya demeure :

« A toi l’illusion de la conquête, de l’illusion de ta grandeur.

Jamais je ne te serai donnée, tu passes, j’efface… »

Cette mince plaquette (99 pages, il y en aurait un peu plus si l’éditeur avait un peu mieux marqué les respirations du texte) se présente comme un long poème épique, écrit dans une très belle prose lyrique, organisé en treize « chants », un prologue et un épilogue, et construit à partir de prosopopées, où s’expriment alternativement, Kaos (« la Vivante… plus impitoyable que le roc »), Grain de Bled, le petit grain de sable arraché à cette terre, et Hitaki, le temps qui passe, les trois témoins ; mais aussi les acteurs éphémère de cette épopée, Didon, la Kahina, Augustin, Jugurtha ; mais aussi des villes Tipasa, Ouahran, insolentes ou ruinées ; mais aussi d’humbles anonymes, emportés par le courant. Le récit nous bouscule, dans la violence du vent du désert.

Il ne faut pas chercher là une histoire argumentée et minutieusement chronologique du Maghreb (malgré l’érudition qui sous-tend le texte), mais un poème aux facettes multiples, déroutant, tourbillonnant, envoutant, comme le flot d’un oued en crue ou le souffle du simoun, de somptueux tableaux orientalistes, Dinet, Fromentin ou Delacroix, l’étouffement des saveurs et des odeurs trop fortes…

Une terre que nul n’a jamais connue sans en garder la déchirure, et un impétueux poème d’amour, à lire et relire sans se presser, en se laissant emporter par les mots et les images.

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Les enfants de la licorne

Dans un petit village de l’Hérault, au pied du Pic Saint-Loup, aux frontières du pays cathare c’est l’histoire d’une demeure ancestrale qui recèle bien des mystères : légendes médiévales de la Buse et de la Licorne, lutte des premiers propriétaires avec Simon de Montfort, salles obscures, tour romane, souterrains inexplorés. La famille qui en était propriétaire depuis toujours doit la vendre, une acheteuse brésilienne achète et des événements étranges commencent à survenir…. On tourne les pages, on veut avoir la solution de l’énigme et l’élucidation des mystères sera surprenante.

A mon avis, le livre se rapproche un peu de la littérature jeunesse, à l’usage de jeunes adultes romanesques, mais on y trouve aussi la passion et la poésie de l’auteure, et des thèmes qui lui sont chers : la perte d’une terre aimée, la cellule familiale plus ou moins matriarcale, avec une figure forte de grand-mère dominante, la passion inquiète de l’adolescence.

Un livre qui sent bon le soleil et les chasses au trésor de nos quinze ans.

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Odyssée de Grain de Bled en Terre d'Ifriqiya

Parcourir l'espace temps à bord d'un vaisseau presque invisible, d'une humilité extrême, dans ce petit corps hermaphrodite à la merci du moindre vent, de la moindre crue, du moindre pas humain écrasant de tout son poids ses microns si conscients, voici ce nous offre Maïa ALONSO grâce à ce conte mystérieusement envoûtant.



L'espace : l'Iffriqiya, un nom déjà peu commun dès le départ qui intrigue les lecteurs novices. Ce nom heurte à la première lecture et puis on s'y habitue, on finit même par l'aimer ce territoire tant convoité, exploité, adoré, bousculé, violé, outragé par ces incessants envahisseurs peu scrupuleux au départ mais qui se sont assimilés, mélangés, métissés pour que Grain de Bled soit finalement fier d'en recevoir les confidences.



Le temps : des rencontres de peuples, d'hommes, de femmes tous aussi uniques dans leurs ressemblances en quête de nouvelles terres, de nouvelles richesses, avides de commercer, d'échanger, de piller, de construire, de détruire, d'enfanter. Ce conte des mille et un grains nous emporte dans un voyage extraordinaire sur les traces des fils et filles de Canaan, des Phéniciens, des Carthaginois, des Romains, des Vandales, des Byzantins, des Arabes, des Espagnols, des Ottomans et des...



C'est une histoire d'éternelles conquêtes d'une terre fière qui refuse d'être conquise même si elle finit toujours par aimer ses maîtres. C'est une histoire d'éternels exils de peuples fuyants des terres pour faire germer ailleurs leurs graines d'espoir d'un monde meilleur.



« Si l'exil ne vous tue pas sur le coup il vous donne des ailes ». Ce petit grain de regard observe les envahisseurs ultramarins ou étrangers à cette terre d'Iffriqiya la conquérir et l'asservir. Une seule manière de fuir cette éternelle destinée « S'exiler » d'une île terre aux sables ocres vers le ciel-mer, l'horizon sans fin. Cet ultime exil Maïa ALONSO n'en parle pas ouvertement. Et pourtant... Comme on voit arriver en provenance de Tyr dans la baie de la future Carthage, la magnifique Reine Didon, on voit également Grain de Bled trahi par des marabouts en qui il faisait une totale confiance tout à coup noyé dans un lit d'eau qui lui fait soudain changer de destin. Les bateaux n'arrivent alors plus à Carthage mais quittent le port d'Alger en flottant sur une mer de larmes. La reine qui n'est plus phénicienne mais algérienne, autre temps, autre espace, devra désormais faire grandir ses enfants sur une autre terre où il n'y a pas de jupes de dunes mais des bérets de montagnes, des dunes fixes.



Grain de Bled est encore là mais dans un autre état. Il était juste pousse hier, aujourd'hui il est peuple lié. Il est l'âme nomade de Maïa ALONSO... et comme demain n'existe pas...



A l'image de ce petit grain si humble nous les humains parfois si ethno et égo centriques nous pouvons grâce à ce conte narrant le destin tumultueux et chanté d'Iffriqiya dédramatiser nos destins de conquérants ou d'exilés. Tout est dans tout, nous sommes tout. Maïa ALONSO l'a si bien compris, l'exil n'existe pas car l'Algérie est dans son Grain de Bled, l'Algérie est dans chaque micron de son corps mutable... Point besoin alors de nostalgie d'une terre ocre qui existe, qui vibre, qui souffle dans chaque particule vivante de son âme immortelle... La terre n'appartient à personne, elle nous est prêtée. « N'oublie pas ton seul refuge c'est l'horizon infini ».



« Tu dois repasser par chacun des chapitres du temps pour arriver à ton jour ». Ce conte est l'histoire de la transformation, du passage, du changement, du voyage, moment si effrayant pour nous pauvres humains. Pour revenir à l'état de tout ou pour en reprendre à nouveau conscience il faut toujours revenir en aval à la source pour comprendre l'amont et pouvoir enfin en toute confiance se jeter dans les bras de l'invisible... de l'autre côté...



© LB
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Le rêve assassiné

Ce roman-vrai retrace-là un drame perpétré à une époque douloureusement rappelée à nos mémoires amputées pour beaucoup d'entre nous aujourd'hui en ce qui concerne cette période de la guerre d'Algérie que négligemment on nommait " événements d'Algérie " . Ce roman-vrai révèle des personnalités qui se sont débattues dans une dramatique réalité croissante, complexe et terrifiante.

Oui, beaucoup d'entre nous et notre jeunesse en son entier, doivent savoir, doivent connaître cette réalité historique oui, les personnes citées Madeleine et Félix Vallat ont bien existé et ont été assassinées le 8 avril 1958 à Thiersville, elles revivent sous la plume de l'Auteure dotée d'une grande sensibilité et d'une grande objectivité. Le lecteur les suit dans l’insouciance et l'espoir d'un avenir heureux d'abord sur une Terre qu'ils aiment et qu'ils font prospérer avec passion puis dans l'absurdité de tragiques attentats ils les voient anéantis par l'horreur d'une guerre civile qui s'amorce.

Ce beau livre est également le témoignage poignant d'un engagement d'idéaux livrés avec persévérance et courage. L'amour d'une Terre y domine, l'amour et le respect de l'"autre" y domine. L'amour tout court y domine. Nous devons lire ce livre. Nos jeunes gens doivent lire ce livre.
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Odyssée de Grain de Bled en Terre d'Ifriqiya

Scintillant, envoûtant. Un poème à la terre natale, si cruelle soit-elle.
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Le papillon ensablé

Il s'agit d'un roman troublant, surprenant autant qu'envoûtant. Un roman d'amour éternel et sans faille. Un roman d'amour profond et le regret impérissable d'un pays perdu.



C'est une grande et belle histoire qui nous est contée avec beaucoup de poésie, au fil du temps et des maux qui passent ou ne passent pas. La grande Histoire de Maïsée et d'Adrien. Je classerai ce livre dans la catégorie des romans psychologiques de par les pensées développées jusqu'au plus profond de l'être, tous les personnages, toutes les actions sont décortiquées, l'esprit humain est surprenant parfois. Le lecteur suit Maïsée, Adrien, Hélène et chaque protagoniste qui se baladent entre la vie et la mort, entre le rêve et cette réalité parfois dérangeante mais toujours aussi troublante.

Un travail fabuleux de résonance intérieure, un délice à lire avec une petite larme à l'œil parfois. Merci pour cette histoire extra-ordinaire et pour tout ce ressenti sur lequel l'Auteure mets des mots si troublants. Un très beau livre à lire et à retenir.
Lien : http://lepetitmondedebabou.e..
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Juste un reflet dans la vitre

Une lecture très émouvante. Dans cette belle histoire il s'agit entre autres du cheminement chaotique d'un très grand amour caché. Marie l’exilée plonge ses racines écorchées en Gascogne. Notre Auteure, dont le cœur balance toujours entre deux pays, nous fait voyager dans le temps jusqu’à nous faire découvrir cette région de France magnifique. Des villages, des terres décrites d’une bien belle manière. Le fil conducteur de ce bel ouvrage est l’Amour. Alors que nous apprenons à connaître la « nuit » de Marie c’est sa « lumière » qui se dévoile au grand jour, lors de sa mort. Son grand amour secret est alors divulgué avec tous les désordres que cela peut engendrer au cœur d’une famille aimante. Cette mère, ce pilier qu’on pensait si solide est ébranlé du jour au lendemain par des révélations fracassantes. La mort n’est pas une fin en soi. Alors qu’on pense que l’union familial va imploser il se produit une sorte d’alchimie inattendue et salutaire à la reconstruction de chacun de ses membres et régie par l’omniprésence de l’esprit bienfaisant de Marie. Cette histoire étonnante et troublante me fait réaliser combien il est primordial d’être en paix avec nos morts et cela quoi qu’ils aient pu faire, juste pour se consacrer au bel épanouissement de nos propres vies. J'invite tout le monde à découvrir " Juste un reflet sur la vitre " il faut connaître l'ombre pour aimer la lumière. Maïa Alonso nous raconte combien la beauté d'une âme peut être fascinante.
Lien : http://lepetitmondedebabou.e..
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Les enfants de la licorne

L'arrivée des "maudites" qui sont entrées en possession de la Quitterie qui fut la propriété de la Dynastie des Beltramet, une histoire poignante. Ce domaine, La Quitterie a été mis en vente aux enchères ce qui va déchaîner les passions de personnages extra-ordinaires et pour certains terriblement attachants, ils sont les héritiers d'un amour inconditionnel et respectueux de l'Histoire de leur famille, de leur bien, de leur terre, de leur vigne et de leur colline si belle, de ces ancêtres auxquels ils sont voués corps et âmes. Nous sommes dans les Cévennes en 1970 et l'histoire commence... Maïa ALONSO nous conte une merveilleuse histoire !
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Le soleil colonial

Pour avoir plus d'information, joindre ce lien : http://www.maia-alonso.com/le-soleil-colonial-au-royaume-des-cailloux/
Lien : http://www.maia-alonso.com/l..
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Le papillon ensablé

Quel plaisir de retrouver la prose de Maïa Alonso. J’ai adoré « L’odyssée de Grain de bled en terre d’Ifriqiya » 2013 , « Le soleil colonial -Au Royaume des cailloux » 2014, « Les enfants de la Licorne » 2015 et je savoure « Le Papillon ensablé » … une prose poétique et pleine de sensibilité !! p 76 « Au loin, le fleuve s’amuse à se frotter le nez contre les roches des berges. On entend comme des éclats de rire.«

Un roman poignant … bouleversant … envoûtant … témoignage de ces « déracinés » d’Algérie, les « pieds- noirs » comme on les appelle !

p 55 » Son unique péché est celui d’être né sur

une terre d’adoption, choisie par ses ancêtres pour fuir leur vie de pauvres diables. Son crime, c’est de l’aimer, cette terre, su tierra querida, d’un amour hérissé de callosités, un amour qui leur ressemble, hommes venus de toutes les misères éparses.«

Un roman à plusieurs facettes fait de souffrances, de désillusions ….. mais aussi d’amour, de douceur, de sagesse … apaisant !

Une belle quête pour retrouver malgré tout la paix intérieure !! L’auteure nous « promène » entre rêve … réalité et peut être surnaturel !!

Un beau voyage au milieu de ces destins croisés … Maïsée , Adrien, Hèlène – Malionne, Rachid, Karima, Magdala … Baba Antoine … des rencontres … des amours compliqués et inavoués …des personnages très attachants !!

Maïsée et Adrien…Une belle histoire … tumultueuse … douce … viscérale et passionnée mais un Amour … effleurée du bout des doigts …

Une balade dans le temps, entre passé et présent … et dans l’espace, Laï – Chau (en pays Thaï), … Le Bled algérien, Mascara, Takhmaret, le désert

Hossegor, Loubet (la porte des Cévennes), l’ Ile de Noirmoutier, …

De longues palabres sur la religion entre Rachid et Baba Antoine … Chrétiens et musulmans !

Quel plaisir aussi de retrouver Ma’Guapa et Yaminah « Le soleil colonial » … p 124 » J’ai bien connu la grand-mère qu’on appelait Ma’Guapa. Elle vivait ici même. Elle a dû rejoindre les champs célestes depuis le temps.

J’ai moi-même grandi ici auprès de ma grand-mère Yaminah.«

Un roman à découvrir … Un roman aux Milles Émotions et Milles Sensations !!

Un beau message de Maïsée … : p 209 » Je ne conteste ni le Coran, ni la Bible, ni la Torah. Je ne les ai pas lus, je l’avoue. Non par paresse, mais par manque d’intérêt, ce que ni toi, ni le Père Saint-Antoine ne parvenez à comprendre. J’aime la poésie. La poésie, c’est la terre

de mon âme et je m’en nourris ici, dans ce coin perdu qui m’est devenu si cher. Je vis l’instant présent. »
Lien : https://lespatchoulivresdeve..
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Les enfants de la licorne

J’ai terminé « Les enfants de la licorne, j’ai été fasciné par l’audace et la lucidité de Ludovic dans le choix de sa destinée !



J’ai été envoûté par cette histoire entre réalité et magie !



J’ai été impatiente de connaitre la fin de cette histoire !



Je ne regrette pas le choix de cette lecture qui me donne toujours raison d’aimer lire et qui me conforte dans cette passion !



Toujours aussi agréablement surprise par la lecture des livres de Maia Alonso, des vies bouleversées et influencées par l'histoire !

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