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3.91/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Maïthé Vallès-Bled est conservatrice en chef du Patrimoine.

Elle est conservatrice du musée Paul-Valéry et du Musée international des Arts modestes de Sète depuis janvier 2010.

Ancienne conservatrice d'un musée de Chartres et du musée Fleury de Lodève, elle est la créatrice du festival "Voix vives, de Méditerranée en Méditerranée" en 1998. Elle dirige toujours ce festival qui réunit chaque année de nombreux poètes venus de l'ensemble des pays de la Méditerranée.





Source : http://www.midilibre.com
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Bibliographie de Maïthé Vallès-Bled   (33)Voir plus

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Les nouveaux entretiens d'Orphée sur une idée originale de Luc Vidal Images/Montage : Alexandre Michon  Coproduction Éditions du Petit Véhicule Les Films d'Alexandre Musique : Môrice Benin/Michel Goubin Tous droits réservés – 2021 Maïthé Vallès-Bled, conservateur en chef du Patrimoine, est directrice du Musée Paul Valéry de Sète. Elle dirige le Festival international de poésie VOIX VIVES, de Méditerranée en Méditerranée, qu'elle a créé en 1998 à Lodève, dans l'Hérault, et qui est installé à Sète depuis 2010. Chaque année au mois de juillet, VOIX VIVES accueille dans la ville de Paul Valéry et de Georges Brassens plus de 80 poètes venus de toutes les Méditerranée, représentatifs de toutes les tendances de la poésie contemporaine. En invitant des auteurs de qualité, en  installant les lectures et les spectacles dans des lieux du quotidien, gratuits d'accès, en les rendant accessibles à tous, VOIX VIVES est une invitation singulière et unique faite au public de découvrir ou mieux connaître une création poétique issue d'une culture commune, celle de la Méditerranée, dans laquelle chacun peut reconnaître autant ses propres racines que celles de ses voisins.   Retrouvez les actualités du Petit Véhicule : https://lepetitvehicule.com

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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
ON DIT QUE L’AMOUR…

On dit que l’amour se transforme
Passant du feu à la plus tendre étreinte,
Mais ce qui compte le plus c’est que ses racines
aveugles insistent en creusant
entre les mots et les silences tressant
dans la paix les destinées communes,
la chaleur émue des yeux,
les chemins, la compassion, les caresses
qui pour toujours, même si c’est un toujours
qui a une fin, nous garderont proches.

Maurizio CUCCHI
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Conjuration


extrait 2

Qui pourra jamais dire pourquoi
les arbres nouent leurs racines.

Qui sait si regarder à l’intérieur,
et si baisser les yeux,
nous affranchira de la cécité.

Mais maintenant réveille-toi.
Combien de fièvre
se déploie sur nos plumes.

La joie de nos doutes
nous en rendra dignes.


//Anna Gual

/ Traduit du catalan par François-Michel Durazzo.
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ANNULATION

L’eau de tes yeux pressés sur l’oreiller…
c’est injuste, tu sais,
de noyer mille acariens pour si peu.
J’ai seulement décider de décoller mon ombre des murs de ta ville
comme une affiche périmée
et de laisser revenir la lumière, la poussière et les mouches
dans l’espace que mon corps occupait.
Tu n’as pas entendu les fourmis exulter dans la chaleur de leur tanière à l’annonce de mon départ ?
Une de leur procession m’a escorté jusqu’au train
me remerciant de ne plus dorénavant leur infliger mes pas
Et puis on ne peut même pas dire que les commerçants de ta ville
se soient beaucoup enrichis de ma présence
J’arrivais de nuit comme les moustiques pour me poser sur toi
et murmurer à tes oreilles des choses que je n’oublie pas
Peut-être que la télécommande ressentira un vide,
qu’elle aura moins d’orgasmes sans mes doigts nerveux
Mais elle
comme toi
trouvera quelqu’un d’autre
qui usera ses piles.

Claudio POZZANI
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IMPROMPTUS

1
baiser tes lèvres sucrées
au goût de murmure

2
glisser des mots-couleur
dans tes oreilles silencieuses

3
caresser ton dos avec un cil docile
tel une voyelle musicale

4
apaiser tes cheveux
avec mon souffle chaud

5
dessiner tes seins de coton blanc
comme un ciel d’hiver

(tes mots je les caresse dans le sens des sens)


Laurent GRISON
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Je traverserai le tunnel


extrait 2

Je traverserai le tunnel
Du temps sans toi


Fût-il de cent ans et qu’au-delà nous soyons deux
Je passerai le détroit qui nous lie
Car être trois attise
Ma tristesse et je suis las
Ici s’écrit ce qui compte le plus
C’est que la croyance sans doute
Et l’amour sans ombre
Méritent la route même longue
Pour aller trouver au fond de la source
La goutte douceur dans laquelle nous nous voyons tous les deux


//Rodin Kaufmann (France/Occitanie)
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[Introduction de Marie-Christine Bousquet , maire de Lodève [2008 ]

Kisling, artiste d'origine polonaise qui fréquenta aussi bien Picasso que Juan Gris, Max Jacob, Soutine que Modigliani, son ami, et les acteurs majeurs de l'avant-garde, fut l'un des plus célèbres parmi les peintres de l'Ecole de Paris. Malgré une notoriété qui ne s'est pas démentie jusqu'à 1910 jusqu'à sa période de maturité entre les années 1930-1950, il est aujourd'hui injustement délaissé. Ses dernières expositions particulières remontent à de nombreuses années et aucune exposition personnelle ne lui a été consacrée par un musée français jusqu'à présent...(...)

"Il faut qu'on lise sur un tableau la joie qu'un peintre éprouva à le créer. Le bonheur de peindre", déclarait Kisling. (...)

Cette exposition n'aurait jamais pu être réalisée sans la participation de musées, galeries, collections privées...et notamment celle du Musée du Petit Palais de Genève, qui conserve la plus importante collection de Kisling au monde. Que chacun soit chaleureusement remercié"
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J’ai peur

Le matin, quand j’entends les cloches
Des églises
Qui carillonnent les vallées de l’attente
J’ai peur ;
J’ai peur que le printemps
N’écrase avec le sommeil des bourgeons
Les épaules ailées des enfants.

À midi, quand j’entends les cloches
Qui déchirent les sanctuaires
Des cathédrales
J’ai peur ;
J’ai peur que l’été
Ne tarisse les rêves du fleuve
Amarré dans le vol des goélands.

Le soir, quand j’entends les cloches
Des vêpres
Qui sculptent le crépuscule des agrions
J’ai peur ;
J’ai peur que l’automne
Ne déchiquette le cœur des poètes
Avec des feuilles vénéneuses.

À minuit, quand j’entends les cloches
De l’apocalypse
Qui réveillent l’illusion des souvenirs
J’ai peur ;
J’ai peur que l’hiver
Ne fige dans ton âme
L’écho des mots jamais prononcés.
(Valeriu Stancu)
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Méconnu aujourd'hui après avoir été de son vivant un des artistes les plus célèbres de l'école de Paris, Kisling mérite à bien des égards de voir son oeuvre reconsidérée en ce qu'il eut de particulier. Dans sa préoccupation incessante de retour à la grande tradition de la peinture, on doit lui reconnaître d'avoir inventé une esthétique singulière qui, après avoir intégré les apports de la modernité, mêla l'observation des primitifs flamands et italiens, celle du classicisme d'Ingres -notamment de ses portraits les plus primitifs- à la naïveté du Douanier Rousseau, et joignit à l'épurement de la forme une palette riche dont l'éclat est soutenu par une maîtrise technique qui doit être soulignée.
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Kisling, modernité et tradition d'Itzhak Goldberg

Eclectique Kisling ? Sans doute. Dans une sorte d'errance picturale, il s'inspire du cubisme, du fauvisme, d'une forme de primitivisme monumental ou encore de la peinture classique italienne ou flamande. De même, il entretient un dialogue avec les travaux de Derain ou Modigliani, Picasso ou Gris. Ainsi, si l'éclectisme est un tort, Kisling est fautif.
Mais si, comme le veut la post-modernité, à l'encontre des principes avant-gardistes, la fidélité absolue à un style n'est plus un dogme, alors l'appréciation de l'oeuvre de ce représentant de l'Ecole de Paris doit être revue et corrigée (p.19)
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Le poème à vingt lignes

j'appelle toutes les lignes la ligne d'horizon la ligne de conduite
ligne courbe ligne brisée ligne de pêche et ligne à suivre
j'appelle toutes les lignes et je passe à la ligne
ligne frontière ligne téléphonique et la ligne de compte
ligne directe ligne du temps ligne de mire
la ligne qu'on garde et la ligne directrice
ligne ligne j'appelle toutes les lignes
ligne de coke à haute ou basse tension
ligne blanche ligne de fuite et de démarcation
ligne invisible du partage des eaux et dernière ligne droite
ne dépasse pas la ligne va à la ligne
aligne souligne surligne et tous en ligne
je rêve de la ligne où je ne suis ni d'un côté ni de l'autre
je rêve d'un point c'est tout ou de la page blanche
et j'appelle tous les points qui vibrent dans la ligne
en infinie ligne d'accueil
ce qui ne se trace pas ce qui passe et toujours
échappe et s'illumine
et je me glisse anguille entre toutes les lignes
en équilibre sur le fil
du vain poème à lignes
(Laurence Vielle Belgique)
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