AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Alfaric


Le souffle de la femme s'accéléra, comme au bord de l'implosion. La main de Ravenn dansa de plus belle sur son sexe. Lorsque la princesse mordit avidement la nuque offerte, des cris rauques récompensèrent son effort. Elle maintint le corps de la femme contre le sien jusqu'à ce que les tremblements refluent et que les muscles se détendent. Puis elle la libéra. Celle-ci se laissa aller sur la couche. Ravenn ne bougea pas, contemplant le sourire de sa partenaire.
- Pourquoi es-tu restée ce soir ? demanda-t-elle.
L'autre haussa les épaules.
- J'apporte tes repas depuis trois jours. J'ai senti ton intérêt, et... j'aime joindre l'utile à l'agréable.
Elle invita la princesse à s'allonger à ses côtés. Celle-ci s'exécuta, sa main plongeant aussitôt sous le matelas. Lorsqu'un éclair métallique fusa vers sa poitrine, Ravenn était prête. Elle roula sur elle-même, se retourna d'un bond et planta son propre poignard dans le ventre blanc de la femme. Cette dernière eut un hoquet surpris, puis une mousse rouge s'échappa à la commissure de ses lèvres.
- Tu... tu savais que j'étais là pour te tuer.
- Oui, admit Ravenn.
- Alors pourquoi... ?
- Pourquoi t'ai-je acceptée dans mes draps ?
L'autre hocha la tête, le visage déformé par la douleur. Ravenn eut un bref sourire.
- J'aime joindre l'utile à l'agréable.
Commenter  J’apprécie          183





Ont apprécié cette citation (16)voir plus




{* *}