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Critiques de Manon Toulemont (32)
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Symfonia, tome 2 : L'Orchestre de l'Atome

Après la découverte l'année dernière du premier roman de Manon Toulemont, Symfonia - Ouverture, je n'avais qu'une hâte : lire la suite. Malheureusement pour moi, ce 2e tome s'est fait attendre ! C'est donc avec un réel plaisir et un grand soulagement que j'ai enfin pu me replonger dans cet univers qui m'avait tant envoûtée...



Evnôm, au cœur de la forêt de Brocéliande, est une école réservée aux différents mouvements de la Symfonia, la force qui régit l'univers : la magie blanche, la magie noire, la télépathie et la métamorphose. Les élèves sont donc répartis dans ces quatre catégories. Nous retrouvons ainsi l'enchanteresse Ophélie, la sorcière Alice et le télépathe Joseph. Dragon Rouge, au cœur de l'Allemagne, est un organisme secret dirigé par un groupe sans scrupules nommé Wolf, qui recrutent les prédateurs non humains afin d'en faire des meurtriers sous leurs ordres. Suite aux événements du premier tome, Wolf compte désormais dans ses rangs Pacôme, le vampire maladroit, et Ange, le siroy artiste. Deux institutions aux antipodes donc, mais qui vont se rejoindre par les liens fraternels qui unissent Pacôme et Alice, frère et sœur séparés malgré eux, mais surtout par cette troisième entité, basée à Vienne, qui cherche à comprendre le fonctionnement de la Symfonia afin de créer un orchestre maléfique aux sombres desseins...



J'ai retrouvé dans L'Orchestre de l'Atome tous les éléments que j'avais tant appréciés dans Ouverture, la surprise en moins. Un monde complexe, composé de personnages avec une réelle profondeur psychologique, bien évidemment liée à leur nature particulière. Un monde peuplé de nombreuses créatures issues de différents folklores et réunies ici dans un ensemble cohérent. Mais également un monde réel, que nous connaissons, qui vit en marge de tous ces éléments fantastiques, même s'il est bien moins présent que dans le tome 1. L'action et l'humour sont toujours bien présents, et font de ce livre une histoire des plus passionnantes et addictives. A quand la suite ???
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Symfonia : ouverture

Dans le cadre de Masse Critique, j'ai reçu ce livre. Je remercie très chaudement Babelio et les éditions du Rocher pour m'avoir permise de le recevoir.

Pacôme, Olympe, Ange, Alice et bien d'autres sont des êtres hors du commun. Tous ne sont pas égaux face à la chance et tous doivent faire avec leur condition si particulière, pour l'un l'appel du sang, pour une autre de dangereuses hallucinations, ou pour un autre encore une nature aquatique. Mais rien ne semble aller comme ils l'ont prévu, et très vite, ils doivent se confronter à des situations de plus en plus périlleuses, bien loin de leur vie qu'ils s'efforçaient de rendre discrète, à l'abri des humains si normaux dans un Paris contemporain.

C'est drôle, d'un humour second degré assez fin qui apporte sa petite touche sans ridicule, sans altérer le sérieux de l'histoire. Le décor est le Paris de nos jours, ce qui permet à l'auteur de ne pas s'étendre sur cet élément descriptif pour privilégier le développement des personnages. Aucune réelle description approfondie ne nous dépeint ces êtres hors du commun mais l'histoire nous plonge dans leur vie et nous force à partager leurs émois, sentiments, pensées et aventures, nous permettant ainsi de les connaître en action. Et très vite on s'attache à chacun d'entre eux, appréciant leur part obscure ou leur maladresse, éprouvant leur panique ou leur colère, savourant leur désir et délectation… Aucun n'a plus d'importance que l'autre, tous ont leur part dans l'histoire, et la narration alterne les différentes histoires. C'est très bien vu, le ton teinté d'humour est assez original et l'on a envie de connaître la suite au point de le dévorer.

Il s'agit cependant d'une trilogie (je crois), et le tome 2 sort fin août. Autant dire que vous ne connaîtrez pas la toute fin dans ce tome. Moi qui ne suis pas une adepte des sagas, celle-ci m'a cependant bien plu, en grande partie par son ton parfois décalé et l'approche d'autres "monstres" que les vampires, faisant justement de ce livre autre chose qu'un énième livre de vampire !

À lire.
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Symfonia : ouverture

Un premier livre écrit par une demoiselle de dix-neuf ans, on n’en attend pas grand chose quant à l’écriture et à l’organisation des idées. Eh bien, détrompez-vous, ce livre est la preuve que l’on peut avoir dix-neuf ans, des idées très complexes et parfaitement organisées et surtout une écriture excellente.





Manon Toulemont nous entraîne dans un univers très riche et complexe, où la psychologie des personnages a une place primordiale.

L’histoire est tout d’abord celle de Pacôme, un jeune homme tout juste adulte, qui vit seul avec sa jeune sœur Alice, dont il est le tuteur. Une situation compliquée, d’autant que sa vie sociale est perturbée par sa personnalité vampirique, qui fait de lui un prédateur redoutable. Parallèlement, on suit également Olympe puis Joseph, deux humains qui semblent avoir une sensibilité exacerbée, leur permettant de détecter les créatures fantastiques.

Mais le livre regorge d’une foison d’autres personnages : le commissaire Derspi, le professeur Tubert, Ange le siroy (sirène au masculin) ou encore Margaux Duchamp l’assistante sociale.

Autant de personnages importants est inhabituel dans un roman ; aussi, au début de ma lecture, j’ai parfois eu du mal à me souvenir d’emblée qui était qui. Cela va mieux vers la fin, mais j’ai bien peur que lorsque le second tome sortira, j’aurais un peu de mal à tous me les remémorer.



Quoiqu’il en soit, le lecteur est plongé dans un thriller fantastique où les tueurs en série présentés (Pacôme et Ange) sont des créatures possédant un don qui les rend vampire ou siroy. Mais ne vous attendez pas à une trame basique dans ce roman. Schématiquement, je dirais que l’histoire pourrait être représentée par un point central qui serait Pacôme, duquel partirait plusieurs lignes, représentant les différentes histoires parallèles, qui se regroupent toutes. Une organisation romanesque particulièrement complexe et d’autant plus exceptionnelle sachant qu’elle est imaginée par une jeune auteure de dix-neuf ans.



La signification du titre et donc du roman en lui-même arrive dans les toutes dernières pages, si bien que je ne souhaite pas en parler ici afin d’éviter tout spoiler. Toutefois, je peux dire que le terme « ouverture » est significatif car ce premier tome est une sorte de très longue présentation qui déterminera les prochains tomes. En effet, d’après ce que j’ai compris de la fin, nous ne retrouverons pas les personnages dans Paris, mais plutôt du côté de la Bretagne. Et dès lors, il semble que de nouvelles aventures vont commencer.



En plus de l’univers magique mêlé au monde des humains que j’ai apprécié, je dois avouer que j’ai adoré le travail sur les personnages. Pacôme en est l’exemple même : à vingt-trois ans, le lecteur comprend vite qu’il vit retranché chez lui et pour cause, il s’agit d’un vampire qui tue ses victimes d’une façon tout à fait atroce. Et pourtant on l’aime sincèrement. En effet, lorsque la Faim prend le dessus, le prédateur en lui, son Ombre, se réveille et il n’est plus maître de ses actes. Et cette situation le plonge dans un état de dépression quasi permanent, d’autant qu’il est isolé et asocial. La description du personnage relève à la fois de la schizophrénie et des effets liés à la drogue. Et je dois bien avouer que j’aime ces romans qui laisse le lecteur dérouté face à un protagoniste anti-héros, que l’on se surprend à aimer alors même que la morale voudrait qu’on l’exècre.

Les autres personnages m’ont tout autant plus, notamment ceux de Joseph et Olympe, qui éprouvent des sensations que l’on assimile à la folie, si bien qu’ils sont tour à tour plongés dans un état psychologique terrifiant. Je pense notamment à une scène où Olympe est terrifiée par des « visions ». Je vous avouerais que l’épouvante est au rendez-vous.



Pour conclure, j’ai donc beaucoup apprécié cette lecture, en mettant l’accent sur un style d’écriture excellent et des idées très bonnes. Le petit bémol se situe sur le nombre de personnages qui m’a parfois déroutée. Néanmoins, à la fin de la lecture, je n’éprouve qu’une envie, lire la suite. Et j’espère qu’elle paraîtra vite !
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Symfonia : ouverture

Ce premier opus porte très bien son nom puisqu’il s’agit effectivement, ici, d’une mise en bouche, une Ouverture, et autant vous le dire tout de suite, les saveurs que nous propose Manon Toulemont avec son premier roman m’ont paru tout simplement exquises. Cela se déguste comme du bon vin ! Ou tiens, comme un verre d’un délectable AB négatif pour nos camarades aux dents longues. Aussi rare, aussi précieux.



Je me suis plongée avec délice dans cet univers singulier que je n’ai d’ailleurs trouvé dans aucun autre roman – peut-être quelques bribes, bien que très légères, dénichées dans chez Anne Rice ou encore Andréa H. Japp. -, j’ai adoré découvrir les rues de Paris dans lesquelles je n’ai mit les pieds qu’une ou deux fois dans ma vie et finalement me sentir presque comme une parisienne moi-même au fil des pages que je tournais. Je voyais quasiment les lumières de Pigalle défiler sous mes yeux tandis que je lisais, le cimetière Montmartre, les stations de métro…Comme si j’y étais.



Les personnages m’ont également ravis. Pacôme Sycomore, en premier, pour qui j’ai littéralement craqué. Ce vampire de 23 ans, asocial, éleveur de serpents et responsable sa sœur de quatorze ans, Alice. J’ai aimé le voir tenter de maîtriser la soif du démon qui l’habite et se dépatouiller dans des situations totalement rocambolesques. Un personnage tout en contraste, fort mais faible, attendrissant mais qui se montre parfois vraiment brutal, le genre de figure assez complexe que j’affectionne particulièrement.

On découvre également Ange d’Orypan, un prédateur à la psychologie plutôt effrayante mais pour lequel on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine fascination. Personnage atypique de par sa simple nature, en effet, le blondinet au visage d’éphèbe se révèle être un siroy, soit une sirène mâle, une créature assez rarement développée dans la littérature fantastique. Manon Toulemont revisite le mythe de la sirène au travers de son Ange d’une manière tout à fait intéressante. On a hâte d’en connaître davantage !

Il y a aussi la jeune Olympe, étudiante en Lettres de dix-huit ans, bien que peu présente dans ce premier tome, dont les mésaventures m’ont réellement fait frissonner. Ses cauchemars pourraient être les nôtres et l’on s’imagine parfaitement bien à sa place et c’est en cela que l’atmosphère devient angoissante. Mon cœur s’est mit à palpiter activement à chaque fois que je lisais un passage concernant cette pauvre jeune fille, un sentiment que je recherche particulièrement lorsque je me plonge dans la lecture d’un thriller fantastique.

Pour rester du côté des filles, parlons maintenant de l’adolescente Alice Sycomore, sœur cadette du vampire. Présentée comme une collégienne tout à fait banale au début du roman, en dehors du fait qu’elle vive seule avec son frère de 23 ans, éleveur de serpents, on ne se doute pas une seule seconde de ce qu’elle peut garder au fond d’elle. Un personnage qui m’a également beaucoup intrigué et sur qui j’ai envie de recevoir davantage d’informations. La jeune Alice a, selon moi, énormément de potentiel dans la suite de l’histoire.

Finissons maintenant par Joseph, le malchanceux Joseph qui se trouve souvent au mauvais endroit, au mauvais moment. Le pauvre paie de son insouciance les mésaventures des autres, notamment celles de Pacôme qui prend un malin plaisir à le voir comme un punching-ball. Les situations qui lui tombent dessus malgré lui sont pour la plupart assez cocasse et, je l’avoue, m’ont fait sourire plusieurs fois.



Manon passe énormément de temps sur Pacôme, les trois quart du roman environ, au détriment des autres personnages – notamment Olympe et Ange -, ce que certains pourraient voir d’un mauvais œil, mais remettons seulement les choses dans leur contexte : l’intrigue gravite principalement autour de ce personnage, il semble tout à fait approprié qu’il soit plus présent que les autres dans l’histoire de ce premier volume. Il est l’élément déclencheur, le pilier central, tandis que les autres personnages ne font l’objet que d’une introduction et je suis prête à parier que les tomes suivants nous laisserons les découvrir plus en détails.



En dehors de sa faculté incroyable à créer des personnages palpables et étonnamment profonds, Manon Toulemont possède une plume des plus élégante, un vocabulaire riche ainsi que de jolies tournures de phrases. Quelques longueurs encombrent parfois le récit, bien qu’assez rare et la plupart du temps justifiées, mais n’enlève rien du charme que j’ai décelé dans ce livre.

L’auteure a également une manière exquise de nous délivrer les informations au compte-goutte, ce qui a pour effet de fournir son roman en suspens. Le mystère plane sans arrêt et le lecteur se trouve en éveil constant. Une caractéristique propre au genre du thriller et qui, pour une fois, n’est pas laissé de côté.



Vous l’aurez comprit, Symfonia, ouverture fut pour moi un véritable coup de cœur, un roman à lire, relire et rerelire. Manou Toulemont, de part son jeune âge et la fraicheur de son écriture, donne, sans conteste, un coup de fouet au genre du thriller fantastique. Et on en redemande ! Néanmoins, certaines scènes pourraient heurter les âmes les plus sensibles, vous voilà prévenus !
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Symfonia : ouverture

Ne vous arrêtez pas à la couverture racoleuse et rédigée à la truelle par un maçon manchot : ce premier tome de la saga Symfonia est un vrai plaisir !



A travers les rues du Paris contemporain, Manon Toulemont entrecroise les personnages et les intrigues comme une araignée tisse sa toile, et piége à coup sûr le lecteur. Il y a bien quelques maladresses dans le style, quelques clichés aussi, mais manipulés avec intelligence.

L'auteur a surtout pour elle un univers riche et bien construit, un excellent sens du suspense, de la construction d'une intrigue, et un vrai talent pour concilier réalisme et imaginaire fantastique. Mille petits détails et allusions, souvent malicieux, toujours bien notés, tissent un univers familier dans lequel les particularités des personnages se déploient comme les bizarreries de tout un chacun, sur un ton à la fois drôle et noir, où une ambiance très gothique se relève, mine de rien, d'une jolie dose de dérision et de second degré.

Quant aux personnages, très justes, ils sont aussi très attachants - tout particulièrement Pacôme, qui entretient avec sa petite soeur une relation aussi chaotique qu'intéressante.. et me rabiboche au passage avec les vampires modernes.



De la bonne littérature de divertissement, dont j'attends la suite (en librairies le 11 octobre) avec impatience !
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Symfonia : ouverture

Je suis particulièrement chanceuse, car à chaque programme Masse Critique organisé par Babelio, je reçois un livre. Cette fois-ci, ce sont les éditions du Rocher qui m'ont fait parvenir l'un de leurs ouvrages : Symfonia.



Cinq personnages principaux pour cinq histoires liées. Tout semble graviter autour de Pacôme, jeune homme vivant seul avec Alice, sa sœur, et perturbé par sa nature vampirique qui ne lui apporte que des problèmes. Chaque personnage possède une caractéristique bien peu commune, qu'il/elle soit sirène, magicienne, sorcière ou télépathe, et chacun va vivre et provoquer des événements pour le moins inattendus. Il est difficile d'en dire plus, cet ouvrage est une vraie toile d'araignée, dans laquelle chaque fil est parfaitement imbriqué dans un grand tout.



Le monde créé par Manon Toulemont au cœur même de notre Paris quotidien est magnifiquement pensé. Ses personnages sont très bien modelés et profonds, et leur dimension psychologique, principalement, est très aboutie. J'ai d'abord beaucoup ri des péripéties malchanceuses de ce pauvre Pacôme, pour qui on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie, malgré sa nature meurtrière. Puis je me suis effarée des recherches artistiques d'Ange, le siroy (sirène mâle) qui fait de ses victimes des œuvres d'art absolues. Enfin j'ai été terrifiée par les poussées "psychopathes" des autres personnages, Ophélie et ses hallucinations, Alice et son Jéricho qui lui donne des pulsions meurtrières, Joseph et son don de télépathie qui lui donne des visions prémonitoires... Mais les personnages secondaires sont tout aussi intéressants et nécessaires à l'histoire, et ce sont eux qui nous mettent sur la voie des intrigues à venir dans la suite de cette saga (surtout le commissaire que j'apprécie beaucoup pour son caractère si bien trempé).



Ce premier tome nous introduit donc dans un univers complet et complexe, très bien écrit et imaginé. Si on garde en tête le fait que l'auteure n'a que 19 ans, et bien, ça promet pour la suite ! Donc vivement la rentrée littéraire 2012 qui nous apportera le 2e tome en librairie, et merci à Babelio et aux éditions du Rocher de m'avoir permis découvrir Symfonia.
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Symfonia : ouverture

Avant tout, je souhaiterai remercier du fond du coeur Manon Toulemont, l’auteur de ce prodigieux ouvrage de m’avoir fait parvenir son premier roman. Grâce à elle, j’ai pu découvrir un paris sombre et apocalyptique, des êtres sanguinaires comme je n’en avais jamais vu auparavant ..

Un grand bravo pour cette jeune femme de seulement dix-neuf ans, à la tête d’une trilogie/saga qui fera parler d’elle. Que tes idées soient toujours aussi complexes et addictives!



La première chose qui m’a frappé, dès les premiers chapitres du livre, c’est sans aucun doute la personnalité des personnages, très élaborée et complexe, qui joue un rôle capital dans le livre. Chaque personnage a son propre caractère qui ne ressemble en aucun autre! Cela m’a d’ailleurs beaucoup plu car souvent, on reproche à certains personnages, dans les livres, de ne pas être assez creusés, de ne pas avoir assez de personnalité.

Ici, ce n’est pas le cas, on se demande bien comment cet auteur a été chercher toutes ses idées..



Ange, Alice, Pacôme (PACOOOOOOOOOOOOOOME *bave*), et Olympe, personnages très mystérieux, sont au coeur de ce roman, au coeur de cette enquête parisienne dont nous, lecteur, suivons avec assiduité. De nature très différentes, ces 4 personnages principaux doivent faire face à leur nature, leurs pulsions, instincts naturels. Car non, ces personnes ne sont pas banales. Chacune possède son « petit truc » qui la rend fascinante, et c’est de suivre chacune de ses personnes surmontant les péripéties qui surviennent dans sa vie qui rend l’histoire si addictive..



« Elle ne voulait plus se contenter de s’extasier devant cette fleur, elle voulait l’arracher de son pot, la broyer, la dévorer, la posséder, s’approprier jusqu’à la plus infime partie de son être, que plus personne à part elle ne puisse jamais en profiter et que la plante tout entière se consume dans les flammes de son caprice. »



Mais au coeur de ce Paris sanglant, qui semble si tragique, l’auteur a réussi a ajouter une pointe d’humour qui m’a vraiment ravie. A vrai dire, cette « Ouverture », mise en bouche fut vraiment surprenante, et terriblement délicieuse! Le style de l’auteur est très riche, Manon Toulemont manie extrêmement bien les mots.



A la fois terrifiée par les pensées si noires des personnages et envoûtée par ce monde, l’auteur a réussi à m’emmener très loin, me dépayer totalement de mon chez moi.



Symfonia est donc le premier tome d’une saga qui risque d’être très réussie. Je remercie encore une fois l’auteur, et l’encourage vivement dans sa très longue, j’espère, carrière d’auteure.
Lien : http://kindofbooks.wordpress..
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Symfonia : ouverture

Grace à Masse Critique, me voila plongé dans Symfonia.

Enfin, Symfonia : Ouverture, comme le nom l'indique, laissant présager non sans raison qu'il ne s'agit là que de la 1ere partie d'une saga.



Se déroulant de nos jours, au coeur de Paris, Symfonia nous place dans les pas de Pacôme, jeune vampire pour qui la vie pourrait se résumer à gérer les problèmes d'ado de sa soeur Alice (qui elle, n'est pas une vampire), si notre héros n'était pas obligé de sustenter à sa soif de prédateur.

Malheureusement, si jusqu'à présent, il avait toujours réussi à dissimuler ses crimes, sa rencontre fortuite avec Olympe, une adolescente qui passait par là, va démolir ses plans et le forcer à laisser les traces de son méfait sans "nettoyer la scène".

Mais pour lui, tout va bientôt se compliquer, notamment quand sa charmante soeur va lui présenter son "Jericho", quand un commissaire aux relations peu bureaucratiques va se lancer sur ses traces, quand un autre serial-killer peu banal va se rendre compte que leurs meurtres ne sont pas si différents que ça, et quand un mystérieux personnage va partir à la poursuite des deux meurtriers...



Difficile de ne pas trop en dire en voulant résumer ce 1er tome.

Ce qu'on peut affirmer en revanche, c'est que le style de Manon Toulemont est limpide. Le récit coule de source, à la manière d'un Bernard Werber, mais l'imagination en plus (oui je sais, je suis méchant), les pages s'enchainent et les questions s'accumulent, tout en sachant que le texte est parfaitement maitrisé et que les réponses viendront... mais plus tard. Il n'est pas évident de deviner qu'il s'agit là d'un premier roman tant l'univers est contrôlé et ordonné. Même si certains personnages secondaires semblent un peu flous, on se doute que leur importance va être croissante et que leur rôle sera plus clairement défini. (Mais bon, je m'avance peut-être un peu aussi.)



Bref, tout ça pour dire que ce premier tir est réussi de main de maitre et qu'il me tarde de découvrir ce qui va arriver aux personnages, et ce que cachent leurs noirs secrets, car croyez-moi, il y en a légion...



A lire, absolument.
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Symfonia : ouverture

Adressé à un public de grands adolescents/jeunes adultes (disons, sans vouloir être restrictif, 15-35 ans), ce thriller fantastique ne vous laissera pas insensible.

Avec une plume teintée d'humour, l'auteur nous plonge dans les méandres de la vie de 5 personnages que rien ne semble relier au départ, et dont les destins se croisent au fil de l'intrigue.

Vampire, sirène, médium, magicienne, psychopathe... Attachants, effrayants, on ne sait plus...

Les derniers mots du texte annoncent une nouvelle intrigue que l'on a hâte de découvrir !!!
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Les Fauves, tome 1 : Régression

Bonsoir,

Dans le cadre de notre petit club de lecture, j’ai emprunté « les fauves, tome 1 : régression » de Manon Toulemont à Karine Soulas

Un monde apocalyptique, une société configurée par classe sociale, vivant pour les favorisés sous un dôme à l’abri des perturbations extérieures (climatiques, naturelles…). Des règles strictes, un eugénisme presque parfait, des contrôles psychologiques réguliers pour éviter tout dérapage.

Malgré cela, il arrive quelques accidents et c’est l’histoire de Nathaniel et Alexandre deux frères, brillants, promis à un bel avenir. Alexandre a dévié du droit chemin et c’est Nathaniel qui va être incarcéré à sa place, afin de lui remettre les idées en place et ne pas refaire la même erreur. Les prisons sont plutôt des lieux de conditionnement mental. Et en dehors de cette société dite civilisée vivent les « Fauves » personnes ayant échoué au redressement social et exilées en dehors du fameux dôme. Dans ce territoire où la nature a repris ses droits, la lutte pour la survie règne en maître.

Un premier tome prenant, j’attends la suite avec impatience.

Quatrième de couv. Dans un futur plus proche qu’on ne le croit, l’humanité se trouve divisée en deux. D’un côté, les individus civilisés mènent une existence confortable au sein de mégalopoles ultramodernes et surprotégées. Les règles y sont strictes, les sanctions sévères. Vivant en autarcie, totalement isolés d’une nature qu’ils ne comprennent plus et craignent par-dessus tout, ces citoyens sont les dignes représentants d’Homo sapiens industrialis. Mais à l’Extérieur, loin des ordinateurs, des aliments biosynthétiques et des machines survoltées, certains hommes sont retournés à l’état de bêtes : on les appelle « Fauves ». Criminels de sang et autres personnalités peu recommandables, exilés de la société pour leurs méfaits, peuplent les territoires sauvages à l’écart des villes. Là-bas nulle loi ne subsiste, si ce n’est celle du plus fort.

Nathaniel Darseau, riche et brillant étudiant de la capitale Oxalis, ne semble guère destiné à rejoindre cet enfer. Aucun instinct primitif n’anime ce jeune homme conditionné par une société résolument pacifiste. Il faudrait un incroyable concours de circonstances, une diabolique conspiration, une malchance inouïe pour entraîner notre héros dans cette spirale de violence et de mort...
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Hoodoo

Un roman absolument grandiose !

Dans ce roman, on traverse, au côté de Dorian et Romuald, un Paris dévasté et grouillant de montres en tout genre. Ces deux personnages sont excessivement touchants et on s'y attache très vite. La plume de Manon Toulemont manie avec maestria l'épouvante et les cauchemars. Dès le début, on est pris dans cette ambiance pesante et post-apocalyptique de ce Paris déchu de toute élégance et de toute lumière.

Le style de l'auteur est fluide et précis. Il arrive à nous emmener au plus profond des sentiments de son personnage, Dorian Astor, et à nous précipiter dans les limbes de ce monde où règne les Démons.

En outre, l'auteur a également développé toute une mythologie et un univers tout à fait fascinants. On ne peut s'empêcher de s'imprégner des préceptes que l'on croise au cours du récit, mais aussi de craindre les démons que l'on rencontre sur le chemin de Dorian.



Il s'agit d'un livre que je recommande chaudement, mais surtout... c'est un livre à ne pas lire la nuit...
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Les Fauves, tome 3 : Rédemption

La fin du second tome avait été très surprenante, voire choquante, laissant toutes suppositions se mettre en place. Ce troisième opus débute après l’accident d’hélicoptère qui a ouvert une brèche dans le dôme d’Oxalis et permit à des détenus de Sincérité de s’échapper. Le lecteur découvre et apprend à connaître Catherine Darseau, la mère de Nathaniel, qui n’a pas hésité à mentir et à livrer son fils ainé au lieu de son cadet réellement responsable du crime dont il a été accusé. Depuis cette histoire, la femme d’affaires est régulièrement insultée. Son mari l’a quitté, persuadé que les mauvaises gênes étaient en son épouse et s’est remis en couple avec une jeune femme à l’ADN clair lucide. Quand Alexandre, le cadet, décide de prendre enfin sa vie en main, Catherine, attirée par l’extérieur, se laisse entrainée par un groupe qui se nomme Les Férals. A sa tête, Richard réussit à les faire sortir du Dôme avec pour utopie de trouver un lieu où vivre en parfaite harmonie. Seulement, le voyage ne sera pas de tout repos… En seconde partie du texte, nous retrouvons Nathaniel qui, à son insu, va découvrir une communauté menée par l’une de ses anciennes connaissances, Anaïs, qui se nomme Reine…



Ce troisième tome est plein d’actions et de rebondissements. A nouveau, l’auteure nous dévoile la face sombre et mauvaise de l’Homme, sa perfidie, sa violence, mais aussi ses questionnements. Les traces d’amour sont rares chez certains Fauves, un peu plus présentes chez les Férals, et totalement inexistantes chez d’autres. Néanmoins, il y a certaines scènes qui sont une petite lueur d’espoir tant au genre humain que pour la Nature sauvage qui a repris ses droits sur les espèces. Je pense notamment aux chiens sur la fin… mais chut je n’en dirais pas plus.



Dans ce dernier tome, on retrouve des personnages du début qui sont rassemblés dans une même communauté. Catherine recherche son fils en désirant se faire pardonner tandis que lui n’aspire qu’à la vengeance envers sa génitrice. Entre manipulations, actes de violence et meurtres tous n’aspirent qu’à vivre selon leurs propres désirs. Pour les Férals : une communauté sans catégorie en toute simplicité. Pour Anaïs : entrer, détruire et diriger Oxalis. Pour les Fauves : dominer ! Lorsque les hommes sont considérés comme des bêtes sauvages, ils en deviennent !



J’ai apprécié cette lecture. Cette série est à lire ! La fin de ce troisième tome peut conclure cette série tout en ouvrant une possibilité de quatrième. J’ignore s’il y en aura un… En tous les cas, Les Fauves fut une belle découverte, une dystopie très sombre, et j’ai grandement aimé suivre l’évolution de Nathaniel.
Lien : https://revesetimagines.blog..
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Les Fauves, tome 1 : Régression

La couverture est très jolie et vraiment représentative de ce roman.



Quand nous commençons ce livre, nous sommes tout de suite pris au coeur de l'histoire et nous sentons que la dystopie est bien présente.

Nous nous attachons rapidement aux personnages et nous arrivons parfaitement à nous immerger dans les lieux.

Nous avons un peu peur que l'histoire soit une pâle copie de toutes les autres dystopies, mais non, ce n'est nullement le cas. Cette dernière est très bien ficelée. L'auteur à créer des secteurs dans sa ville qui donnent une impression de déjà vu dans "Divergente" et "Hunger games", mais cette fois-ci, nous admirons le fait que l'auteure place ses personnages dans ceux-ci en fonction de leurs degrés de dangerosité. Encore une fois, tout est question de politique et de "soit disant " bien être à l'Interieur. Toutes personnes autres que les végétariens sont considérés comme des monstres. Ceux qui aiment la viande et détruisent la faune sont des pestiférés et sont en quelques sortes internés afin qu'ils soient desintoxiqués.

Pour Nathaniel, notre personnage principal, nous sentons tout de suite que c'est quelqu'un de bien, de gentil et très intelligent. Nous sommes stupéfaits de voir ce qu'il devient dans cette histoire. Nous ressentons de la tristesse et de la rage. Nous n'apprécions pas ses parents qui sont des personnes sans coeur et sans âmes. Ce sont des personnes froides et très vicieuses.

Quand nous voyons ce qui arrive à notre personnage principal, nous leurs en voulons, car ils n'ont aucun amour pour leurs enfants et encore moins pour Nathaniel.

Arrivés dans un lieu lugubre où des prisonniers seraient encore mieux traités, nous avons une boule au ventre. Nous n'apprécions pas les personnages qui y sont, mais cela donne encore plus de cachet à l'histoire et plus d'ambiance. Il y a un personnage en particulier qui nous exècre. Nous sentons que c'est une personne mauvaise et sans âme.

Quand nous voyons un passage avec un animal, nous avons mal au coeur et si nous le pouvions, nous détournerions la tête, tellement l'auteure note de détails dans ce passage. Par la suite tout s'accélère et nous sentons que quelque chose d'important se créer dans cet endroit.

Puis tout à coup, nous voilà propulsés auprès de Nathaniel, à l'extérieur. Nous comprenons ce que ça veut dire et nous sommes angoissés pour notre personnage. Là, toutes les explications sur les tatouages représentants des fauves prennent tous leurs sens. Nous comprenons pourquoi un personnage en particulier a l'un des plus rares et nous trouvons cela injuste pour lui.

Dans cet environnement, nous sentons que notre personnage principal est fragile et qu'il n'a pas forcément envie de suivre la façon de vivre de ce lieu. Pourtant, un choix s'imposera à lui.

La loi est difficile et la survie est primordiale. Nous faisons la rencontre de plusieurs personnages que nous apprécions plus ou moins. Ils ont chacun leurs caractères et sont totalement différents les uns des autres ce qui donne encore plus de caractère à l'histoire.

Nous sentons de nombreuses tensions au sein de l'Exterieur et rien n'est simple pour tous les personnages, encore moins pour Nathaniel.

Quand nous arrivons à la fin de cette histoire, un dernier retournement de situation se fait et nous sentons que le prochain tome sera dans la même lignée que celui-ci, mais avec de la cohésion et de l'amitié en plus.



Est-ce que j'ai aimé ce livre ?



J'ai totalement adoré ce roman ! Je ne pensais pas que j'allais rentrer dedans aussi facilement et c'est heureusement le cas grâce à l'écriture fluide de l'auteure. J'ai vraiment apprécié les personnages, même si pour certains, ils sont totalement détestables, ce n'est pas grave, je les ai appréciés dans leurs rôles de méchants.

Tout est très bien ficelé du début à la fin et je suis heureuse de voir que les dernières lignes annoncent un second tome totalement trépidant. J'ai hâte de lire la suite.
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Les Fauves, tome 1 : Régression

Des dystopies je n'en lis pas beaucoup. Mais celui-là je dois bien le reconnaître qu'il est unique dans son genre.



Un univers que je découvre…



… et pour une première rencontre c'est une agréable surprise. Avec une plume fluide, attrayante et prenante, Manon Toulemont nous offre une série qui commence fort. Une intrigue bien singulière qui est menée avec dextérité. Un ton palpitant et un rythme soutenu où l'on plonge dans un décor post apocalyptique rude à une période sombre et où l'on ne s'ennuie pas un seul instant. Une étrange communauté où des règles strictes sont imposées. Comme par exemple l'interdiction de la consommation de la viande. Et si celles-ci ne sont pas respectées, chacun risque des punitions d'une grande cruauté qui peuvent être fatales.



Un héros pas comme les autres



L'histoire suit celle de Nathaniel. Un jeune homme trahi par les siens qui va se voir accuser d'un acte dont il n'est pas responsable. Il va vivres les pires moments de sa vie et va devoir tout faire pour s'en sortir.

La particularité de Nathaniel, c'est qu'il est à l'opposé exact du héros type. Il n'est pas du tout brave et séduisant. C'est tout le contraire même. Cela pourrait perturber certains lecteurs. Et pourtant il dégage de cet antihéros ce petit quelque chose qui fait que l'on ne peut s'empêcher de vouloir pourquoi il se retrouve dans cette horrible situation et d'en savoir un peu plus sur lui.



En bref



Un début très prometteur. Et bien qu'un certain nombre d'éléments restent en suspens, j'ai passé un excellent moment. Je ne m'attendais pas à être à ce point accaparée par ma lecture et j'en redemande encore. L'univers de Manon Toulemont me plait bien. Et je suis curieuse de savoir ce qu'elle va nous réserver dans la suite à venir. Si vous recherchez une lecture peu commune et captivante, ce premier opus de Les Fauves est fait pour vous.
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Les Fauves, tome 1 : Régression

A Oxalis, la famille Darseau composée des parents, Félix et Catherine, et de leurs deux fils, Nathaniel et Alexandre, sont citoyens du Cercle du Saphir. Nathaniel se comporte comme un protecteur envers son frère, plutôt dépressif. Alexandre effectue son service civique au Cercle de l'Améthyste, considéré comme une secte. La Société d'Oxalis connaît un régime stricte avec ses règles et ses interdits et possède un Service de Prévention de la Violence appelé SPV.



Chaque année, tous les citoyens doivent passer des tests psychologiques afin de détecter des signes éventuels d'écarts de conduite, pour traiter les personnes avant un possible passage à l'acte. Si un risque est dépisté, l'individu se retrouve enfermé dans l'un des trois centres de rééducation de la ville. Les instituts Sagesse et Bravoure sont réservés aux malfaiteurs en puissance et le Centre Sincérité est attribué aux délinquants reconnus coupables d'avoir transgressé la loi. Ceux-ci peuvent y être enfermés des années voir être exilés en dehors de la ville, si les médecins et les psychiatres le jugent nécessaire. On marque les bannis d'un tatouage au visage pour leur faire perdre leur caractère humain.



Nathaniel, arrogant, facilement irritable et ayant un fort caractère se conforme malgré tout aux lois de la société. Pourtant, il va se faire arrêter par le SPV et être amené à l'institut Sincérité. Quelles sont les méthodes de ces centres ? Quel est le véritable but de ces exercices de réhabilitation quotidiens qui ressemblent plus à du lavage de cerveau ?



Pensant toucher du doigt sa sortie, Nathaniel se retrouve déporté à l'extérieur de la cité, quelles en sont les raisons ? La lutte pour sa survie, au milieu des prédateurs appelés "Les Fauves", va commencer !



Cette histoire est très originale et j'ai très apprécié son contexte futuriste et post-apocalyptique mêlé au genre fantastique. Les rebondissements et les intrigues ne manquent pas. La plume de l'auteure, Manon Toulemont, est prenante et elle nous emmène très vite au sein de cette effroyable aventure. Ce roman fait réfléchir sur les liens d'interaction entre les Êtres Humains et l'Animal ainsi que la question identitaire. Cette lecture m'a vraiment plu, j'ai hâte de découvrir le prochain tome !
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Les Fauves, tome 1 : Régression

Les Fauves est une dystopie originale. Dans une société où le bon comportement (tel que l’interdit de consommer de la viande) est imposé, les gens ne peuvent se permettre un écart sans terminer dans un hôpital psychiatrique qui décide du sort des malheureux. La ville est divisée en six quartiers plus ou moins huppés. Nathaniel est un jeune homme vivant dans cette communauté. Il a tout pour lui, vit dans un bon quartier. Cependant, suite à un faux pas de son jeune frère, Alexandre, et à la trahison de ses parents qui préfèreront sacrifier leur ainé plutôt que leur cadet, Nathaniel va se retrouver incarcéré à Sincérité, un établissement psychiatrique, où il sera accusé d’actes carnivores, appartenance à une secte et propos ouvertement dissidents.

Dans cette société, les êtres étant considérés comme dangereux sont renvoyés à l’extérieur de la ville, le visage tatoué selon le faciès du félin qu’ils représentent, et devront survivre dans un environnement très hostile où le cannibalisme est souvent pratiqué. Le jeune Nathaniel va vivre les instants les plus terrifiants de sa vie et va devoir lutter pour survivre.



La plume de l’auteur m’a facilement embarqué dans ce texte de dystopie. Evidemment, comme dans tous les romans de ce genre, nous sommes dans une période trouble, post-apocalyptique, où les règles sont dures, et où en cas de non-respect, la punition est inhumaine et peut être fatale. Si, ici, on ne sait trop ce qui a pu contribuer à la mise en place de cette société, j’espère en savoir un peu plus dans le tome suivant. Nathaniel n’est pas le genre de héros sans peur, près à tout pour vaincre l’injustice. En fait, il est limite banal. Il ne cherche qu’à survivre et fait ce qu’il faut pour cela quitte à se montrer pleutre dans certaines situations. Par conséquent, en tant que lectrice, je n'ai pu m’attacher à ce garçon qui est un anti-héros mais on ne peut s’empêcher d’être intrigué par sa mésaventure et on veut savoir ce qu’il va advenir de lui.



J’ai passé un très bon moment de lecture et j’ai été surprise par l’originalité de ce premier tome car la couverture n’est pas très explicite sur le thème et le genre. J’ai hâte de découvrir la suite !
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Symfonia : ouverture

On plonge dans un univers fantastique aux confins du réel qui m'a pris à la gorge pendant 411 pages. On y suit les aventures de cinq jeunes adultes aux dons un peu spéciaux (c'est un minimum) dont les vies s'entrecroisent, s'entremêlent voire se télescopent. Mais malgré l'aspect irréel de l'intrigue, on retrouve dans chacun des protagonistes un peu de nous, de nos doutes, de nos angoisses, celles qu'on a, celles qu'on a pu avoir. Des héros fantastiques donc mais très humains aussi et jamais caricaturaux, ce qui en soi n'étant pas évident au départ.



On évolue donc dans un univers sombre et parfois sanglant. J'avoue que je suis très "sensible" aux livres : je peux regarder les pires films gore sans avoir le moindre frisson mais j'ai très vite abandonné la lecture du moindre Stephen King car me retrouver transie de peur et d'angoisse sous ma couette n'était pas exactement mon idée d'une nuit douce et reposante. J'ai donc trouvé ce livre parfois un peu hard un peu un Seven littéraire. Mais je sais que plusieurs adolescents l'ont lu et beaucoup aimé donc de 2 choses l'une : soit c'est moi qui suit trop sensible, soit c'est eux qui ne le sont plus du tout.

Un livre que j'ai beaucoup aimé donc. Très difficile de le reposer tant on a envie de découvrir la suite. J'ai beaucoup aimé le style rythmé, l'intrigue très bien ficelé. Sachant que c'est un 1er roman, que l'auteur est à peine majeure (je ne suis même pas certaine qu'elle le soit déjà), la prouesse est à saluer.
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Symfonia : ouverture

Pacôme est un jeune éleveur de serpents, un peu marginal car vampire. Il a du mal à s’intégrer dans la société et à gérer sa particularité. D’autant que sa sœur Alice n’est pas au courant. Elle-même se bat contre des pulsions de meurtres qui ne facilitent pas leur vie quotidienne. Une chasse de Pacôme va mal tourner : le meurtre d’une mendiante va avoir un témoin, Olympe. Cette jeune femme révèle elle aussi de drôle de capacité. Enfin, un autre tueur semble roder dans la ville, qui séduit les jeunes femmes avant de les attirer chez lui.

Ce qui m’a très vite sauté aux yeux, c’est un problème de constructions des phrases, notamment avec les virgules manquantes, qui a gêné ma lecture. Un problème de construction du récit aussi, car à aucun moment le lecteur ne voit où l’auteur veut en venir. Il y a des longueurs et en même temps une façon d’écrire proche du scénario. On visualise réellement les scènes. Est-ce du aux études de Manon Toulemont ?

Il y a aussi des personnages peu fouillés, alors que d’autres, comme celui de Pacôme ou d’Ange, le sont beaucoup plus. J’ai aimé être surprise par ces deux personnages : si Ange est vite catalogué et ressenti comme un méchant, le cas de Pacôme est plus difficile à cerner. Le lecteur a beau savoir qu’il s’agit d’un prédateur, la plongée dans son psychisme pousse à une certaine empathie : Pacôme lutte contre sa nature et le lecteur a envie qu’il s’en sorte. Les autres personnages sont un peu caricaturaux et peu crédibles, notamment Alice. Il me manque aussi beaucoup d’explications, notamment pourquoi Alice et Pacôme vivent-ils seuls ?

J’ai par contre apprécié que chacun soit présenté dans un premier temps comme normal, leur nature différente n’apparaissant que petit à petit. La peur qu’ils ressentent est bien amenée : on les sent terrorisés par ce qui leur arrive.

En bref, j’ai trouvé ce roman bancal...
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Les Fauves, tome 1 : Régression

Dans un futur pas si loin de nous, tout a été détruit par l'humanité : le climat s'est déréglé, les écosystèmes ont été chamboulés, de nombreuses espèces ont disparu, la mer a gagné du terrain,... L'homo sapiens industrialis a été forcé de trouver refuge dans des cités aseptisées protégées de l'Extérieur par des dômes constitués d'écrans qui dissimulent la réalité du "dehors" aux citoyens en projetant des images de paysages apaisants.

Dans l'une de ces cités, Oxalis, Nathaniel, un brillant étudiant en sociologie, va se retrouver au cœur d'une sale affaire qui le fera devenir l'un des "Fauves". Ces criminels à la gueule tatouée et exilés à l'Extérieur pour le bien de la communauté doivent vivre selon les lois de la nature pour survivre dans un environnement cruel.



Tout d'abord, je voudrais dire un tout tout tout grand merci à Manon Toulemont, l'auteur, pour sa confiance, car elle m'a gentiment envoyé son roman. C'était également une grande première pour moi, puisque j'ai aveuglément accepté de lire son petit dernier sans même savoir de quoi il parlait ! Je savais qu'il était question d'un héros du nom de Nathaniel et qu'il y avait une histoire en rapport avec des gros chats.



Et je n'ai pas été déçue du tout ! Même si celui-ci n'a pas été un coup de cœur comme Hoodoo l'a été, il n'en reste pas moins un excellent roman pour autant !



Le style est, encore une fois, une pure merveille : il est immersif, fluide et sans pitié pour le lecteur... et pour les personnages. J'aime cette plume acérée comme les griffes de ses Fauves qui nous plonge au plus profond du cœur de ces personnages et qui nous fait vibrer au gré des rebondissements sans nous ménager.



L'intrigue de ce roman est captivante. Le récit se découpe en trois parties dont une, la première, se déroule à Oxalis, la cité sous le dôme. Les deux autres se déroulent à l'Extérieur, dans la "nature", ou ce qu'il en reste. J'ai particulièrement aimé ces deux parties-là qui transforment l'histoire en récit de survie et les personnages en bêtes sauvages. Par la manière dont elles étaient écrites, elles m'ont beaucoup rappelé les documentaires animaliers. Et connaissant la passion de l'auteur pour ces films, je gage que cet effet était voulu !

De plus, à une époque où les humains sont censés avoir évolués en une nouvelle espèce, l'homo sapiens industrialis et, de ce fait, s'être un peu plus éloignés de leur animalité, on se retrouve avec des personnages obligés de retrouver leurs instincts les plus primaires pour subsister.



Les personnages sont très bien développés. Chacun a une personnalité particulière dont les traits principaux correspondent au caractère de leur Fauve "totem". J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce principe : classer les criminels par type et chacun d'eux correspond à l'un des quatre grands fauves (lion, léopard, tigre ou guépard). On sent qu'une belle recherche documentaire a été faite sur le sujet, même si je soupçonne Manon Toulemont de connaître ces animaux sur le bout des doigts et que ce roman découle de ses recherches et non l'inverse.

J'ai beaucoup apprécié le caractère froid et pragmatique de Vincent. Le héros a, quant à lui, un côté précieux que je trouve hilarant et qui le met parfois souvent dans des situations "délicates".



L'univers développé est captivant. Même si le cadre dystopique (une société parfaite pas si parfaite que ça) est assez "classique" : eugénisme, séparation de la population des plus riches aux plus pauvres, contrôle psychologique des citoyens, etc. toute la partie traitant de la manière de régler et réguler la criminalité est très originale, à mon sens. J'aime beaucoup les explications à propos des centres pénitenciers et, tout ce qui touche aux Fauves particulièrement qui est réellement un gros morceau et qui est très bien pensé.



Le seul bémol que j'ai trouvé à ce roman, c'est que je suis restée sur ma faim, justement, avec les Fauves : je suis sortie de ce récit avec beaucoup de questions et très peu de réponses. Même si je pense que c'était le but de l'auteur de piquer notre curiosité.



En bref, c'est un roman qui pourrait nous faire nous demander si nous avons réellement progresser au cours de notre évolution ou si, au contraire, nous sommes plutôt parti vers une régression. Ce fut une lecture plus qu'excellente que je recommande à tout ceux qui aiment les dystopies et les histoires de survie. J'attends la suite avec impatience !
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Hoodoo, tome 2 : L'appel des Ténèbres

L'univers est toujours aussi passionnant que dans le premier tome. On en apprend d'ailleurs davantage à propos de certains aspects de la mythologie et je trouve qu'il devient de plus en plus intéressant. On rencontre notamment de nouveaux personnages importants mais aussi de nouveaux démons. Le bestiaire s’agrandit !

Il est également très intéressant de noter l'apparition d'une dimension plus scientifique qui complète la dimension spirituelle (et un peu "magique") qu'on a avec le culte des Motus. J'aime bien cette opposition des conceptions, on apprend ainsi à connaître les Choses par deux sons de cloches différents et c'est vraiment sympathique.



Les personnages ont bien évolué entre le début du premier tome et la fin de ce second. Surtout que les personnages ont évolué de manière intéressante et logique par rapport à leurs capacités et leurs nouvelles conditions. On apprend également à mieux connaître des personnages qu'on a fait que croiser durant le premier tome et j'ai vraiment apprécié ça.



Le style est pareil à lui-même. J'aime vraiment la plume de Manon Toulemont, une plume qui maîtrise le suspense et qui arrive à vous accrocher à ses histoires juste en quelques phrases, quand on commence on ne s'arrête plus.

Les descriptions des combats sont également très prenantes et haletantes.



Bien que l'intrigue de ce second tome soit très différente de celle du premier elle reste excellente. Justement, c'est parce qu'elle est différente qu'elle est excellente. Elle a évolué avec les personnages et c'est très agréable.

L'ambiance y est également très différente : dans ce tome-ci, Dorian n'est plus une proie, c'est un chasseur.



En bref, un second tome aussi bien que le précédent que je recommande à 200% !
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