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4/5 (sur 102 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Vigo , 1976
Biographie :

María Oruña Reinoso est une auteure espagnole.

Elle a travaillé pendant dix ans en tant qu'avocate en droit du travail.

"Le port secret" ("Puerto escondido", 2015) est son premier roman noir.
En 2020, elle publie les deuxième et troisième livres de la série, avec "Un endroit où aller" et "Là où nous fûmes invincibles".

son site : https://mariaoruna.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/Maria.Oruna.Reinoso/

Source : http://www.actes-sud.fr/contributeurs/oruna-reinoso-maria
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Bibliographie de María Oruña   (4)Voir plus

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Il reconnut immédiatement l'air mélancolique de Let her go, cette chanson de Passenger. Les paroles évoquaient l'amour irraisonné des hommes envers ce qu'ils n'ont plus.
Oliver n'avait pas besoin de cette chanson pour penser à Anna. Anna et sa longue chevelure rousse, lisse comme une ligne d'horizon du désert. Anna était une partie de son corps , il la portait en lui comme une blessure invisible à jamais tatouée sur son torse, sans espoir de cicatrisation possible. Et pourtant, les traits de son visage commençaient à se brouiller inéluctablement. La musique le renvoya à ces temps confus qu'il venait de vivre avec elle. Un passé qui semblait deja loin, comme des jours mis entre parenthèses.
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" Avant de se laisser emporter dans les bras de son père , Jana plante ses yeux dans les siens . En un éclair de seconde , elle comprend que , pour la première fois de sa vie , son père lui ment.
Chacun de nos actes , qu'il soit léger, sévère, grand ou infime , porte en lui ses conséquences. Une personnalité radicale , sournoise et dangereuse est en train de se former au plus profond d'elle- même. Rien ne pourra l'arrêter.
Sais - tu d'où vient le plus grand danger ?
De l'imprévisible."( p 132 ).
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Elle avait gardé certains réflexes de l'époque où elle suivait la piste des Allemands dans les terres reculées d'Amérique du Sud, en aventurière: elle ne tournait jamais le dos aux portes quand elle se tenait dans une pièce, elle demandait toujours une chambre au premier étage dans les hôtels, au cas où elle aurait besoin de s'enfuir précipitamment.
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Des insinuations.
Des commentaires innocents qui alimentent des théories que personne ne prend la peine de formuler clairement, lourdes de sous-entendus.
La bonne n'avait pas pi s'en prendre à Don Ignacio : elle était si menue, si fragile... Et lui, ce gaillard d'un mètre quatre-vingt-dix qui pesait dans les cent kilos... Voyons, une sardine pouvait-elle avaler une baleine ?
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"L'esprit féminin est un labyrinthe tortueux qui peut surpasser cent fois la ruse masculine . Sais - tu ce qui a le pouvoir de geler le coeur d'une femme et de la rendre impitoyable ?
L'ambition." ( p 194 )
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- Quand je pense que son assassin est à nouveau libre comme l'air. C'est insensé.
_ San Román, ce ne fut qu’un malheureux accident... comme il y en a des centaines chaque jour. On n'imagine jamais qu'une chose pareil puisse nous arriver, ni arriver à l'un de nos proches, répondit Oliver, le regard serein, sans se départir d'une certaine gravité.
- Cet homme était ivre. Il devrait être derrière les barreaux, voilà tout. Je ne crois pas à ces peines d’intérêt général. Je sais bien que le chef d'accusation retenu contre lui était l'homicide involontaire, mais quelqu’un qui prend le volant dans cet état, entre nous... Écoute, Oliver, crois-en ma longue expérience, les lâches et les assassins ont un point commun : il s'abritent derrière des lois qu'ils modèlent à leur guise.
- Tiens donc. J'aurais juré que c’était l'apanage des avocats, dit Oliver d'un ton goguenard, pour détendre un peu l’atmosphère.
Il ne tenait pas à s'appesantir sur la façon dont un jeune de vingt ans ivre mort avait renversé sa mère alors qu'elle faisait ses courses un samedi après-midi à Southefields, au sud de Londres. Le chauffard l'avait fauchée net sur le passage piéton.
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Un acte de justice permet de tourner la page ; un acte de vengeance écrit une nouvelle page.
Marylin Vos Savant
Article paru dans le Diario Montañés, le 9 juillet 2013
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Le sergent Riveiro gara sa voiture à l’entrée de la propriété. C’était un véhicule de la garde civile camouflé en berline de tourisme, sans sigles apparents de la benemérita*. Sur le mur de pierre qui entourait la maison, il remarqua une petite plaque où figurait son nom : “Villa Marine”.
Il était plutôt curieux qu’un cadavre ait été découvert à cet endroit : des dizaines de personnes passaient chaque jour devant cette villa qu’ils devaient longer pour se rendre au phare de Suances, à la plage de Los
Locos, ou ailleurs sur ce bras de terre étroit qui s’aventurait dans la mer. La maison était située à l’entrée du cap, là où finissait la plage incurvée de La Concha.
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Un court instant, sa forteresse intérieure a failli la trahir, mais le labyrinthe qui reliait son âme, son cerveau, son cœur brisé et sa colère lui a donné la force d’achever ce qu’elle avait entrepris. Si la scène devait être décrite par un rythme atroce ou une mélodie, les premiers accords de Carmina Burana résonneraient dans le salon, accompagnés de leur percussions, des vois des sopranos, des ténors et des barytons à la limite du cri apocalyptique. Leur chant deviendrait assourdissant du premier au dernier coup de hache alors que le sang d’Ignacio giclait sur les meubles, le fauteuil baroque et les carreaux de la fenêtre, abreuvant de sa source puissante le tapis de la bibliothèque ; il s’épanchait encore, tel un rideau de sang liquide et dense, lors que le silence inonda enfin la pièce.
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- Certains jours, je ne t'aime pas du tout. Quand tu me parles de mariage et que tu te montres trop insistant, par exemple, lui dit-elle en souriant.
Elle lui donne un dernier baiser sur la joue et Luis capitule. Il soupire en souriant à son tour.
- Chaque jour où tu ne m'aimeras plus, je t'aimerai pour deux, répond-il d'un air tranquille.
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