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Critiques de Marc Cantin (401)
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Tofu : Un petit panda au grand air

Un grand merci aux éditions Clair de lune et à babelio pour ce cadeau. Mes filles (10 et 14 ans) ont dévoré ce livre en deux temps trois mouvements. Il faut dire que d'une part nous aimons beaucoup les pandas et que d'autre part ce livre est « bourré » (et ras tas tam !) de qualités : magnifique couverture cartonnée, un format très agréable, couleurs pastel mais aussi un peu plus « acidulées », mines très expressives des personnages, histoire drôle, pleine de rebondissements et très instructive.



Tofu (dont la marraine est madame la maire en personne), avec son museau en forme de coeur est réellement craquant. On s'y attache dès cette couverture où il est littéralement dans les airs. Dès la page 7 l'air est assimilé à la liberté : « libre comme l'air ». Ainsi, on pense tout de suite que le « au grand air » (à l'extérieur, hors de la maison) du titre présage une quête de liberté. Tofu sera-t-il plus heureux à l'extérieur du zoo ?

Les auteurs jouent beaucoup (et fort bien) sur les mots. Ainsi, Tofu (p. 8) « n'a pas l'air dans son bol » : il semble effectivement contrarié.



Vous vous demandez peut-être s'il se donnera « des grands airs ». Nous vous invitons, très chaleureusement, à découvrir, par vous-même, cette histoire structurée en 9 chapitres aux titres tous évocateurs : 1) Zoo, boulot, dodo, 2) Un panda dans la ville, 3) Chacun cherche son panda, 4) le gang des cinq, 5) L'amour, toujours l'amour, 6) Panda au bord de la crise de nerfs, 7) Un panda dans les nuages, 8) Panda in black 9) Un panda libéré.



À noter à la fin, un dernier et sympathique clin d'oeil à l'importance de l'instruction Dans sa lettre, Tofu écrit un PS : « dézolé pour les fautes, jeu ne vé pas à l'école, moi ! »



Allez, les vacances bien méritées (et bien-aimées) arrivent dans quelques jours. C'est l'occasion rêvée pour découvrir l'aventure de Tofu.
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Moi, Félix, 10 ans, sans-papiers



C’est l’histoire d’une famille composée de 2 parents et 3 enfants et qui vivait en Afrique. L’un des 3 enfants s’appelait Félix et avait 10 ans. Un jour la guerre commença. Cette famille voulait quitter l’Afrique pour fuir la guerre. Ils décidèrent d’aller en France car ils avaient de la famille là-bas. Ils vécurent une grande aventure lors de ce voyage. Malheureusement, le père resta en Afrique afin que les enfants et leur mère restent en vie. Arrivée en France, la mère chercha un travail pour gagner de l’argent : elle s’occupait du ménage dans un restaurant. Pour les enfants c’était ennuyeux de ne rien faire. Ils se baladaient et le propriétaire les dénonça à la police car ils n’avaient pas de papier.

Que leur arrivera-t-il ?



J'ai adoré ce livre car il est rempli d'aventures, il y a beaucoup de suspense. J'ai aussi été touché quand le garçon Félix a dû quitter sa maison avec sa famille pour rester en vie. Il m'a surtout fait voyager.

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Ma mère et moi, tome 8 : Inséparables

Ces deux-là s'aiment, c'est évident.

Mais… elles vivent ensemble, et seules avec leur chat.

L'une est pré-ado (donc forcément un peu nonchalante, fourbe).

Et l'autre, c'est sa mère, plutôt cool, mais avec des principes et des exigences.

Autant dire que la cohabitation est parfois difficile.



L'album est gentiment amusant et donne un bon aperçu des ambivalences dans les relations mère-fille (amour vache, mesquinerie, action-réaction...).

Gags sur deux pages, recto-verso pour ménager la surprise de la chute (que l'on voit souvent venir).

Les dessins sont craquants, je me régale des visages, expressions et des détails dans la déco du home sweet home.



Moins profond que les premiers 'Lou !' (J. Neel).

Donc pour les très jeunes ados - plutôt les filles ?



▪️ Merci à 'Lire à la Plage' pour les découvertes qu'on peut y faire !
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Ma mère et moi, tome 1 : Chaud devant !

Des scènes de la vie quotidienne d'une mère d'aujourd'hui, cool souvent, protectrice toujours, et de sa fille adolescente, cool aussi, gaffeuse, amoureuse, râleuse, bref adolescente.



Ce n'est pas forcément à mourir de rire mais on peut, au détour d'une planche, esquisser un sourire en se reconnaissant dans une remarque, une posture, une situation.

C'est frais, tonique, pétillant, moderne. A lire pour se détendre.
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Wally Doyle et le passe-mémoire

Le père de Wally a disparu quand le petit garçon avait six ans, sa mère l'a abandonné pour se remarier et l'a confié à ses grands-parents. Ceux-ci sont gentils avec lui, Wally participe aux menus travaux de la ferme, mais cette vie manque un peu de fun pour un enfant de dix ans. Une belle rencontre avec une renarde va pimenter cette existence bien morne. Les nuits de Wally deviennent riches en aventures, il a quelques adversaires à affronter et des épreuves à surmonter pour grandir et sortir des ténèbres de cette vie d'enfant abandonné. Sa nouvelle amie l'aide mais, victime de sa mauvaise réputation de voleuse de poules, elle ajoute bien malgré elle des difficultés à leurs péripéties.



Cet album est à la fois un conte cruel et une belle histoire d'amitié et d'aventure mâtinée de fantastique.

Pas de temps morts, des aventures trépidantes sur plus de 150 pages, une intrigue avec des gentils et des méchants mais suffisamment complexe pour faire réfléchir et perturber, tout en restant très accessible aux enfants dès huit-neuf ans. Beaucoup d'humour aussi, notamment dans les dessins (bosses roses et yeux en croix à gogo suite aux bastons). Le graphisme rappelle un peu celui de Joan Sfar. J'ai apprécié l'alternance des teintes lorsque la vie de Wally change, passant de l'obscurité à la lumière. La version initiale de l'album était en noir & blanc, je ne sais pas comment ce contraste y était rendu.



Merci à Laurence pour cette découverte. Je ne connaissais pas cette facette de Marc Cantin - scénariste de BD - n'ayant lu que quelques uns de ses romans jeunesse.
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Nous ne serons plus jamais les mêmes

Je remercie Rageot Editeur pour l'envoi, via net galley, du roman : ne serons plus jamais les mêmes de Marc Cantin.

Une tempête oblige Shanna et son frère à accoster la petite île de Pointe-au-Bec.

Dans l’unique auberge, ils découvrent des habitants sidérés par l’annonce d’un désastre planétaire : une mousse bleue envahit les villes, étouffant tous les humains sur son passage... sans qu’on n’en connaisse la cause.

À terre, Noa, l’ex-petit ami de Shanna, tente d’échapper au fléau parmi des survivants prêts à tout et des ados emprisonnés qui espèrent profiter de la situation.

Shanna, elle, s’inquiète de plus en plus : reverra-t-elle sa famille un jour ?

Je suis une grande lectrice de roman jeunesse, y compris apocalyptique.

Malheureusement, et à mon grand regret, je n'ai pas réussi à accrocher avec Nous ne serons plus jamais les mêmes. Mais alors, vraiment pas !

Je n'ai pas été convaincue par cette histoire de mousse bleue, un champignon qui dévore tout ou presque sur son passage sauf certains matières telle que le bois. C'est original qu'il soit bleu, certes..

La terre se rebelle après l'excès de goudron un peu partout, elle souhaite que la nature reprenne ses droits.

L'idée est bonne, après tout pourquoi pas, mais j'ai eu du mal à y croire.

Le thème de l'écologie est pourtant bien traité, l'auteur fait comprendre qu'il faut protéger la nature avant qu'il ne soit trop tard. Il y a des bonnes idées dans ce roman.

Malheureusement, les personnages m'ont laissé totalement indifférente.

Shanna est une chouette jeune fille de 15 ans, qui au début de l'histoire vient de vivre un chagrin d'amour. Elle est déboussolée, plutôt touchante mais je ne peux pas dire que je l'ai apprécié plus que ça. En fait, je l'ai trouvé plus agaçante qu'autre chose au fur et à mesure que les pages se tournent.

Pareil pour son grand frère, ou les autres personnages présentés dans ce roman au fur et à mesure que les pages se tournent. Aucun ne m'a convaincu, touché ou réellement plu.

Leur sort ne m'a pas intéressé plus que ça. J'ai lu ce roman en me demandant si j'allais réussir à le finir.

Je rappelle néanmoins que c'est un roman pour ados, j'ai passé l'âge même si j'adore encore en lire. Toutefois, parfois, ça ne passe pas.

Ce n'est pas un mauvais roman, il n'est juste pas pour moi. Il y a une suite, que je ne lirais évidemment pas, sur ce coup là je passerai mon tour.

Mon avis est très mitigé, d'où le seulement deux étoiles et demie.
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Nous ne serons plus jamais les mêmes

Une couleur bleue envahit le paysage de la Terre, personne ne semble s'inquéter de ce voile azuré qu'on retrouve dans tous les coins des villes du monde. Mais un jour, une tempête éclate et une mousse bleue s'attaque aux humains.

J'ai beaucoup aimé ce roman polyphonique, les différents personnages sont introduits petit à petit. On revient souvent à Shanna et à Noa, deux jeunes de Greenwood. Ils ont une forte personnalité même s'ils ont l'air perdu au début. Au coeur de la tempête, Shanna se trouve sur un voilier avec son frère, Aron et son ami.

J'enchaine avec les romans apocalyptiques, presqu'un hasard... Mais ils sont différents ! Cette histoire est prenante ; en passant par les différents personnages, on avance dans l'intrigue de plusieurs points de vue différents dans cette terre dévastée. Bien sûr, il ne s'agit pas uniquement de découvrir un monde post-apocalyptique. Il va y avoir de l'action, de l'émotion et j'attends impatiemment le deuxième tome (un extrait à la fin de ce premier tome).

(J'aime beaucoup le bleu de la couverture même si ce n'est pas exactement ce bleu que j'imaginais mais qu'importe... :) )

#Nousneseronsplusjamaislesmemes #NetgalleyFrance
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Les meilleurs ennemis, tome 2 : Comme un po..

Le titre de ce livre est bien choisi et révèle bien ce qui peut se passer dans une communauté classe-village entre les enfants. Chacun y a un rôle : le petit garçon sensible défendu par ses meilleurs copains, la peste de service et ses sbires qui, elle, nage à la perfection pendant que le petit Hugo galère parce que Lundi, y a piscine et qu’il ne sait pas nager. Divers thèmes exploitables donc : les querelles, le mensonge, la moquerie.

L’auteur semble avoir de l’humour et le fait très bien passer dans la présentation des héros de l’histoire : Carla et ses copines et ce pourquoi elles méprisent les garçons, Hugo et ses copains et ce pourquoi ils méprisent les filles. Il le communique également dans la présentation qu’il fait de lui-même et celle de l’illustrateur, toutefois, l’histoire aurait pu regorger de cet humour et donner du relief à une histoire d’enfant ne sachant pas nager, histoire banale. Proche de la réalité de la vie des enfants, cette histoire ne manquera pas de leur plaire.

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Wally Doyle et le passe-mémoire

Wally est un jeune garçon qui vit chez ses grand-parents depuis que son père a disparu. Un jour, il rencontre une renarde avec laquelle il va se lier d'amitié. Ils vont tomber sur le chasseur puis se promener au manoir pour voir la mère de Wally...

Une histoire avec des aventures mais je n'ai pas trop apprécié. Peut-être est-ce le fait que la mère de Wally ne soit pas une vraie mère et qu'elle n'éprouve pas de sentiments pour son fils. Ce genre d'histoire de famille ne met pas trop de baume au coeur. Ma fille a bien aimé pourtant, peut-être grâce aux héros, très gentils et d'une belle fin.
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Cerise et Garou, tome 1 : Qui a peur du mécha..

Bonne idée que ces personnages tirés des contes, ce petit loup bien gentil, espiègle et qui aimerait parfois être une véritable bête féroce, Cerise la petite fille au cheveux rouge gâtée par une grand mère qui lui fait de très bonnes galettes, l’ogre un peu benêt et tous leurs amis, la sorcière, la momie… Le graphisme est simple et dynamique, coloré et vivant, dans un registre entre l’album pour enfant et la bande dessinée d’humour à la petit Spirou.

Mais passé les deux premiers gags, on retrouve toujours un peu la même chose et c’est là que je suis un peu déçu, l’invention de ce monde est originale et poétique et formidable pour un jeune public, mais la forme de bande dessinée et les gags d’humour noir pour enfants semble viser un public plus âgé, on retombe dans l’humour répétitif et déjà vu des milliers de fois (genre “Leonard est un génie” qui ne me font plus du tout rire). J’aurais préféré qu’on reste dans l’univers enfantin des albums jeunesse, ou que l’humour soit plus subtil et plus original, qu’il soit juste à la hauteur de l’idée et du graphisme.
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L'enfant du trottoir d'en face

Dans un quartier populaire de Bogota, Jaime attend tous les jours le retour de sa mère, prostituée et droguée. Il en profite pour observer son voisin, un "gringo" venu de France. Entre ces deux êtres que tout semblait opposer, des liens forts vont se créer...

J'ai adoré ce roman jeunesse, découvrir la vie en Colombie à travers les yeux de Jaime, naïf mais débrouillard, avec tout ce qu'elle comporte de difficile (la pauvreté, les gangs des bidonvilles, les farcs, les guérilleros...) mais aussi de positif avec l'optimisme et la joie de vivre de ses habitants.

La tendre complicité qui unit ce jeune garçon et cet "étranger" donne un récit plein de sensibilité et pudeur.

Un vrai coup de cœur !
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Léo & Lola, tome 1 : On s'aime trop !

Comme Max & Lili, Tom-Tom & Nana, Sylvain & Sylvette, et tant d'autres duos de la littérature jeunesse, Léo & Lola sont frère-soeur et doivent cohabiter, pas de bol.

[Aparté : tiens, le prénom du petit garçon est placé en premier dans tous ces titres, et quelques autres de littérature jeunesse... passons]

Comme la plupart des frère-soeur, ils s'entendent comme chien et chat. Tout est prétexte à mesquinerie, bagarre - notamment la terrible frontière du milieu à l'arrière de la voiture. Gare aux coudes, mains, pieds qui s'aventurent en territoire ennemi... Et quand l'un s'ennuie, il cherche l'autre et le trouve. Alors ça finit en cris, voire en hurlements.

Bref, du vécu d'actualité ou de nos jeunes années.



La quatrième de couverture annonce la couleur : cette bande dessinée s'adresse aux enfants qui débutent en lecture. Le texte est en effet simple, son graphisme est agréable et épuré, largement moins speed que celui de Tom-Tom et Nana. Les aventures des deux tornades trouveront forcément écho auprès des heureux membres d'une fratrie.

Les parents, en revanche, pourront s'étonner et être jaloux de ces adultes qui restent étonnamment patients et zen, sont doués pour faire diversion, alors que la plupart auraient explosé depuis longtemps, il me semble...



Gentil, amusant, 'comme à la maison'. Un bon moyen d'entrer dans la lecture et la BD.



--- 7 tomes parus à ce jour, à découvrir dès 6-7 ans.
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Ma mère et moi, tome 5 : Ça déménage !

Ah les relations mère-fille ! Il en faut du courage pour élever seule son enfant. Attention ! Je n’ai pas dit que Cloé était une sale gosse ! Juste une jeune ado qui a son point de vue qui diffère sensiblement de celui de sa mère…

Un exemple valant mieux qu’un long discours : Maman exige que Cloé, pressée de sortir, range d’abord le b… qui règne dans sa chambre. Evidemment, cela contrarie la jeune pousse qui avait de tout autres projets. Heureusement, cette enfant ne manque pas de ressources et arrive à faire craquer sa mère en la suppliant de sa voix la plus larmoyante de la laisser sortir car elle a un rendez-vous avec Jérémyyyy ! Promis juré ! A son retour elle fera tout ce que maman veut… Mais à peine hors de l’appartement, elle sort son GSM et se vante d’avoir réussi à mentir à sa mère en l’émouvant. Cloé a oublié que les murs ont des oreilles… (La suite de cette histoire au prochain épisode.)



Critique :



J’adore cette série que je me suis mis à lire après avoir acheté quelques exemplaires à glisser entre les mains de mes élèves filles. Devant le plaisir évident que leur procurait cette lecture, quelques garçons, même des petits machos, ont voulu lire ces BD « pour filles ». Ils se sont bien marrés, mais évidemment, lorsque je leur ai demandé s’ils avaient aimé, ces messieurs se sont lancés dans des : « Bof ! Pas terrible ! C’est nul ! C’est vraiment pour les filles ! »

Ok ! Message reçu ! J’ai relevé le nom de tous ceux qui trouvaient que les histoires étaient nulles et leur ai interdit d’encore emprunter ces BD… Il y en a qui ont trouvé la mesure à l’image de leur instituteur : parfaitement injuste !

Après un petit débat, la plupart ont reconnu que cette bande dessinée n’était pas « si mal que ça » ! Ceux-là ont obtenu le droit d’emprunter les BD « Ma mère et moi »… Pendant que les filles criaient à l’injustice car elles estimaient que la plupart des bandes dessinées étaient avant tout destinées aux garçons et que celles-là, il fallait les leur laisser en priorité. Il a fallu que je me livre à un chantage abominable pour mettre un terme à cette discussion : « Si j’entends encore une seule remarque, je note le nom de celui ou de celle qui l’émet et je lui interdis l’accès à cette série pour trois mois ! »

Remède radical. 😊



PS : Contrairement à ce qu’indique la base de données de Babelio, il n’y a pas 80 pages, mais seulement 40 !

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Wally Doyle et le passe-mémoire

Depuis que son père a disparu, Le pauvre Wally Doyle vit chez les parents de sa mère pendant que celle-ci vit au château du baron dans l’espoir de se remarier avec lui. On évolue dans un univers un peu gothique, ambiance XIX siècle vaguement définie, un peu de magie, une renarde qui parle… Wally Doyle et le passe-mémoire est un joli conte fantastique, une histoire touchante avec des personnages très attachants.

Le récit est simple, facile à suivre, le monstre ne fait pas vraiment peur, et pourtant, son pouvoir est terrible, mais le plus dur dans cette histoire, c’est la désillusion. Wally Doyle va-t-il retrouver son père, ses parents vont-ils se remettre ensemble…

Le graphisme se rapprochant de celui de Renaud Dillies, s’accorde avec le récit, gai, tendre et tragique à la fois. Le personnage de la renarde vient y ajouter de l'espièglerie et de l’énergie. Du même duo, j’avais lu Cerise et Garou, qui, dans un humour assez répétitif, ne m’avait pas vraiment emballé, ici, dans un récit plus long, plus grave, où le fantastique laisse sa part aux rêves et aux cauchemars, cela fonctionne bien mieux, plus de poésie, plus d’inventions, et plus de plaisir.

Une lecture bien sympathique.
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Azami : Le coeur en deux

La première fois que j'ai tenu Azami entre les mains, l'illustration m'a immédiatement séduite au point de vouloir le lire sur le champ. Sur le moment, un sourire s'est affiché sur mon visage, car j'étais ravie de recevoir ce petit roman. Toute la journée, je l'ai gardé à proximité afin de pouvoir jeter un oeil dessus puisque j'ai eu un coup de foudre pour la couverture. Je la trouve tellement jolie. Bref, je n'avais qu'une envie : plonger immédiatement dedans. En effet, les Éditions Nathan est une maison que j'aime énormément car je n'ai jamais été déçue par leur catalogue. Certains des ouvrages proposés ont une grande place dans mon coeur... Azami ne fait pas exception à la règle !



Élevée essentiellement par sa grand-mère au pied du mont Kaïdo, Azami est japonaise de naissance. Elle aime les traditions, en particulier parce qu'elle a été éduquée ainsi. La jeune fille pense aux vacances, des moments de rigolades avec ses amies mais voilà que son père lui propose de l'accompagner en France plus particulièrement à Paris. Ce dernier lui explique qu'ils seront hébergés chez des amis - et que ces personnes ont une fille du même âge qu'elle. Sous l'annonce, faut bien reconnaître que la jeune asiatique est ravie de ce voyage jusqu'au moment où elle reçoit une photo de Myo sur son portable. Myo, parisienne, qui a hâte de la rencontrer car elles partageront la même chambre sur Paris...



Sur la quatrième de couverture, il est indiqué qu'Azami peut se lire dès 11 ans. Du haut de mes trente printemps, je ne me suis pas sentie vieille pour cette découverte. Bien au contraire, c'était ce qui me fallait pour me requinquer. Autant être franche, j'ai littéralement dévoré ce petit bouquin... Il est vrai que l'histoire est simple, les auteurs vont à l'essentiel, le récit est condensé mais qu'importe car la mayonnaise a prise dès les premiers mots.



Marc Cantin ainsi qu'Isabel Lopez se focalisent essentiellement sur la jeune Azami débarquant dans un pays qu'elle ne connaît pas. La rencontre avec Myo sera un choc... Sur de nombreux points, elles sont à l'opposé l'une de l'autre, ce qui nous amène à une histoire fondée sur la différence. Différence, qu'elle soit culturelle, physique, mentale...



En effet, Azami a reçu une éducation stricte, avec des valeurs, des principes. Elle est réfléchie, sage et surtout modeste, autant dans sa façon de se vêtir ou de parler. Le respect est une qualité, qui est très profondément ancrée en elle. A l'inverse, citadine depuis le début, Myo est délurée, extravertie. Elle a un comportement sans gêne, irrespectueuse... Un vrai choc culturel autant pour l'une que pour l'autre. Deux personnages qui ne semblent n'avoir rien en commun, mais auquel on s'attache. C'est la magie des mots. Merci aux auteurs ! ;)



Azami est mon petit bijou,

ma petite bulle d'oxygène que je recommande chaudement.



La différence n'est pas une tare mais beaucoup ont encore du mal à le comprendre. Je le remarque au quotidien. Lorsqu'on n'entre pas dans la norme, on est montré du doigt comme des pestiférés parce qu'on est différent. Pourtant à mes yeux, ce n'est pas un mal, c'est une richesse. Cela permet d'apprendre, de comprendre et de s'enrichir intérieurement. Malheureusement, ceux que je croise, sont très loin de partager ma vision des choses. D'ailleurs, un de mes voisins est juste un abruti fini pour ne pas voir que sous mes kilos (ou ma couleur de peau), je suis une personne riche, et que j'ai beaucoup à partager. A vrai dire, tant pis pour lui, il quittera la terre avec ces préjugés, et gardera sa connerie jusqu'au bout. Alors que moi, j'aurai appris des autres avec plaisir.



Au-delà d'un message véhiculé par les romanciers, l'humour est au rendez-vous grâce à la grand-mère. Obâsan est une manie mystérieuse, des croyances particulières notamment sur le sujet des offrandes. Elle est à mourir de rire lorsqu'elle correspond avec sa petite fille. Je vous promets que ça vaut le détour. Faut juste ne pas la laisser à proximité d'un ordinateur, c'est à vos risques et périls :P



Les personnages sont des crèmes, l'histoire elle-même est mignonne, tous les ingrédients d'un bon livre sont réunis à mes yeux. C'est la première fois que je lisais un poche de cette maison, et je suis charmée... Une écriture simple, fluide, aucune lourdeur, car nous allons à l'essentiel. Une lecture idéale pour les plus jeunes, comme les plus grands. Cette rencontre avec Azami fut un plaisir. Conquise comme je suis, j'ai craqué pour d'autres ouvrages de cette collection. Celui-ci a tout pour plaire, alors pourquoi pas tenter de nouvelles aventures... ?!



De Kaïdo à Paris, un voyage qui va changer la vie d'Azami...

C'est certain, croyez-moi !



« Voyager, c'est accepter les différences... »
Lien : http://bookmetiboux.blogspot..
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Ma mère et moi, tome 2 : Telle mère, telle fille

Cloé vit seule avec sa maman… et leur chat ! Il arrive que la petite « n’ait plus rien à se mettre », alors, elle emprunte des vêtements à sa maman, sans le lui demander, histoire de ne pas la traumatiser. Ah, oui ! Ce serait bien si maman pouvait lui refiler quelques billets pour… aller s’acheter des fringues !

La hantise de Cloé, enfin, une de ses hantises, c’est de voir un homme débarquer dans la maison, alors quand elle découvre un rasoir électrique, c’est la panique !

Quand la prof de Cloé la convoque en compagnie de sa maman, cette dernière se demande quelle peut bien en être la raison. Cloé est moins pressée de découvrir ce que la maîtresse a à leur dire…



Critique :



J’ai entrepris d’acheter la série « Ma mère et moi » pour fournir des bandes dessinées aux filles qui se plaignaient qu’il y avait trop de BD pour les garçons et pas grand-chose qui leur parle vraiment. Avec cette série, j’ai eu la main heureuse puisqu’elle répond tout-à-fait aux attentes des élèves de dix douze ans (et peut-être un peu plus, mais, en tant qu’instituteur je ne gère pas les plus « vieilles »).

Les histoires paraissent crédibles à ces petites demoiselles qui apprécient les scénarios pleins d’humour et les dessins très expressifs. Pas une seule critique négative n’est parvenue jusqu’à mes oreilles, ce qui est plutôt rare !

Ah ! Encore un détail : plusieurs garçons ont lu ces BD en cachette, comme s’ils commettaient un acte délictueux ! Je les ai vus se gondoler plus d’une fois, mais il suffisait que je leur demande : « Alors, cette BD t’a plu ? » pour m’entendre répondre « Pff ! C’est nul ! C’est pour les filles ! »

Oui, vous avez bien lu : c’est nul, c’est pour les filles ! Comme quoi, on peut à peine entrer dans l’adolescence et être déjà bourré de préjugés.

Encore une phrase de garçon : « Allez ! M’sieur ! S’il vous plaît, ne dites rien aux autres ! »

J’ai promis de me taire, mais j’ai passé un deal avec lui : « Ok ! Mais en échange, tu vas lire tous les autres albums de la série ! Et je t’interroge pour vérifier ! Rassure-toi ce sera pendant la récré pour qu’il n’y ait pas de témoins. » Sa réaction : « Mais m’sieur, c’est pas possible ! Pendant la récré, il y a foot ! » Ma réponse : « Désolé, c’est non négociable ! »

Il a accepté la transaction ! … Mais je ne l’ai plus vu rigoler car… il emmenait les livres à la maison, trop peur de la réaction des autres s’il les lisait en classe !

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Pas facile d'être une star

Ayant fait le tri dans la bibliothèque de mon fils, j'ai retrouvé plusieurs romans jeunesse dont Pas facile d'être une star de Marc Cantin. J'ai un bon souvenir de cet auteur, toutefois je ne me souvenais pas du tout de ce roman jeunesse.

Pas facile d'être une star ne raconte pas la vie de star d'une petite fille, mais plutôt ses nombreux mensonges !

Karell, des mensonges, elle en dit à la pelle ! Elle ne sait pas ouvrir la bouche pour dire la vérité, tout est embellit, et cela prête parfois à confusion.

Cela peut amuser le jeune lecteur toutefois là, je trouve que c'est trop.

Heureusement, un adulte va lui jouer un tour qui va lui permettre de remettre les pieds sur terre !

J'ai trouvé l'histoire sympathique assez moyenne. Karell est épuisante à mentir sans cesse, je n'ai pas du tout accroché avec ce personnage, elle en fait trop.

Et puis, mine de rien ce roman date de 2000 et je trouve qu'il a un peu vieillit. Il est vrai qu'en presque 20 ans, les enfants ont beaucoup changé. Je ne suis pas certaine que cet ouvrage les captivera.

Pas facile d'être une star est un roman jeunesse qui ne m'a pas convaincu, je ne mets que deux étoiles et demie, pas plus.
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L'enfant du trottoir d'en face

Une amitié étonnante et émouvante entre Jaime petit colombien vivant dans les quartiers pauvres de Bogota et un français qui a suivi son épouse revenue sur sa terre natale. Ils sont voisins et peu à peu ils vont s'apprivoiser et le "gringo" va découvrir un pays rude mais attachant.

Très jolie escapade en terre colombienne avec un petit héros très positif malgré des conditions de vie difficiles dans un pays marqué par les exactions des milices paramilitaires et où les guérilleros Farc sont toujours en rébellion malgré un semblant de statu quo.

Dépaysant, émouvant et instructif. A lire !!!
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Ma mère et moi, tome 8 : Inséparables

Une mère qui vit seule avec sa fille. Elles s’adorent mais une pré-ado avec des désirs propres à son âge ne rencontre pas toujours la bénédiction de sa mother. Quant à celle-ci être séparée de sa fille trois jours ! Non, mais ! Vous réalisez ? Trois journées entières ! Mais elle va mouriiiiir ! Remarquez qu’il y aurait bien une solution pour éviter cette séparation…



Critique ;



Une fois de plus les enfants se délectent avec cette bande dessinée (certains adultes aussi). Le graphisme ne plaira pas nécessairement aux amateurs de BD plus classiques. Pour ma part, je trouve tout cela très expressif et les élèves sont loin de s’en plaindre, bien au contraire. Les situations correspondent parfaitement à des vécus.

A offrir certainement à une fille entre dix et treize ans, voire à certaines mamans qui retrouveront là certaines scènes proches de leur vécu.

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Moi, Félix, 10 ans, sans-papiers

Un livre écrit à la première personne et au présent, divisé en quatre parties faciles à lire. Quelques mots liés à la culture ivoirienne sont explicités dans un mini-glossaire en fin d’ouvrage. On y suit le destin d’un garçon ambitieux et volontaire qui compense la tristesse de quitter son pays par les perspectives offertes par la France : leur émerveillement lorsqu’ils parviennent, de nuit et sous la pluie, en rade de Brest et qu’ils aperçoivent le « château » par un hublot étroit est symptomatique. Bien entendu, la (dure) réalité exercera régulièrement ses rappels à l’ordre et viendra ternir leur enthousiasme, mais tous, et Félix en particulier, demeurent confiants en l’avenir. Après tout, ils n’ont guère que ça, avec l’espoir que, une fois installés, ils puissent faire venir leur père sur cette terre de libertés. Néanmoins, le spectre de la reconduite à la frontière est de plus en plus lourd et il suffira d’une petite imprudence pour que tout le monde tombe dans les rets de la police. Tout le monde, sauf Félix, sur qui repose la dernière chance de la famille. Elle passe par un voyage en train jusqu’à Rennes qui ne sera pas de tout repos. Félix y sera confronté à quelques individus peu tolérants et y laissera ses derniers espoirs.







Malgré une fin un peu trop jolie, qui tranche avec le reste – à l’opposé du remarquable et poignant Rêves amers – ce livre délivre une belle leçon d’opportunisme et de respect, ne cherchant jamais à stigmatiser les comportements déviants, le racisme ordinaire et l’intolérance. Ni Félix ni sa famille ne viennent jamais se plaindre des difficultés de s’établir, de la nécessité de trouver des papiers et de régulariser leur situation : ils font avec, trop heureux d’être dans un pays qui leur évite des conditions de vie inhumaines, même si la Côte d’Ivoire, avec ses contes immémoriaux, son climat et ses paysages, demeure à jamais dans leur cœur.



Tout à fait accessible à des enfants sachant bien lire.
Lien : http://journal-de-vance.over..
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