Comme pour l'arc de l'étoile, les travaux de l'arc du Carrousel commencèrent en juillet 1806 sous la direction de Percier et Fontaine, avec la participation de l'architecte Vivant Denon.
Le Petit-Pont
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On y percevait un péage ; les saltimbanques, les montreurs d'ours et de singes savants qui se rendaient au palais royal de la Cité étaient exemptés à condition qu'ils fassent exécuter quelques tours à leurs animaux, afin de prouver qu'il s'agissait bien d'animaux savants. Cela s'appelait "payer en monnaie de singe".
La tradition des bouquinistes est très ancienne à Paris. Il semblerait que les premiers aient été des marchands ambulants, des colporteurs proposent dans les rues des livres d'occasion dans des paniers d'osier suspendus à leur cou. Une ordonnance de 1578, au début du règne d'Henri III, les obligea à se fixer, mais ce n'est qu'au début du XVIIe siècle, en 1619, que les bouquinistes s'implantèrent sur les quais, et plus exactement sur le pont Neuf, où les petits hémicycles qui surmontent les piles offraient des retraits commodes.
Depuis les origines de la ville la blanchissage s'effectuait sur les bords de la Seine. Ce n'est qu'à la fin du Moyen Age, au moment où Paris devient une ville importante, qu'apparaissent les premiers bateaux-lavoirs et que le blanchissage s'organise entre les mains d'une véritable corporation.
Les bateaux-lavoirs sont d'abord de simple "bachots" ou "barges" à fond plat, installés à des emplacements délimités par le Prévôt de Paris, et plus ou moins protégés des intempéries par des toitures de planche ou de chaume.
Les emplacements sont concédés par l'autorité municipale à des gens pauvres "afin qu'ils puissent gagner leur pain par cette industrie".
En 1789, on comptait environ quatre-vingt bateaux-lavoirs installés pour l'essentiel sur les berges situées en rive droite, les mieux exposées.
La ménagerie du Jardin des Plantes, proche du quai Saint Bernard, à l'angle de la rue Cuvier, fut créée par un décret de 1793. On y installa la première girafe que l'on ait vue en France, offerte à Charles X par Mehemet Ali en 1826.
Le quai de la Rapée :
Ce quai doit son nom à la présence, dès le XVIe siècle d'une maison de campagne, dite "Hôtel de La Rapée". Jean-Baptiste La Rapée était Commissaire général aux Armées sous Louis XIV. Ce quai fut pendant plusieurs siècles et jusqu'aux années 1900, l'un des plus importants ports aux bois de Paris : planches, bois de charpente, et bois à brûler.
Sur la rive gauche, les travaux de l'époque napoléonienne furent essentiellement concentrés autour du Luxembourg et de Saint-Germain-des-Prés.