Citations de Marc Levy (4772)
L'amitie n'est jamais innocente entre deux êtres qui ne sont pas du même sexe.
Tu sais, les coups de foudre, ça n'existe que dans les livres. Dans la vraie vie, les setiments se contruisent aussi lentement que l'on battit sa maison, pierre après pierre.
Croyez moi, dans une histoire d'amour il faut savoir partir avant qu'il soit trop tard, dans mon cas "avant qu'il soit trop tard" consisterait à ne pas déclarer ..
Et puis les plus beaux sentiments finissent par s'user, tout s'avilit
Reine contempla dans la bibliothèque le dos de couverture de l'un de ses albums. Quelques lignes de nostalgie venaient de s'écrire dans ses yeux.
- Parce que ma vie est derrière moi ! Alors ne fais rien ou fais tout ! Pas de tricherie, pas de faux-semblant et, surtout, pas de compromis !
Zofia entrelaçait les franges du tapis entre ses doigts. Reine lui adressa une regard de tendresse et caressa ses cheveux.
- Bon, ne fais pas cette tête-là, il paraît que de temps en temps les histoire d'amour finissent bien ! Allez, assez de mots usés, je n'ose même pas regarder ma montre.
Zofia referma doucement la porte et grimpa chez elle. Mathilde dormait d'un sommeil d'ange.
Les hommes compliquent toujours tout. Fais attention, le cœur finit par se déchirer quand on le tiraille trop.
L'extrême richesse des uns est responsable de la pauvreté des autres
Je n'imaginais pas pouvoir aimer comme je l'ai aimée.J'ai cru à elle comme on croit à un rêve.Quand il s'est évanoui,j'ai disparu avec lui.Je pensais agir par courage,par abnégation mais j'aurais pu refuser d'entendre tous ceux qui m'ordonnaient de ne pas la revoir.
- Et toi, qu'est-ce que tu voudras faire après la guerre ?
- Faire le tour de la Corse à moto, avec la plus belle gonzesse du monde accrochée à ma taille.
Tu vois, c'est l'histoire d'un curé qui se prive de manger pour sauver un Arabe, d'un Arabe qui sauve un Juif en lui donnant encore une raison de croire, d'un Juif qui tient l'Arabe au creux de ses bras, tandis qu'il va mourir, en attendant son tour ; tu vois, c'est l'histoire du monde des hommes avec ses moments de merveilles insoupçonnées.
Je meurs pour la France et pour une humanité meilleure.
Se sentir anonyme auprès des gens qui vous côtoient est une souffrance bien plus importante qu'on ne le suppose, c'est comme si on était invisible.
Je l'ai dit, l'humilité pour un scientifique est d'accepter que rien ne soit impossible.
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
Pourquoi privilégier ce qui n'existe plus au détriment de tout ce qui est là? Pourquoi donner plus d'importance à ce qui ne va pas au lieu d'aimer tout ce qui va?
J'écris parce que chaque fois que je parle d'elle, elle est là, comme une ombre fidèle. Je ne sentirai plus jamais l'odeur de sa peau quand elle dormait collée à moi, je n'entendrai plus ses éclats de rire quand elle riait de mes maladresses, je ne la verrai plus fouiller la terre à la recherche d'un trésor, ni jamais plus manger ces friandises qu'elle avalait comme si on allait les lui confisquer, mais j'ai mille souvenirs d'elle et mille souvenirs de nous. Il me suffit de fermer les paupières pour qu'elle réapparaisse.
Le temps n'efface pas tout, certains instants restent intacts en nos mémoires, sans que l'on sache pourquoi ceux-là plus que d'autres.
C'est en regardant les objets du quotidien, tel un couteau à beurre, que l'on se rend compte que quelqu'un est parti et qu'il ne reviendra plus ; un stupide couteau à beurre qui taille à jamais des tranches de solitude dans votre vie.
- Se peut-il vraiment qu'une cicatrice vieille de quinze ans se rouvre aussi promptement qu'une couture qu'on arrache ? Les traces des amours mortes ne s'effacent-elles donc jamais ?
Finalement, le bonheur, n'est-ce pas ce après quoi nous courons tous sans être jamais vraiment capables de le reconnaître ?