Citations de Marc Levy (4773)
Nous sommes victimes d'un tyran et de ceux qui soutiennent son régime, et pourtant nous sommes perçus comme des envahisseurs.
Elle marche lentement pour profiter de ce moment rien qu’à elle, aussi court soit-il, son sas comme elle dit, parce que nommer les choses les fait exister.
Il faut accepter sa vie pour ce qu'elle est et cesser de faire semblant.
" Certains moments ont un goût d'éternité. "
" On rêve d’un idéal, on le prie, on l’appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable... "
" Il y a ceux qui voient les choses telles quelles sont et qui se demandent pourquoi. Moi je les vois telles qu'elles pourraient être et je me dis pourquoi pas ! "
" Aimer ce n’est pas renoncer à sa liberté, c’est lui donner un sens. "
Le temps est de l'amour et l'amour vit du temps qu'on lui accorde.
Il existe un âge où la mémoire visuelle que nous gardons de nos parents se fige, comme si l'amour nous interdisait le souvenir de les avoir vus vieillir.
À très vite, même si quand on espère l'autre, le temps semble vieillir et marcher à pas lents.
- Vous trouvez qu'il n'y a pas assez de drames dans la vraie vie, que les gens ne sont pas suffisamment accablés de malheurs, de mensonges, de lâchetés et de mesquineries, vous voulez en rajouter ? Perdre leur temps à leur raconter des histoires qui finissent mal ?
-Cette Camille n'avait donc rien compris.
-Compris quoi ?
-Que dans tes silences tu l'écoutais et que dans tes regards perdus tu ne voyais qu'elle ? Elle n'a rien vu de l'homme que tu es, ta délicatesse, ta curiosité, elle est passée à côté de cette lumière qui jaillit de tes yeux ? Que voulait-elle...
- Et puis un jour, j'en ai eu assez. J'ai accepté la vie pour ce qu'elle m'offrait au lieu de la détester pour ce qu'elle n'avait pas voulu me donner. Reste un manque que je ne comblerai pas, et une question : est-ce qu'il m'aurait aimé ?
- Je ne posséderai jamais la femme que tu es devenue, mais je vois que je garderai toujours une part de l'élève que tu as été.
- Tu as dit que c'était après ma naissance que les choses s'étaient gâtées entre vous, c'est à cause de moi que vous vous êtes séparés ?
- C'est à cause de nous. On s'habitue à tout, y compris à l'autre, erreur fatale. Lorsque j'avais ton âge, je m'étais juré de ne jamais ressembler à ces hommes qui oublient la passion des premiers jours, celle qui les animait durant les premiers mois ou les premières années d'une histoire. Et pourtant, ta mère et moi avons oublié. Nous nous sommes peu à peu éloignés, sans prendre garde à la distance qui s'installait. La tendresse a disparu et avec elle les petits gestes du quotidien qui sont bien plus importants qu'on ne l'admet.
Le destin n'est rien d'autre que la Somme des choix que l'ont fait.
De cette incroyable aventure étaient nés un amour que je ne soupçonnais pas et une vraie amitié.
- Le vide et son ami le temps! conclut-il, joyeux. Quelle étrange notion que le vide. Le vide est empli de choses qui nous sont invisibles. Quant au temps qui passe et qui change tout, il modifie la course des étoiles, berce le cosmos d'un mouvement permanent. C'est lui qui anime la gigantesque araignée de la vie qui se promène sur la toile de l'Univers.
A dix ans elle avait déjà compris qu'écouter la parole des politiques était une source d'ennuis terrible et une perte de temps. Pour Janice, les politiciens étaient à la société ce que les marabouts sont à la médecine.
Le moment n'est plus de rêver à demain. À ton âge, demain c'est aujourd'hui ; et, au mien, comme tu as pu le constater, aujourd'hui est devenu hier.