Citations de Marc Levy (4773)
" Son père, ironisant un jour sur la vacuité du monde virtuel où elle passait bien trop de temps à son goût, lui avait rappelé de ne jamais négliger le pouvoir d'un connexion humaine. Une leçon qu'elle n'avait pas oubliée. "
Nous étions liés par une amitié particulière, très proches, curieux de chacun mais ignorant beaucoup de choses sur les autres.
- [...]
C'est consternant de se dire qu'on a inventé un moyen de communication incroyable pour en faire un outil de surveillance dont les gouvernements les plus autoritaires n'auraient osé rêver. Qu'une lettre manuscrite soit moins compromettante qu'un mail, c'est dingue.
Les histoires qui ne sont pas encore écrites sont pleines de merveilleuses promesses.
Espérer, c’est faire preuve de courage.
C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux .
L'amour a un goût merveilleux, souviens-toi qu'il faut être soi-même pour pouvoir aimer. Mon grand, fie-toi à ton instinct, sois fidèle à ta conscience et à tes émotions, vis ta vis, tu n'en as qu'une. Tu es désormais responsable de toi -même et de ceux que tu aimeras. Sois digne, aime, ne perds pas ce regard qui nous unissait tant lorsque nous partagions l'aube.
Les garçons aiment se bagarrer, et, oui, c'est dans leur nature. Mais plus ils acquièrent de vocabulaire et plus leur violence régresse. La brutalité n'est que la conséquence d'une frustration, l'incapacité d'exprimer sa colère par les mots, alors à défaut de paroles, ce sont les poings qui parlent.
_...Je comprends vos réticences, même si je suis convaincue que vous avez tort. L'amour est fait de tolérance, c'est ce qui lui donne sa force.
_J'aimerais tellement que vous ayez raison.
_On quitte un homme, on croit l'oublier... jusqu'à ce qu'un souvenir nous rappelle à lui, alors comment imaginer se défaire de l'amour que nous portons à nos parents. On perd un temps fou à ne pas leur dire qu'on les aime, pour finir par se rendre compte, après leur mort, comme ils nous manquent.
C'est la peur qui fait fuir les gens. Le courage, c'est ce qui vous pousse à aller de l'avant, à embrasser une autre vie... Le courage, c'est d'espérer.
Trop tard n'existe que lorsque les choses sont devenues définitives.
– Quand vous aimez un homme, vous ne le lui dites pas ?
– Pas forcément.
– Qu’est-ce qui vous en empêche ?
– La peur, répondit Mia.
– La peur de quoi ?
– La peur de faire peur.
– Qu’est-ce que c’est compliqué tout ça ! Alors que faut-il faire, dire ou ne pas dire, quand on aime quelqu’un.
– Il faut attendre un peu.
– Attendre quoi, qu’il soit trop tard ?
– Qu’il ne soit pas trop tôt.
– Vous avez déjà désiré une autre femme que la vôtre ?
– Peut-être, le temps d'un regard, ou plutôt celui de savoir à quel point j'aimais la mienne.
Mais la plus belle des choses que la terre nous a données, ce qui fait de nous des êtres humains, c'est le bonheur de partager. Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions.
Il n'y avait pas d'erreur à accepter de conserver une part d'enfance en soi, une part de rêve. Nous finissons par être différents, mais nous avons tous d'abord été des enfants.
Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la détermination de se baisser pour le prendre dans ses bras... et le garder. C'est l'intelligence du cœur. L'intelligence sans celle du cœur ce n'est que de la logique et ça n'est pas grand-chose.
Il y a une quantité incroyable de gouttes d’eau qui ne font pas déborder le vase.
Frère et sœur ne s’intéressaient qu’à une seule activité du laboratoire : la commercialisation des médicaments de la classe thérapeutique insuline indispensables à la survie des patients diabétiques et dont les prix avaient augmenté de mille pour cent au cours des quinze dernières années. Une augmentation que rien ne pouvait justifier. Comble du cynisme, la découverte de l’insuline remontait à presque cent ans, et ses auteurs en avaient cédé les droits pour un dollar symbolique afin que tous les malades bénéficient du traitement. Pourtant, le flacon se vendait 300 dollars aux États-Unis. Un patient diabétique en utilisait en moyenne trois par mois, quatre pour certains.
Extrait :
- Regarde bien tout ce qu'il y a autour de nous : de l'eau en colère, de la terre qui s'en moque, des montagnes dominantes, des arbres, de la lumière qui joue à chaque minute de la journée à changer d'intensité et de couleur, des oiseaux qui voltigent au-dessus de nos têtes, des poissons qui essaient de ne pas être la proie des mouettes tout en chassant d'autres poissons. Il y a toute cette harmonie de bruits, celui des vagues, celui du vent, celui du sable ; et puis au milieu de ce concert incroyable de vie et de matière, il y a toi, moi et tous les êtres humains qui nous entourent. Combien d'entre eux verront tout ce que je viens de te décrire ? Combien réalisent chaque matin le privilège de se réveiller et de voir, de sentir, de toucher, d'entendre, de ressentir ? Combien d'entre nous sont-ils capables d'oublier un instant leurs tracas pour s'émerveiller de ce spectacle inouï ? il faut croire que la plus grande inconscience de l'homme, c'est celle de sa propre vie. Toi, tu prends conscience de tout cela, parce que tu es en danger et cela fait de toi un être unique, par ce dont tu as besoin pour vivre : les autres, parce que tu n'as plus le choix. Alors pour répondre à la question que tu ne cesse de me poser depuis tant de jours, si je ne prends pas de risques, toute cette beauté, toute cette énergie, toute cette matière en vie te deviendrait définitivement inaccessible. C'est pour cela que je fais cela, réussir à te ramener au monde donne un sens à ma vie. Combien de fois ma vie m'offrira-t-elle de faire une chose essentielle ?
« Désormais la vie t’appartient, rien ne te sera impossible, si tu le désires vraiment. »