Citations de Marc Levy (4773)
En amour, les mendiants et les rois sont égaux
- Si les mêmes recettes fonctionnent, on va tout droit vers une victoire de Trump, maugréai-je.
- Il n'a aucune chance, ce type n'est pas crédible, me corrigea George-Harrison.
Il en est ainsi, on ne sait de nos parents que ce qu'ils veulent bien nous dire, ce que l'on veut bien voir d'eux, et l'on oublie, car c'est dans l'ordre des choses, qu'ils ont vécu avant nous. Je veux dire qu'ils ont eu une existence rien qu'à eux, connu les tourments de la jeunesse, ses mensonges. Eux aussi ont dû briser leurs chaînes, s'affranchir. La question est : comment ?
Je ne sais pas, avec lui tout n'est que contradictions. Quand il joue de la musique ou me récite ses poésies, je me sens une autre, comme si je regagnais mon port d'attache, un lieu à la fois paisible et plain de vie, où tout est inconnu et pourtant familier.
J'ai marché devant moi sans savoir ou j'allais.Autour de moi, la ville vivait comme si de rien n'était...
Parfois, dit-il, c'est impossible d'expliquer ce que tu ressens pour quelqu'un, mais tu sais que cette personne t'emmène là où tu n'étais jamais allé.
Les femmes sont capables de dire en une phrase ce qu'un homme ne saurait exprimer en un long discours.
Sa drogue a lui était de prolonger sa jeunesse en s'entourant de ceux qui la possédaient encore.
Je crois qu'il faut être un peu fou pour ne pas le devenir complètement.
Petit à petit la maison reprenait vie. Comme ces dessins que les enfants mettent en couleurs en s'efforçant de ne pas dépasser les traits, Arthur et Lauren entraient dans chaque pièce, en ouvraient les volets, ôtaient les housses qui recouvraient les meubles, dépoussiéraient, astiquaient et ouvraient placard après placard. Et petit à petit les souvenirs de la maison se muaient en instants présents. La vie reprenait ses droits.
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
- [...] Et vous, vous recevez votre famille ?
- Non.
- Ah ?
- C'est que je n'ai plus de famille, monsieur Daldry.
- C'est en effet une bonne raison de ne pas la recevoir.
Alice regarda son voisin et éclata de rire. Les joues de Daldry s'empourprèrent.
- Ce que je viens de dire est horriblement maladroit, n'est-ce pas ?
- Mais plein de bon sens.
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un. C'est incroyable ce que ça peut faire mal.
"Vous verrez, pour que les choses de la vie viennent à vous, il ne faut jamais cesser d'y croire". P.324
- Je ne connais que deux types d'hommes, lui rétorqua Sally-Anne, ceux qui ont des problèmes et ceux qui les résolvent.
" - Vous avez l'air bien sombre tout à coup.
- Nous sommes dans la pénombre, monsieur Daldry."
Ce que je vais vous dire n'est pas facile à entendre, impossible à admettre, mais si vous voulez bien écouter mon histoire, si vous voulez bien me faire confiance, alors peut-être que vous finirez par me croire et c'est très important car vous êtes, sans le savoir, la seule personne au monde avec qui je puisse partager ce secret.
Le titre ne me disait rien et c'est pour cela qu'il est resté longtemps dans ma pile à lire ! Je le regrette car ce roman m'a beaucoup plu. Belle histoire très agréable à lire.
La femme le dévisagea et Jonathan se sentit mal à l'aise.
- Je vous prie de m'excuser, reprit-il, je ne me moquais pas de vous.
Une maman qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.