Citations de Marc Levy (4772)
- Pourquoi dit-on tomber quand il s'agit d'amour ?
- Parce que quand ça fait mal il faut bien se relever.
Il fit entrer Mia la première et s'installa à ses côtés.
Avant d'indiquer leur destination au chauffeur, il se tourna vers elle pour lui poser une question :
- Et maintenant, ça compte ou ça ne compte pas ?
- Oui, ça compte.
- Moi aussi, j'ai fait une promesse, tu sais. Je vais emmener Clara marcher le long des quais... La prochaine fois.
Fallait-il donc que les gens s'éloignent pour que l'on se rende compte de la place qu'ils prenaient dans nos vies ?
On dit que la vie est parfois dégueulasse, mais Hope trouvait que mourir l'était encore plus.
Parce qu'il est des endroits de ce monde où la mort emporte tant de gens que le temps du deuil ne dure pas plus d'un jour, parfois seulement une heure. Et puis, la mort est oubliée, parce qu'une autre lui succède et une autre encore, et si l'on ne donne pas tout ce que l'on a en soi pour survivre, c'est vous qu'elle emporte. C'est le quotidien de ceux qui subissent la guerre, de ceux qui meurent de faim ou sous les balles des tyrans, alors j'ai fini par penser que c'était un privilège que ta mère nous manque encore autant.
Nous sommes parfois impuissants face à nos désirs, à nos envies ou à nos impulsions, et cela provoque un tourment souvent insoutenable. Ce sentiment t'accompagnera toute ta vie, parfois tu l'oublieras, parfois ce sera comme une obsession.
Au commencement dieu céréale ciel et la terre:il y eut un soir,il y eut un matin
- Je suis sûre qu'elle vous aime.
- Pourquoi ne l'écrit elle pas, c'est si difficile à avouer ?
- Quand on est pudique, oui.
- Quand vous aimez un homme, vous ne lui dites pas?
- Pas forcément.
- Qu'est ce qui vous en empêche?
- La peur, répondit Mia.
- La peur de quoi ?
- La peur de faire peur.
- Qu'est-ce que c'est compliqué tout ça ! Alors que faut-il faire, dire ou ne pas dire, quand on aime quelqu'un .
- Il faut attendre un peu.
- Attendre quoi, qu'il soit trop tard ?
- Qu'il ne soit trop tôt.
a certains moments de sa vie, on n'y voit pas très clair et on peut passer à côté de la plus belle chance qui vous soit offerte. Le pire, c'est que l'on ne s'en rend même pas compte, enfin pas tout de suite.Je crois que j'ai gâché pas mal de choses et je crois aussi que j'ai passé le reste de mon existence à faire semblant de ne pas y penser
"Je veux rester émerveillée par un secret que l’on échange dans le silence d’un regard au milieu de tous, [...], être emportée par ces fous rires qui vous submergent quand il ne faut surtout pas rire,[...], et même par la peur d’être abandonnée, parce que j’ai toujours peur que tu te lasses de moi et que tu t’en ailles. Je crois que l’on reconnaît parmi mille autres ceux qui aiment comme nous, ceux qui voient le monde avec la même innocence, ceux qui entretiennent l’espoir, ceux qui doutent d’eux-mêmes, mais pas de ceux qu’ils aiment."
Comme vous l'avez dit, il est un peu fou, ce qui le rend d'autant plus dangereux.
Chacun de nous a en lui un peu de Robinson avec un nouveau monde à découvrir et un Vendredi à raconter.
J'étais heureux à l'époque et le bonheur rend distrait.
Si seulement les maux du cœur étaient contagieux, tu m'aimerais autant que je t'aime.
Ce que nous croyons a peu d'importance, c'est la façon dont nous aimons qui fait de nous ce que nous sommes.
- Parce que ce qui fait le plus souffrir, c'est l'espoir.
- Andouille, c'est de ne plus en avoir qui rend malheureux.
- Mon père me disait, quand tu ne peux pas envisager une situation dans sa globalité, aborde-la étape par étape. Chacune te paraîtra envisageable et l'addition de petits succès te conduira jusqu'au but que tu t'es fixé.
La montagne n'a pas d'amis, elle ne connaît que des intrus; lorsqu'elle vous ferme ses portes, il faut lui obéir, sans réserve.
Serais-tu capable sept ans durant de t'offrir à quelqu'un sans réserve, de tout donner, sans retenue, sans appréhension, ni doute, sachant que cette personne que tu aimes plus que tout au monde oubliera presque tout de ce que vous avez vécu ensemble ? Accepterais-tu que tes attentions, tes gestes d'amour, s'effacent de sa mémoire et que la nature qui a horreur du vide comble un jour cette amnésie par des reproches et des regrets. Sachant ceci inévitable, trouverais-tu quand même la force de te lever au milieu de la nuit quand l'être aimé a soif, ou simplement fait un cauchemar ?
Aurais-tu l'envie chaque matin de préparer son petit déjeuner, de veiller à occuper ses journées, à la divertir, à lui lire des histoires quand elle s'ennuie, lui chanter des chansons, à sortir parce qu'il lui faut prendre l'air, même quand le froid se fait glacial ; et puis, le soir venu, ignorerais-tu ta fatigue, viendrais-tu t'asseoir au pied de son lit pour rassurer ses peurs, lui parler d'un avenir qu'elle vivra forcément loin de toi ? Si ta réponse à chacune de ces question est oui, alors pardonne moi de t'avoir méjugée, tu sais vraiment ce qu'est de d'aimer.
- C'est de maman que tu parles ?
- Non, ma chérie, c'est de toi. Cet amour que je viens de décrire, c'est celui d'un père, ou d'une mère à l'égard de ses enfants. Combien de jours et de nuits passées à vous veiller, à guetter le moindre danger qui vous menacerait, à vous regarder, vous aider à grandir, à sécher vos larmes, à vous faire rire, combien de parcs en hiver et de plages en été, de kilomètres parcourus, de mots répétés, de temps qui vous est consacré. Et pourtant, pourtant... à quel âge remontent vos premiers souvenirs d'enfance ?