Citations de Marc Levy (4773)
Il connait son texte par cœur, étrange paradoxe pour un homme qui n’en a pas, de cœur.
La mémoire est une artiste étrange, elle redessine les couleurs de la vie, gomme le médiocre pour ne garder que les plus jolis traits, les courbes les plus émouvantes.
Son tailleur lui avait dit un jour que la vie n'était pas comme l'un de ces appareils où il suffisait d'appuyer sur une touche pour rejouer le morceau choisi, qu'il n'y avait pas de retour en arrière possible. Apparemment, M. Zanetti s'était trompé. Quelqu'un, quelque part, avait dû appuyer sur un étrange bouton, car la vie d'Andrew Stilman venait de se rembobiner soixante-deux jours en arrière.
Tu me donnes envie de te secouer comme un prunier pour te sortir de ta foutue routine : On ne partage pas sa vie avec quelqu'un parce qu'il est gentil, mais parce qu'il vous fait vibrer, rire, parce qu'il vous emporte sans vous retenir, parce qu'il vous manque même quand il est dans al pièce à côté, parce que ses silences vous parlent autant que ses conversations, parce qu'il aime vos défauts autant que vos qualités, parce que lorsque le soir en s'endormant on a peur de la mort, la seule chose qui vous apaise est d'imaginer son regard, la chaleur de ses mains. Voilà pourquoi on construit sa vie avec quelqu'un, et si ce quelqu'un est gentil, alors tant mieux, c'est un plus, mais seulement un plus !
Dire que sur ces pas légers, je ne savais encore rien, j'ignorais tout de toi, toi qui me donnerais surement un jour le plus beau cadeau que la vie fait aux hommes.
- Dors, mon amour, je t'aime.
"L'amitié n'est jamais innocente entre deux êtres qui ne sont pas du même sexe".
Quelque part, je sais que tu respires, et c'est déjà beaucoup
Erwan râla un peu, mais il était dans sa nature de râler toujours un peu, et il me promit, lui aussi, de me donner de ses nouvelles le lendemain.
Lutte pour un idéal, et quand bien même tu mènerais des combats de Don Quichotte, cela en vaudrait toujours la peine.
Si tu croises la route de quelqu'un qui souffre, ne passe pas ton chemin,si tu rencontres quelqu'un qui a faim dans la rue, c'est à toi qu'il incombe de mettre un terme à cette abomination, si tu vois un homme se faire malmener parce que sa peau est d'une autre couleur que la tienne, deviens caméléon, quant à ceux qui te diront qu'il n'existe de dieu que le leur, rappelle-leur que c'est lui qui à créé le monde en couleurs et l'a paré de tant de diversité.
Sois gardienne de ta dignité autant que de celle des autres.
L'injustice et le mal se propagent dès que les gens de bien renoncent. La vraie laideur consiste à faire semblant, et à tolérer l'ignoble.
En te perdant, j'ai perdu un amant, un amour, un ami et un frère.
C'est un long deuil à faire.
La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum. L'amour à un goût merveilleux, souviens toi qu'il faut être sois même pour pouvoir aimer.
J'ai cru que le prochain amour serait encore une défaite, alors comment risquer de te perdre quand je n'avais que toi ? Pourtant, à nourrir mes peurs, je t'ai perdue quand même.
On fait des choses terribles quand l'amour et la haine se confondent, des choses que l'on se reproche plus tard
Le 24 Janvier suivant, Suzie Walker, accompagnée de trois guides de montagne, entreprit l'ascension du mont Blanc. La dépouille de Shamir fut restituée à ses parents.
Suzie ne retourna plus en France. Deux ans, plus tard, au terme d'un entraînement acharné, elle escalada l'Himalaya. Arrivée au sommet, elle planta son piolet et y noua une écharpe. Ceux qui réussissent à y grimper peuvent encore voir ce morceau d'étoffe rouge claquer au vent.
Les gens médiocres se réfugient dans une ferveur religieuse qui leur donne le sentiment que tout ce qu'ils font est normal, puisque Dieu est de leur côté.
Elle respira l'odeur des pins qui se mêlait aux senteurs de terre humide et pensa que la vie qui s'offrait à elle commençait à ressembler à cette autre idée du bonheur qu'elle avait imaginée, et Dieu que cette idée était belle.
Ce sont de tout petits détails qui vous rappellent cruellement que la personne que vous aimiez n'est plus là...
Toute mon enfance avait été bercée par des beaux discours sur la démocratie, sur l'égalité entre les hommes, la grandeur du pays. Au quotidien, je ne voyais que pauvreté, sexisme, ségrégation, et répression policière. Lorsque j'accompagnais ma sœur dans les meetings des mouvements de droits civiques, j'y voyais plus d'humanité que dans les rues du quartier blanc où nous vivions. De spectatrice je suis devenue militante.
Il suffit parfois d'une étincelle pour embraser une vie.