Le contribuable américain a sauvé la coquille vide qu'était devenue AIG (société d'assurances) et puis Goldman Sachs - avec d'autres - est venue se servir. Washington n'a jamais véritablement expliqué cette décision d'une exceptionnelle générosité : rembourser à l'établissement l'intégralité de ses pertes.
Note : Paulson a bradé les intérêts du contribuable en reversant plus de 60 milliards de dollars à un consortium de huit banques pour permettre à l'assureur (AIG) de respecter ses engagements à leur égard.
Goldman a obtenu 12,9 milliards de dollars que lui devait AIG. Compensation pleine (100 cents pour 1$) au lieu de supporter une partie de la perte, comme le veut l'usage dans ce type de renflouement.