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3.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Dijon , le 20/05/1895
Mort(e) à : Paris , le 04/07/1977
Biographie :

Marcel Édouard Bataillon est un hispaniste français spécialiste des questions de spiritualité dans l'Espagne du XVIe siècle.

Il entame ses études en 1913 à l'École normale supérieure de Paris. Il participe à la Première Guerre mondiale, dans laquelle il a le rang de sous-lieutenant après avoir été Délégué du Comité international de propagande des Alliés en Espagne.

Sa passion pour la civilisation hispanique s'éveille très tôt, alors qu'il effectue en Espagne des recherches sur les humanistes hellénisants dans la péninsule. Après son admission au concours de l'agrégation d'espagnol en 1920, il enseigne à l'université de Lisbonne, puis d'Alger et enfin à la Sorbonne, où il dirige l'Institut d'études hispaniques.

En 1945 il entre au Collège de France, où il occupe vingt ans durant la chaire de langues et littératures de la péninsule ibérique et d'Amérique latine.

Il est le premier président de la société d'hispanistes français et second président de l'Association internationale d'hispanistes.

Il traduit en français plusieurs auteurs hispaniques, dont les textes En torno al casticismo de Miguel de Unamuno (L’Essence de l’Espagne, 1923) et Facundo, civilización y barbarie, de l'homme politique argentin Faustino Domingo Sarmiento (1934). Il a également dirigé le Bulletin hispanique et la Revue de littérature comparée.

Il est administrateur au Collège de France entre 1955 et 1965.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ils avaient rassemblé, sous la garde de sept chrétiens, trois mille Indiens dans une petite île, leur enlevant leurs pirogues, qui sont de grands troncs d'arbres évidés dont ils se servent pour naviguer, et tous autres instruments qui leur eussent permis de quitter l'île. Ils les gardaient là comme un dans un enclos pour pouvoir les embarquer et les amener ici, dans l'Espagnole. Or, comme ils ne leur donnèrent aucune nourriture et qu'il n'y en avait pas dans cette île, les trois mille Indiens moururent de faim, ainsi que la moitié des chrétiens qui les gardaient. Et chaque fois que des Indiens étaient transférés, il y en avait un si grand nombre qui mouraient de faim en chemin que le sillage qu'ils laissaient aurait suffi, peut-on penser, à guider jusqu'au port une autre embarcation...
Plus de huit cents Indiens ayant été amenés dans un port de cette île, appelé Puerto de Plata, on attendit deux jours avant de les faire descendre de la caravelle. Il en mourut six cents, qui furent jetés à la mer : ils roulaient sur les flots comme des madriers...
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Des chrétiens rencontrèrent une Indienne, qui portait dans ses bras un enfant qu'elle était en train d'allaiter ; et comme le chien qui les accompagnait avait faim, ils arrachèrent l'enfant des bras de la mère, et tout vivant le jetèrent au chien, qui se mit à le dépecer sous les yeux mêmes de la mère...
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