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Critiques de Marcela Iacub (70)
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Belle et bête

Abandonné à la page 67..... Ce livre ne présente aucun intérêt du point de vue littéraire. Quant à l'histoire..... L'auteur, qui pourtant se dit végétarienne fait tout au long du récit un usage immodéré des mots "cochon" et "porc". Alors au chapitre cinq, glissant dans les profondeurs de l'ennui, machinalement, je me suis mise à compter le nombre de fois où le mot "cochon" était écrit. Puis j'ai recommencé avec le mot "porc".... Un peu comme avec un journal, quand, ne trouvant rien à lire, on remplit les A et les O....
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Belle et bête

Mon dieu, mais qu'est-ce que c'est que ce livre ?

Mais qui est cette femme ?

Journaliste, Marcela Iacub a eu pendant plusieurs mois une liaison avec Dominique Strauss-Khan.

Homme qu'elle aurait paraît-il soutenu lors de sa triste affaire.

Alors ce livre c'est quoi ?

De cette relation où il apparaît qu'elle aurait pris du plaisir sort un texte immonde difficile à lire.

Pas une seul page où n'apparaissent plusieurs fois les mots « porc, cochon, truie »

C'est indigeste au possible.

On ne voit vraiment pas ce qu'elle veut dire ni où elle veut en venir.

En plus, ce n'est pas bien écrit.

C'est un livre court, 121 pages.

J'en ai lu un peu plus de la moitié, et puis STOP.

Cette femme est-elle aussi folle que Strauss-Khan est obsédé ?

Je n'ai pas envie de le savoir, juste envie de m'éloigner de cette boue.

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En couple avec moi-même

L'auteur fait le constat que plus la société affirme son attachement au modèle du couple homme femme enfants, moins il est une réalité vécue.

Elle avance les statistiques connues de ceux qui se nomment eux-mêmes "décideurs".

Divorces en augmentation depuis le début du siècle

Plus de 50 % des personnes adultes vivent seules, par choix, par obligation, par nécessité, par dégout ?

Le désir d'enfant peut aujourd'hui se concrétiser hors du couple traditionnel, plus besoin de mariage, encore moins de relation sexuelle.

Pour autant, aucun homme politique (les fameux décideurs) ne se risquerait à renoncer à son attachement au modèle de la famille traditionnelle.

A partir de son propre exemple, elle cherche à comprendre pourquoi de nombreuses personnes, surtout des femmes appartenant aux CSP+ choisissent de vivre seules.

Dans sa démonstration, parfois voire souvent pleine d'ironie et d'humour, la question de l'équilibre des droits et devoirs de l'homme et de la femme au sein du couple traditionnel est posée.

Ses exemples s'ils sont parfois limites ne sont jamais très loin de la réalité.

Quand elle affirme que malgré l'abolition de l’esclavage il existe en France des millions de femmes exploitées par leurs maris.

Forte de ses constats et de ses convictions, après avoir identifié que dans le couple elle recherchait l’amitié, la complicité...le sexe et compris qu'il lui serait impossible de satisfaire ses trois besoins auprès d'un seul partenaire, elle décide de rechercher des partenaires différents lui permettant de satisfaire ces différents besoins.

Sa démarche bien que comprise intellectuellement par ses relations crée le vide autour d'elle.

Femmes méfiantes. Hommes blessés dans leur virilité. Amis voulant devenir amants.

C'est à ce moment que germe en elle cette idée folle de vivre avec soi-même.

Si cette idée révèle un égoïsme certain, elle ne peut devenir réalité qu'à la condition de s'accepter soi-même plus que de s'aimer soi-même.

On ne peut traiter cette question à la légère qui reprend le concept du « Connais-toi toi-même » cher à Socrate.

Un livre de hasard, qui s'il n'est pas de la littérature, est bine écrit et permet au lecteur de passer un moment agréable tout en réfléchissant à des questions auxquelles il se confronte dans sa vie de tous les jours.





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Belle et bête

Cela faisait longtemps que je n'avais lu un livre aussi nul!

Il n'y a rien, ni qualité d'écriture, ni histoire qui tienne la route, ni effort de fantaisie. C'est une complainte d'une femme délaissée qui réclame son "cochon". Ce terme est omniprésent et sa répétition est lassante.

Je pensais avoir quelque éclairage sur la personnalité de ce M. Strauss-Kahn, qui semblait si solide et si inébranlable avant que les scandales de ses faiblesses érotiques ne l'éclabousse... Il n'en est rien.



Un livre inutile, donc.
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Belle et bête

"Belle et Bête" ou la chronique d'un délire médiatique ... ou plutôt, de celui d'une femme. Voilà ce qui me vient à l'esprit quand je pense à ce livre. J'ai tout simplement halluciné d'un bout à l'autre de ma lecture. Mais, je vais trop vite en besogne. Avant d'en dire plus, revenons sur les raisons qui m'ont donné envie de lire ce roman, et que j'aurais mieux fait d'ignorer !



Si j'ai voulu lire ce bouquin en premier lieu, c'est à cause de sa couverture qui m'a fait totalement craqué (j'adore, j'adore, j'adore !), mais c'est surtout à cause du buzz qu'il créait déjà bien avant sa sortie. Oui, oui, je sais, c'est une très très mauvaise idée que de vouloir lire un livre sous prétexte qu'il crée la polémique. Mais, ça m'a fait le même effet que pour "Cinquante nuances de Grey", il fallait que je sache ! Alors, je l'ai lu et ça a été une pilule amère à avaler. D'un ennui mortel, ce livre censé nous rapporter la liaison de la narratrice avec DSK (alias, "le porc") s'annonçait croustillant au possible - "oh mon Dieu ! des révélations, je veux des révélations !!!" -, choquant - dégoûtant, je veux bien, mais choquant ? On repassera ! -, déroutant - ça, il l'a été, pour sûr ! - et totalement hors normes - ô cruelle déception ! -. J'en attendais beaucoup parce qu'on me l'avait encensé, d'un côté, et de l'autre, on l'avait totalement démoli. Quand il n'y a pas de juste milieu, ça a tendance à m'intriguer, et je dois dire après lecture que je comprends parfaitement pourquoi on ne peut que trancher dans le vif à la sortie d'une telle ... fiction ? Impossible d'être "entre-deux", soit vous aimez, soit vous détestez. Clairement, je me positionne dans la deuxième catégorie, même si, je dois nuancer légèrement mon propos en raison de quelques points que j'aborderais plus loin. Un livre qui fait parler de lui, que ce soit en bien ou en mal, est toujours un livre que l'on vend et je pense sincèrement, d'ailleurs le but est clairement avoué à deux reprises dans ce bouquin, que ce roman a été publié avant tout pour son aspect rentable, commercial. Une confession intime qui compare DSK à un porc et qui salit son image (était-il encore besoin de l'enfoncer plus avant alors qu'il est déjà au fond du trou ?), forcément, ça fait vendre ! Les gens sont assoiffés de ragots. A ceux-là je dis, vous n'apprendrez rien que vous ne soupçonniez déjà en lisant ce livre !



On avait tous plus ou moins une opinion sur l'homme en lui-même avant la sortie de ce livre, pour ma part, la lecture de cet ouvrage ne l'a en rien changée. Et j'irai même jusqu'à dire que cette femme qui se dresse en psychologue de bas étages, tentant d'expliquer le pourquoi du comment de la personnalité de DSK, m'a parue bien plus antipathique que le "porc" qu'elle nous décrit sans cesse. Limite, j'ai eu plus de compassion et de pitié pour celui-ci que pour elle, car on sent, dès le départ, qu'il n'a été qu'un jouet pour elle, l'instrument d'une manipulation qu'elle a orchestrée de bout en bout ... Ce livre est une leçon, celle d'une manipulatrice qui prend le dessus sur le roi des manipulateurs, il faut le faire et je lui reconnais ce mérite, elle l'a clairement berné ! Mais, ça va bien au-delà de ça, j'y reviendrai. Pour l'heure, je dois dire qu'au départ, l'idée de la belle et de la bête m'a séduite, je m'explique. Clairement, on ne peut décemment pas considéré DSK (même s'il n'est pas nommé dans le livre, tout le monde sait que c'est lui !) comme un beau gosse, c'est une évidence, du coup, pas de doute, la bête c'est lui, et ça colle, plus ou moins. La belle, Marcela Iacub, donc, puisque c'est ainsi qu'elle se désigne, j'ai de gros doutes. La belle, si on se réfère au conte, je la voyais douce, gentille, attentionnée, bref, tout le contraire de la narratrice. Au début du roman, je me suis placée de son côté à elle, d'office, sans réfléchir, la femme larguée, bafouée, celle qui souffre ... à la fin du roman, j'ai changé de camp. Etrange, hein ? Ce livre qui est censé, de mon point de vue, abattre un peu plus DSK, me l'a rendu plus ... humain. Des deux, c'est elle qui est devenue bête, dans tous les sens du termes, à mes yeux. Je ne peux m'accorder sur sa vision tronquée des choses, sur son appréciation d'elle-même et sur ce qu'elle débite dans ce roman comme autant de vérités séculaires et qui, en dehors du fait que c'est totalement exagéré par moments, m'a paru totalement farfelu.



En effet, comment sentir de la compassion pour une femme qui, non contente de s'ériger en une sorte de réincarnation de Voltaire (le pauvre ! il doit se retourner dans sa tombe !), se qualifie elle-même de, je cite : "sainte", "nonne", allant jusqu'à s'octroyer le rôle de martyre et starifiant son nom et son action ... qui jusqu'alors m'étaient totalement inconnus ! Elle s'approprie dès les premières lignes un pouvoir qu'elle n'a pas et qu'elle a voulu subtiliser dans ce livre a celui qui l'a perdu ... par avidité ? Allez savoir ! La narratrice a la force des mots pour elle, certes, je ne peux lui enlever un certain style qui m'a maintenue éveillée lors de ma lecture et je dois reconnaître qu'elle a eu quelques heureuses tournures de phrases et/ou initiatives. Il est clair que son style est loin d'égaler celui de Voltaire ou de nos grands écrivains et philosophes français, mais elle en a indubitablement un. Elle dit beaucoup sans tout dévoiler. A coups de phrases courtes, elle imprime un rythme rapide à son livre qui ne donne pas le temps au lecteur de trop réfléchir et qui le force plus à subir ce qu'on lui expose. Je ne sais pas comment l'expliquer, ce n'est pas foncièrement mal écrit, parce que j'ai capté un style fort, un potentiel, mais pourtant, je pourrais tout aussi bien dire que tout cela n'est que prétention et qu'il n'y a ici ni forme, ni fond cohérents. Ce livre me déroute. C'est peut-être le but recherché d'ailleurs ... Perdre son lecteur dans ses filets, le laisser dans le flou en lui faisant miroiter des "croustillons" et le laisser ressortir de là les mains vides ... Je n'ai pas, pour ma part, la prétention de comprendre les motivations de l'auteur avec ce livre, je ne cherche pas à savoir, je ne fais qu'exprimer mon avis personnel sur cette lecture. Mais, ce que je peux dire de la narratrice, c'est qu'elle m'a horripilée du début à la fin. Cette femme avec laquelle j'aurais voulu compatir, que j'aurais voulu voir en victime, peut-être aussi quelque part, je l'ai vu en accro des strass et paillettes, en femme avide, d'attention, de pouvoir, d'amour. Impossible de me connecter à elle et comme on a que son point de vue dans l'histoire, impossible de m'impliquer dans le roman et de m'y attacher ... voilà le gros point faible du roman : son héroïne qu'on a envie, clairement, de secouer un bon coup et de ramener sur Terre !



Cela dit, je dois reconnaître que l'idée du porc était originale et bien trouvée, là-dessus, rien à dire ... enfin, en principe. Parce qu'il faut quand même avouer que c'était too much cette histoire. Que ce soit un postulat de départ, ok, c'est un choix d'écriture, très bien, mais en faire des tonnes comme dans tout ce roman, je me pose sincèrement la question : pourquoi ? Finalement, ce porc devient une excuse, un prétexte, plus qu'une justification, comme on veut nous la faire apparaître. Il y a DSK et, en lui, bataille deux personnalités : l'homme, public, et le porc, privé. Waouh ! Quelle révélation ! En même temps, ce principe peut s'appliquer à une grande part de la gent masculine en général, pourquoi le singulariser ici ? Ca n'a rien de neuf ou d'exceptionnel. Franchement, pour moi en tout cas, tous les hommes qui trompent leurs femmes sont des porcs, peu importe leurs déviances "sexuelles". Ils sont dégoûtants, c'est un fait. De facto, on peut considérer DSK comme un porc, très bien. Mais honnêtement, quel est le but de la manœuvre ? La narratrice nous dit aimer ce porc, limite, lui vouer un culte, elle n'aime pas l'homme, elle aime le porc en lui. Très bien, c'est son choix ! En même temps, elle a effectivement choisi d'entamer une relation avec un homme marié ... Bref, ce qui m'a énervée là-dedans, outre les répétitions à outrance d'un même concept, c'est le fait que ce parallèle avec le porc n'était pas foncièrement nécessaire à mon avis puisque, comme je le disais plus haut, les phrases qu'elle nous débite en les appropriant aux porcs, on peut très bien les généraliser à l'homme, tout court. Pourquoi se cacher derrière une métaphore bidon ? Alors oui, ces phrases-là avaient du sens la plupart du temps, étaient pertinentes, du moins, l'auraient été sans qu'elles soient systématiquement ramenées à l'animal. Je pense qu'elles auraient eu plus d'impact si elles n'avaient pas été obscurcies par l'image porcine qui y était appliquée ... c'est devenait lassant à la fin ! Quel est le but là-dedans ? Je cherche encore ...



Et c'est la le problème majeur du roman, parce que cette métaphore était justement ce qu'il y avait de plus "croustillant" dans l'affaire, parce qu'elle permettait, sous couvert de revisiter le conte de la belle et de la bête, de "balancer" un peu. Eh bien, j'ai un scoop pour vous ! Ici, pas de révélations majeures, pas de choses qu'on ignore ... Non, on nous donne à voir dans trois scènes, des choses intimes, que certains pourraient qualifier de déviantes voire de dégoûtantes, mais, rien de sensationnel non plus, c'est comme si on s'y attendait avant d'ouvrir le roman, du coup, pas de frissons d'excitation, pas de sensations fortes. C'est barbant, ennuyeux, fade. Après, je ne dis pas que c'est "normal" ce qui se passe dans ce roman, loin de là, je pense même que la narratrice aurait besoin d'une bonne thérapie, mais c'est, et là encore le parallèle me paraît évident avec "Cinquante nuances de Grey", beaucoup de bruit pour rien, c'est nettement plus soft que ce à quoi on s'attend quand on écoute la façon dont l'auteur parle de son roman. Je ne sais pas comment décrire cette fiction qui n'en est pas vraiment une, on finit par s'y perdre. Parce que, même si les chapitre sont courts, de même que les phrases utilisées, ça nous paraît long, mais long, mais long. Je l'ai lu au ralenti ce livre, principalement aussi parce que je n'arrivais pas à me remettre tout de suite des énormités que nous sortaient l'auteur (petit spoiler, le coup de la chute systématique après "l'extase", c'est quand même un peu gros, non ???). J'ai eu le sentiment farouche que l'auteur prenait clairement son lecteur pour un imbécile heureux et qu'elle le menait en bateau du début à la fin ! S'érigeant en croisée, en martyre, en prophète, elle se prend définitivement pour ce qu'elle n'est pas ... une star ! Je ne la connaissais pas du tout avant de lire ce livre, même si, apparemment, elle pensait déjà être le centre du monde bien avant ça. Après, et c'est la qu'est le problème avec ce genre littéraire semi-autobiographique, est-ce vraiment l'auteur qui parle ou uniquement la narratrice ? La frontière est si fine que je m'y perds ... est-ce un rôle ou est-elle réellement comme ça ? Si elle est comme ça dans la "réalité, au secours !



Quoiqu'il en soit, ce roman ne peut laisser indifférent son lecteur. On passe par toutes les étapes avec lui, la compassion, le dégoût, la haine, la révolte, la colère, mais, quoique ces émotions soient toutes fortes, il n'y en a pas vraiment de positives, car même la compassion qui devrait venir naturellement est comme forcée. On nous impose des sensations inconfortables, on nous expose des situations sur lesquelles on voudrait fermer les yeux. C'est peut-être ça aussi le but du roman, ouvrir les fenêtres sur ce qui se passe derrière les rideaux. Ce n'est pas beau à voir, ça vous donne envie de vomir, de hurler ... d'agir ! On ne reste pas impassible face à ces pages qui défilent comme autant de bonbons amers fondant dans votre bouche. On assiste, stoïque, à un spectacle qui nous révolte, à une confession qui ne nous émeut pas mais qui nous pousse à réfléchir, d'une manière générale plus que particulière d'ailleurs, sur la relation homme/femme. Comment peut-on accepter ça ? Comment peut-on le vouloir ? C'est un livre étrange, à la fois fascinant et repoussant, qui vous déroute mais qui, fatalement, vous marque d'une manière ou d'une autre. Soit on l'adule, soit on l'immole. Vous devez, quoiqu'il en soit, choisir un camp. Je ne pensais pas me trouver face à ce type de lecture en ouvrant ce roman, j'ai été surprise, par la qualité de l'écrit (même si entâchée trop souvent à mon goût) et par la pauvreté du sujet (tout n'est que répétition d'une même idée laconique), ces deux extrêmes cohabitant dans une sorte de récit indéfinissable, plus une attaque d'une défense. Non, on ne peut pas définir ce texte, parce qu'il n'est pas clair, parce qu'il se cache, qu'il feint, qu'il ne joue pas franc-jeu. Et comment faire confiance à une narratrice qui trouve que se faire appeler "truie" est le plus beau des compliments ? Pour moi, c'est impossible. Le fait de ne pouvoir m'attacher à aucun des personnages du texte, fussent-ils réels, m'a totalement distanciée de cette œuvre que je n'hésiterais pas à qualifier de nauséabonde par bien des aspects. On est franchement pas loin d'un navet monumental. Je ne peux pas être si tranchante dans mon avis final à cause de certaines fulgurances du style qui m'ont frappées (comme le fameux SMS "te voir et mourir") mais, honnêtement, je ne ferais certainement pas partie des supporters de Marcela Iacub ... ni de DSK d'ailleurs.



Pour conclure, une fois encore, le buzz a parlé, et a fait couler beaucoup d'encre sur ce que je qualifierais de "vent". C'est un roman creux, vide, narcissique, que nous propose ici l'auteur. Elle ferait mieux d'arrêter de se prendre pour ce qu'elle n'est pas et redescendre un peu sur Terre, même si on ne peut nier qu'elle a un certain talent. Lu et aussi vite oublié, son roman est loin de valoir tout le bruit qu'il suscite, pour moi, il est sans intérêt ... Mais, comme chacun doit se faire son propre point de vue, n'hésitez pas à le lire ... mais empruntez-le, ne l'achetez pas ;)
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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Belle et bête

J’ai eu grand déplaisir à lire ce livre dont je me demande pourquoi il a été écrit et surtout comment il a pu trouver un éditeur.

En quelques mots, une femme a une liaison (volontaire) avec un homme politique marié, qui a des responsabilités internationales, et qui est accusé de viol dans un pays étranger. Elle s’évertue à lui vomir dessus pendant 120 (très très longues) pages, sans qu’on ne trouve aucun sens à rien de ce qui se dit.

Au secours!!!
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Belle et bête

Aucun intérêt , aucune plume.... Ce livre qui parle du "cochon" que nous connaissons tous, n'est pas un livre, ni un roman, mais un amas de répétitions et de "rien" .

Faire un livre avec rien et en faire une mini révolution médiatique , une histoire pécuniaire sans aucun doute.



Ce livre va se retrouver sur le prochain vide grenier, il ne mérite même pas de rester dans ma bibliothèque .

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En couple avec moi-même

Un livre curieux, quelque part entre l'essai théorique, la confession, la fable .... entremêlant des considérations sociologiques sur la perte de séduction des femmes quarantenaires, des éléments autobiographiques très intimes, et finalement le récit d'une résignation au célibat, mais traitée sur le mode émerveillé d'une rencontre amoureuse avec soi-même.

Cette dernière partie un peu trop bavarde, un peu trop "exercice drolatique ", il faut bien l'avouer.

Hymne forcené au repli individualiste, dans la tendance de l' époque? Ou bien tout au contraire, parodie de l'amour de soi, poussé si loin, avec un tel luxe de détails, que c'est forcément pour de rire. A ne surtout pas prendre au sérieux.

Je me garderai bien de trancher..





Une sorte d'hybride littéraire, en tout cas.

Il vaut par un mélange de sincérité écorchée et d'objectivité "scientifique". Par sa lucidité féroce ( l'auteure se vit comme périmée sur le marché de l'échange amoureux; se qualifie cruellement de "vieille" , réduite comme toutes les femmes de son âge aux partenaires de deuxième choix, dont elle dresse la typologie....).

Et aussi par quelques jolies formules, non dénuées d'humour - par exemple quand elle parle de sa petite chienne Igrecque, si laide qu'elle l'a achetée "soldée".





Le recommanderais-je pour autant , ce livre ?

Pas sûr.





Car c'est probablement pour des raisons "impures, pour ainsi dire "people" qu'en définitive il m'a intéressée : à savoir, l'envie de mieux cerner cette étrange chimère post-moderniste qu'est Marcela Iacoub. Cette intellectuelle [juriste et sociologue, je crois, par ailleurs "vegan" passionnée ] qui a mis le Sexe au coeur de sa réflexion, et qui de publication en publication ne cesse de développer d'ébouriffantes théories sur l'avenir du couple, la procréation, l'éducation en kibboutz des enfants, la prostitution sans entraves, le jouir ensemble, le manger cochon - voire l'explosion des serial killers, en conséquence quasiment nécessaire de la libération sexuelle.

Tout en déroulant sur nos écrans de suaves inflexions de voix, doublées de torsions de cou, de battements de paupières , qui pendant longtemps me faisaient davantage penser aux actrices de charme, pour ne pas dire pornos, qu'à une directrice de recherches au CNRS, ce que pourtant elle est également. Et dans certaines émissions de divertissement à grosses blagues, semblait toujours en train de draguer ou se laisser draguer, au point se susciter les moqueries bien grasses de la part des comparses de service...

En de certaines occasions, pourtant, beaucoup plus fleur bleue, moins révolutionnaire qu'on ne s'y attendrait: confessant des attendrissements de midinette, une fidélité conjugale de quinze ans; déplorant (?) la fin du mariage bourgeois, qu'elle appelle "napoléonien", qui au moins assurait la pérennité des couples.





Je dois l'avouer, ce n'est pas tant son livre que le personnage de cette Marcela qui a piqué ma curiosité, et en définitive m'a retenue . Ses raisonnements "scientifiques ", ses pseudo-statistiques ne m'ont guère édifiée, et rien appris, je crois sur la fragilité des couples. Ses variations acrobatiques sur le thème " Je est un autre, et cet Autre est pour moi la meilleure des compagnies possibles, et voici comment nous vivons ensemble, bien au chaud dans notre petit nid d'amour" .... À vrai dire, ça m'a paru un peu longuet.

Mais celle qui se qualifie elle-même d''"ancienne coquette" avoue ses failles narcissiques avec tant de lucidité , se met à nu avec une telle franchise que dans les deux premières parties elle m'a intéressée, et touchée.

C'est d'une autre oreille, je le pense, que j'écouterai désormais ses élucubrations libertaires. Car elle vit sur une planète intellectuelle assurément très très éloignée de la mienne; ses théories sexuelles audacieuses m'ont bousculée souvent, hérissée quelquefois ... Mais en tant que personne, elle me parle. Un peu comme une bonne copine qu'on fréquenterait d'un peu loin : une fille un rien excentrique , dont on ne partage pas toutes les idées, bien loin de là , mais qu'on aime bien quand même, et dont les outrances, les dérapages, finalement vous donnent matière à penser. (D'ailleurs j'en ai une, de copine, exactement sur ce modèle: vegan, déjantée, marrante, et qui adore les chiens!).



.....

NOTA BENE: Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi ce titre s'est enregistré non pas sous le nom de Marcela Iacub, mais sous celui d'un mystérieux "M"

Parce qu'elle a écrit un "M le mari", qui paraît-il est un très bon thriller?....
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M le mari

Paranoïa ? Passion pour l’écriture, ici je me fais peur. Peur du meurtre, peur de la trahison, peur du non-dit dans le couple, peur de la terreur, peur de celui ou de celle qui a une main qui tient un couteau caché sous son manteau, peur des doigts de celui ou de celle tient un fil servant pour étrangler.

Marcela Iacub est efficace elle parvient à me faire détester le mariage et le mari. Je ne peux ni ne veux vous expliquer l’histoire dans l’ordre et en détail ce serait tout gâcher. Découvrez la vous-même cette histoire qui sépare.



J’offre quelques éléments dans le désordre, lisez M.le mari, récit cruel, remettez tout dans votre ordre ensuite.



Une femme cultivé écrit, la jalousie dans le couple, le dominant, le dominé, ne pas se parler, ne pas se comprendre, ne pas s’apprendre, écrire, finir sans descendance, s’aimer, avoir peur de l’autre, s’attendre à une relation charnelle et ne pas être satisfaite, le dépit, le dégoût, rependre le dessus, jouir plus tard, tolérer, attendre deviner qui est le tueur, femme saoule mais clairvoyante, un tueur, un confident, des victimes, puissance de nos rêves, s’en sortir, une lune jamais atteinte, se défendre, se sauver, aimer écrire, être loyal, surprise, suspens, durabilité du couple, libre arbitre, faire du bien à l’autre, le temps présent, la réussite de l’autre, ne pas maîtriser son stress, clivage.



Vous y retrouvez-vous ? Faites l’amour avant pendant et après M le mari.



Je retiens une phrase de M le mari : « L’expérience m’a appris que rien n’agace plus un homme qu’une femme qui écrit ».

Si je peux me permettre je réponds : tant pis pour l’agacé.



M le mari est une réussite, tiré par les cheveux, lu vite, rempli de talent. Mme Iacub, merci pour ce récit.

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Belle et bête

Il faut avoir à l'esprit qu'un livre est l'esprit de son auteur, cet esprit à un instant précis, une aventure littéraire intime crache sa fureur, sa haine, sa folie, sa défection, son vomi, son exutoire, un élan de sentiment confessionnal égoïste et narcissique. Bête et Belle éjaculent la frustration jouissive d'une femme érudite aux prises à ses démons interdits, ceux du Marquis de Sade, une force attractive vers cette domination abstraite voir abjecte pour basculer vers l'insondable, une vague frémissante bousculant le confort de l'âme caché dans la plume frénétique boulimique obsédante.

Marcela Iacub savoure sa prose, se nourrit des mots glissant entre ses doigts venant nourrir sa nourriture, celle de ce livre de cochon, de porc, de celui qui la rendit l'égal de van Gogh, une vengeance classique ou juste une rupture littéraire indispensable. Le cochon comme dans la ferme des animaux Roman culte de George Orwell est le personnage principal de ce roman, une liaison entre l'auteure et un homme-cochon, une relation sans rapport sexuel, mais un paroxysme intime fiévreux, une ballade vers le sombre inavouable de l'humain aux prises à ses fantasmes interdits.

Un cri bousculant les codes, une dissection au vitriol d'une liaison bestiale avec un homme marié, esclave de l'argent de sa femme et de ses ambitions. Même si la genèse de ce livre s'effondre vers cet homme connu de tous, qui portera plainte pour diffamation, un petit encart au début de Belle et bête souffle le préjudice subit par ce politicien, prévenant le lecteur de cette souffrance (amusant cette ironie de ne pas assumer sa cochonnerie) Christine Angot s'essaya aussi dans ce style de roman crachant sa vie, ses secrets avec un père incestueux, avec des mots crus et une acidité de langage presque verbale, mais Marcela Iacub mène avec plus de brio la langue de Molière. Elle aime écrire, elle adore laisser vagabonder son esprit et sa réflexion vers divers cieux, un carrefour en effervescence de chemins différents ou se bouscule l'érudition en fusion de Marcela Iacub.

Je ne parlerai de cet homme connu, mais du cochon, celui qui aimanta cette femme vers sa perversion, vers ce roman d'adieu. Un livre qui vous prend aux tripes, une claque savoureuse, j'adore à la folie.

Merci

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Belle et bête

Je ne sais pas si j'ai réellement droit à la critique étant donné que je ne l'ai pas fini... pourtant j'ai essayé ! Aucun intérêt, sauf si vous avez du mal à épeler le mot "cochon", qui est écrit plus de deux cent fois. Il y a aussi le mot truie, ou porc, eux aussi difficiles à écrire. Ça permet de remplir les pages.

Ce livre se cache derrière l'histoire glauque de Strauss-Kahn, et tente de surfer sur la vague médiatique qui en découle, mais sans rien y apporter. Vraiment rien.
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Belle et bête

Ce livre est à mon gout en aucune manière une œuvre littéraire, loin de là.

Chaque page cette pseudo auteure déverse des insultes, des descriptions malsaines, des injures, en flot ininterrompu!

De plus j'estime que c'est faire honte au cochon de se l'approprier de la sorte dans ce genre de torchon.

Je ne parle pas ici d'opinion politique, DSK n'est ps une personne qui me fascine ni que je dédaigne, je n'approuve par pour autant ces actes que je trouve abjectes, mais juste une personnalité publique dont on a fait couler beaucoup d'encre ces dernières années et ce déferlement mediatique m'a donné "envie" de lire ce livre, bien mal m'en a pris!!!!

Il ne nous avance pas plus, il ne nous éclaire pas, il ne propose même pas un axe de réflexion, c'est juste une écriture de style règlement de compte obscène d'une femme névrosée.


Lien : http://emysbooks.blogspot.fr/
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Belle et bête

Qu'en dire ?

Aucune citation je ne ferai de ce livre qui m'a fortement déplu.



J'avoue, innocente, j'ai acheté ce livre à cause de sa couverture (il était mignon le cochon sur la couverture), de son titre (Belle et Bête, ce n'est pas original mais bon) et la quatrième de couverture avait l'air presque drôle.



L'auteure -j'aurai du me renseigner et combler mes lacunes- je ne la connaissais pas !

J'aurai pu, j'aurai du savoir que "son" cochon c'était DSK : oui quand on ouvre le livre, on y voit déjà la condamnation pour atteinte à la vie privée.



Mais non, je n'ai rien vu!



Ma première alerte, c'est en ajoutant ce livre sur le présent site. Et là, je me suis dit "oh non!" sans compter la lecture des critiques.



Comme j'aime me faire mon opinion quitte à être à contre-courant, je l'ai lu comme si "ce pouvait être un bon livre".



Verdict j'ai détesté.

Le cochon toutes les 10 lignes, j'avoue, je n'en pouvais plus.

Qu'elle distingue le cochon de l'homme, et puis quoi encore, pourquoi ne pas le considérer avec un dédoublement de personnalité qui excuserait ses actes.

Ah mais non, elle, ce qui l'attire c'est le coté obscur, le fameux cochon!

Le brillant économiste, elle s'en fout, elle le dit, il est vieux, gros et laid.



Ah l'amour se limitant à une apparence! oui oui à celle du pervers qui lui permet d'être perverse à son tour : ah bon elle a été perverse ?



Non, ce livre m'a vraiment déplu.



Outre parler de l'épouse du cochon dont on se demande quelle finalité elle poursuit à la dépeindre comme la "méchante" qui a fait du cochon un caniche ???

Elle écrit (oui elle ose) page 109 : "Mais rien n'était en mesure de m'apaiser. Même la perspective du livre. J'étais mutilée, mutilée à jamais. J'avais le sentiment d'avoir été trompée et abusée. Je me disais que j'étais une victime comme toutes celles que tu as faites, sauf que moi j'avais ma marque sur le corps, j'avais ce trou à la place de mon oreille, alors que les autres n'étaient que "traumatisées"".



Alors c'est le "trop" que je n'ai pas supporté. Cette femme guidée par l'envie de faire un livre, se prête à des jeux avec ledit cochon, jeux qui tournent mal certes, et alors qu'elle subit les conséquences de son addiction, elle ose minimiser ce qu'on subit des victimes, qui ne voulaient pas jouer, qui ont été, elles réellement abusées, voire trompées



Rien d'autres à dire sinon que ce livre m’écœure, que l'auteure m’écœure, et que sa plume m'a agacée.



Encore après cette critique, qui n'engage que moi, je cherche toujours ce que l'auteure a cherché à faire avec son livre (nous donner la nausée?)

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En couple avec moi-même

Mieux vaut être seul.e que mal accompagné.e!



Lu et approuvé sur aikadeliredelire.com



https://www.aikadeliredelire.com/2023/03/lu-en-couple-avec-moi-meme-de-marcela.html?m=1



Mariez-vous et ayez beaucoup d'enfants qu'ils ont dit.



Cet essai de trois chapitres est un point de vue perspicace ouvrant notre esprit sur la solitude en général et le célibat en particulier.



D'une écriture agile et sagace, l'auteure soulève tous les détails triviaux de la vie en couple, le meilleur comme le pire ainsi que les affres de la vie célibataire pour tout remettre en question et s'interroger de leur sens à notre époque.



Il en découle in fine un profil hybride, original et ô combien réaliste: être en couple avec soi-même.



S'aimer soi-même en sa propre compagnie sans être égoïste ni narcissique encore moins schizophrène. C'est tout à fait possible et cela est d'ailleurs nécessaire pour ne pas devenir vulnérable et tomber dans la dépendance affective ou relationnelle.



Dans une société où le mariage et la famille sont des institutions fondamentales et des valeurs marketing que reste-t-il aux célibataires et aux personnes vivant seules?



Que l'on se garde de juger celles et ceux qui prennent la liberté de s'affranchir du qu'en dira-t-on et déclarent haut et fort " Je suis en couple avec moi-même".



À lire pour déconstruire le diktat du couple et voir le célibat d'un nouvel œil.



À fuir si vous vous confortez dans le traditionnel "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
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Belle et bête

Je ne sais pas par où commencer, tellement c'est de mauvais goût, mal écrit et sans intérêt...

Je me pose une question... pourquoi avoir écrit ce "livre"?

Surfer sur l'actualité (passée) pour faire parler d'elle, règlement de compte,...

L'écriture est tellement mauvaise et venant d'une journaliste c'est encore moins acceptable. Je devrais minfliger la relecture de cette daube juste pour relever le nombre de fois où l'auteur utilise les mots porc, cochon, truies,.... venant d'une végétarienne, je trouve qu'elle est très obnubilée par cet animal. Elle devrait peut-être en manger, ça l'a rendrait plus détendue.
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Belle et bête

Pourquoi ce livre ? Pourquoi cette aventure, pour chercher ou démontrer quoi ?



Je reste dubitatif, un besoin de vengeance, de se prouver quelque chose, un besoin de salir, de se salir, une fascination ou une pure manipulation ? Curieux.



Un texte hypnotique atypique et dispensable
Lien : https://www.noid.ch/belle-et..
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M le mari

Je n’avais jamais lu Marcela Iacub mais j’en ai beaucoup entendu parler lors de la sortie de « Belle et bête » où elle confesse une relation avec DSK. J’ai donc eu envie de me faire une idée personnelle de son style et de ses propos, loin de ce roman par qui le scandale est arrivé.



« M, le mari » est un roman tragicomique où il est question d’un mari à l’égo narcissique surdimensionné, humilié par l’intelligence de sa femme et la réputation qu’elle acquiert dans les milieux intellectuels où il ambitionnait lui-même de briller.

Ce couple d’intellectuels avait pourtant tout pour être heureux. Jeunes, beaux, ambitieux, ayant décidé de ne pas avoir d’enfant pour se consacrer à leur carrière et leur passion : l’écriture, ils avaient tout en main pour réussir dans la vie. C’était sans compter la réussite de l’une au moment où l’autre voyait ses espoirs s’envoler. Loin d’être fier ou heureux pour sa femme, ce succès va au contraire susciter en lui une haine sournoise et grandissante qui l’éloignera peu à peu.



Alors que son mari prend ses distances sans qu’elle n’en ait pleinement conscience, un meurtrier sévit dans son quartier. On est en juillet, elle est seule et s’ennuie. Elle va alors entreprendre de se documenter sur les tueurs en série et d’étudier le comportement de cet assassin introuvable qui perturbe la sérénité du quartier. Bien que son entourage ne la prenne pas au sérieux, un journaliste va lui proposer de développer son analyse et elle va réaliser pour lui le profilage du tueur.



Entrainée dans cette obsession, elle se fait un film à partir de souvenirs liés au thriller d’Hitchcock, « La corde » et aux messages que laisse l’assassin, visiblement inspirés par Baudelaire. Et peu à peu se dessine un portrait robot qui ressemble étrangement à son mari. L’angoisse monte, la paranoïa s’empare d’elle et elle craint pour son équilibre psychique. Mais elle veut savoir. Le lecteur est emporté dans ce délire à suspense et cela marche. On tourne les pages avec vivacité pour connaitre le fin mot de l’histoire.



J’ai bien aimé ce thriller haletant et la construction psychologique du personnage qui se crée sous nos yeux. A travers lui, Marcela Iacub en profite pour nous donner sa vision peu optimiste du couple et du mariage, de l’aliénation de la femme, du machisme des hommes qui ne supportent pas qu’une femme leur soit supérieure intellectuellement ou financièrement et de l’amour qui rend stupidement aveugle.



L’intrigue est rondement menée et l’histoire bien écrite. Le style de l’auteure est fluide, agréable et entrainant, notamment dans le dernier tiers du récit. J’ai passé un bon moment avec ce roman, une jolie découverte que j’ai pu faire grâce aux éditions Michel Lafont. Un grand merci pour cet envoi.





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Oedipe reine

Je n'ai pas aimé ce livre mais alors pas du tout outre que l'histoire est d'un glauque , elle est en plus d'une banalité à pleurer. Cela ressemble à une copie de livre érotique avec tous les clichés que l'on peut retrouver. La riche héritière qui désire avoir une vie sexuelle affriolante avec son chauffeur bien évidemment puis l'initiation sexuelle d'une jeune femme tout cela sur la trame d'une vengeance élaborée.



Bref ce livre ne brille pas par sa qualité littéraire et c'est peu dire à éviter !b
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Belle et bête

Un jour tu es venu pour me dire : "Tu es une truie, une énorme et grosse truie qui se promène dans un champ. Tu es une truie maligne. Tu est une truie allumeuse. Tu es une truie qui a des yeux merveilleux, des cils merveilleux, des dents affûtées. Tu es une truie qui se croit tout permis. Tu es une sale truie. Et voici que soudain du fond du champ apparaissent des cochons qu'elle n'avait pas vus.
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Une société de violeurs ?

C'est le titre de ce petit livre qui a attiré mon attention. J'ai découvert que sa première moitié était consacré à la "vieille" affaire DSK (en 2011). L'auteure estime que, dans les médias, l'accusé n'a pas bénéficié de la présomption d'innocence. Elle insiste sur le fait que le but de la justice pénale est de déterminer s'il y a (ou non) des éléments susceptibles de prouver que le crime a eu lieu. Certes ! Mais je trouve qu'elle coupe les cheveux en quatre et elle essaie avec persévérance de distiller le doute. Cette affaire a été classée; mais par la suite on a appris que Marcela Iacub était alors la maîtresse (temporaire) de Strauss-Kahn !



Plus intéressant: l'auteure affirme que, en France, la justice serait devenue stricte avec les violeurs; la parole des victimes présumées est valorisée au point que, sans violence caractérisée, elles puissent faire reconnaitre leur état de sidération qui les ont empêchées de résister. On revient ainsi aux problèmes délicats et récurrents, concernant le consentement dans tout le domaine de la sexualité…



Marcela Iacub est une polémiste, qui s'inscrit à contre-courant des tendances majoritaires. Elle est très hostile aux féministes les plus agressives et elle refuse l'ordre moral qui a commencé à être "prêché" bien avant le mouvement #metoo. D'une manière générale, elle pense que le sexe est un aspect essentiel dans la vie des hommes et femmes; il ne faudrait donc pas le brimer dans des carcans légaux ou moraux. Son refus du "politiquement correct" mérite un petit coup de chapeau; mais je ne reprends pas à mon compte toutes ses idées.
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