Accidents, dérapages et erreurs font partie de la vie. Sans eux, l’existence serait moins palpitante. Ils sont le sel dans ce jardin planté au bord de la mer, fade et faux, dans lequel nous vivons.
Lorsqu’un homme veut vraiment une femme, il se défonce pour la conquérir et la séduire, mais s’il ne tombe pas amoureux, il ne saura pas quoi en faire après. Il en cherche une autre, et une autre, et une autre, dans un processus répétitif et meurtrier, si monotone que les histoires que les femmes racontent à leur propos finissent par être invariablement les mêmes. C’est le vieux cliché de la proie dont la carcasse, après qu’elle a été avidement dévorée, est jetée à la voracité des hyènes et des vautours.
La censure étendait ses tentacules et interdisait tout ce qu’elle pouvait, y compris les nouvelles sans intérêt, l’important étant de maintenir le système, comme Salazar se maintenait au pouvoir, isolant le Portugal du reste de l’Europe en en faisant définitivement un pays arriéré.
Le secret du bien-être et de la vertu consiste à aimer ce que nous sommes obligés d’accomplir.
Le temps est implacable, il efface tout, il transforme les souvenirs, trompe la réalité, détruit tout en nous et hors de nous. C’est le grand voleur de la vie. Les enfants sont notre revanche sur le temps et sur la mort, la seule façon de toucher l’éternité
On ne choisit pas sa vocation : si c’était le cas, tout le monde serait riche et talentueux.
La vie est une éternelle répétition. Les erreurs et les fautes se répètent, la peur de se tromper se répète, l’envie de faire justice se répète et l’inclémence des puissants se répète.
Le remords tue, c’est un cancer qui se répand dans l’âme et ronge les tissus peu à peu, une pierre qui reste à tout jamais coincée dans la gorge jusqu’à étouffer la moindre parole.
Le temps est implacable, il efface tout, il transforme les souvenirs, trompe la réalité, détruit tout en nous et hors de nous. C’est le grand voleur de la vie. Les enfants sont notre revanche sur le temps et sur la mort, la seule façon de toucher l’éternité.
Tant que le cœur conserve des souvenirs, l’esprit garde des illusions.