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Critiques de Margery Allingham (46)
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Crime à Black Dudley

Un jeune aristocrate invite des amis dans son château pour le week-end, mais au cours de la soirée, un des participants est assassiné.

L’auteure est présentée comme une contemporaine d’Agatha Christie et elle est censée écrire elle aussi des romans à énigmes, ce qui m’a intrigué.

Ce roman policier démarrait bien, il avait un petit côté anglais suranné qui n’était pas désagréable, mais rapidement l’intrigue est devenue très complexe et les scènes ridicules se sont enchaînées à une vitesse éclair.

Le nombre important des personnages a fait que je les ai tous rapidement confondus, les gentils comme les méchants et je ne comprenais plus rien à cette histoire très alambiquée.

J’ai péniblement terminé ma lecture en diagonale, mais j’avoue que le nom du meurtrier et son mobile m’ont semblé peu crédible et une partie de l’histoire n’a même pas trouvé d’éclaircissement.

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Crime à Black Dudley

J ignorais que Mme Margery Alligham était une concurrente D' Agatha Christie, ce roman date de 1929 et effectivement il est daté .Le lisant j ai eu l impression de regarder ces films policiers de l entre deux guerres , l image grisâtre avec des flous , la bande son crachotant aux voix désuètes et éraillées , le découpage des scènes un peu abrupt sans trop de liaison . l'intrigue peu compréhensible et soyons honnête n ayant peu voire aucun intérêt Les personnages dignes d un théâtre d ombres chinoises ou d une troupe d ectoplasmes . M ais j y insiste ce bouquin a été écrit il y a presque 1 siècle , à l époque après la Grande Boucherie de 14-18 et 20 ans avant celle plus horrible encore de 1939 -1945 , les Anglais n avaient pas vraiment réalisés que le siècle de Victoria était fini , ou plus probablement ne voulaient pas le voir . Alors bon je ne me hasarderais pas a vous en conseiller la lecture , mais si vous le croisez regardez le avec compassion comme le mélancolique témoignage d une époque et d une grandeur déchue
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Crime à Black Dudley

Je ne sais pas trop quoi en penser.

Ce roman de 1929 est bien écrit, on y retrouve l'atmosphère classique du roman policier. Un château lugubre, une série de personnages à priori sans histoire, qui finalement cachent un ou plusieurs secrets et un meurtre.

Il y a énormément de rebondissements avant que l'on découvre qui a tué le colonel. Mais des rebondissements peu intéressants selon moi. L'histoire est montée en épingle, le lecteur est tenu en haleine mais en même temps s'ennuie. Trop d'histoires autour de Benjamin Dawlish et finalement pas assez autour du meurtrier et de sa victime.

Ce roman est le tome 1 de la série Albert Campion et pourtant ici c'est George Abbershaw qui mène l'enquête et gère la narration. Pourquoi ? Qui est vraiment Albert Campion qui ici joue le second rôle? Ça me donne envie d'aller découvrir le tome suivant Des fleurs pour la couronne. Car même si le roman a des défauts sa lecture a été agréable. A mi chemin entre le roman à enigme et le thriller ce roman présente une enquête qui se tient et un dénouement dans les quelques derrières pages.

Merci à Babelio pour m'avoir sélectionnée pour la MC de Mars

Et merci à Harper Collins Poche pour la magnifique couverture sombre et élégante (en rouge et noir)

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Des fleurs pour la couronne

C'est le second roman de cette auteure que je découvre. Celui ci m'a paru nettement meilleur que le premier. Certes, ce n'est pas un Agatha Christie et assez loin d'atteindre le niveau de cette auteure pourtant l'intrigue est plutôt bien construite. La fin peut paraître un peu embrouillée, mais cette manière de nous dire qui a tué sans vraiment le dire (tout au moins pour le second meurtre se fait avec élégance). Encore des invraisemblances comme le rôle que joue ce cirque en fin de roman et comment notre Campion a pu trouver ce dernier.
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Crime à Black Dudley

La grande Agatha Christie ayant été élogieuse vis à vis de l'oeuvre de cette auteure, je me suis dit pourquoi ne pas tenter ? Certes, l'écriture est assez élégante, mais justement la qualité de ce roman n'est pas celle d'un bon Hercule Poirot.

L'intrigue commence plutôt bien, mais par la suite, les choses se corsent avec un tournant un peu trop grand guignol à mon goût, des dialogues un peu décousu par lesquels on veut souligner l'excentricité de Campion, mais qui donnent quelue chose de parfois assez décousu et une place laissée au hasard trop grande à mon goût.

Bref, un roman somme toute moyen
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Crime à Black Dudley

George Abbershaw, pathologiste respecté ayant à de nombreuses reprises collaboré avec Scotland Yard, se rend au château de Black Dudley pour passer le week-end, invité par son ami Wyatt Petrie dans le but d'y rencontrer Margaret Oliphant dont, à sa grande surprise, il est tombé amoureux.

Le soir, à la table du dîner, George est pris d'un curieux pressentiment, comme s'il anticipait des ennuis à venir. C'est alors que les convives, après avoir écouté l'histoire de la dague contée par Wyatt, décident de jouer au Rituel de la Dague, basé sur une ancienne superstition qui affirmait que "tout cadavre touché par la main de son meurtrier se remettait à saigner de la même blessure mortelle, et que si l'arme du meurtre se trouvait à nouveau placée dans la main criminelle, elle se couvrait de sang comme au moment du crime." La règle du rituel devenu un jeu consiste à éteindre toutes les lumières pour que le chef de famille, un Petrie pure souche, remette la dague à la première personne rencontrée dans le noir, laquelle devait en faire autant avec quelqu'un d'autre. Le jeu se poursuivait une vingtaine de minutes, chacun essayant de se débarrasser de la dague avant que le chef de famille sonne le gong du dîner. A ce moment, la personne en possession de la dague perdait la partie et devait s'acquitter d'un gage.

Le soir même, le colonel, oncle de Wyatt, est retrouvé mort d'une soi-disant crise cardiaque. Pourquoi son médecin personnel et Gidéon semblent-ils si presser de procéder à l'incinération? Pourquoi n'ont-ils pas laissé Abbershaw examiner le corps pour la déclaration de décès? Cette mort serait-elle suspecte? Pourquoi le colonel portait-il un masque de son vivant? Bientôt, tous les invités et leur hôte se retrouvent prisonniers dans la maison, gardés par une bande de malfrats prêts à tout. Mais Albert Campion veille...



Toute l'action du roman se déroule dans le château de Black Dudley, dans le Suffolk, comté situé à l'est de l'Angleterre. Les décors dans lesquels évoluent les personnages bénéficient de descriptions très soignées, les détails parfaitement en accord avec l'atmosphère lugubre et les événements dramatiques qui vont se dérouler dans ses murs: "...une imposante bâtisse grise, nue et laide comme une forteresse. Aucune plante ne venait habiller sa façade; les hautes fenêtres étroites étaient obscurcies par des tentures sombres...La négligence qui régnait dans le parc se retrouvait à l'intérieur, et pourtant une majesté désuète et plaisante émanait des boiseries sombres, des peintures aux cadres noircis, des meubles de chêne massif patinés, minutieusement sculptés, mais désespérément vierges de toute cire. La maison n'avait jamais été modernisée. Les candélabres en fer forgé du hall portaient toujours des cierges, et leur lumière animait des ombres immenses, comme des mains gigantesques et fantomatiques, qui se tendaient jusqu'au plafond de chêne." (Pages 9-11).

Mise en scène lugubre, digne des films gothiques tel que Le Corbeau avec Vincent Price: "Tout un côté de cette salle longue au plafond bas était éclairé par des fenêtres à vitraux. Quelques bûches flambaient dans un grand feu ouvert, et sur la table huit chandeliers éclairant seuls le décor. Des portraits ornaient les murs." (Page 11)..."le passage était recouvert de planches et très poussiéreux...Ce n'était qu'un boyau étroit, offrant juste assez d'espace pour servir de passage à un homme rampant à quatre pattes, mais Abbershaw s'y engagea avec détermination. L'atmosphère y était presque insupportable et sentit le moisi. Les rats détalaient devant lui tandis qu'il rampait en s'éclairant avec sa torche. Enfin, il atteignit les escaliers dont Campion avait parlé. Ils étaient raides, solides, et disparaissaient dans l'obscurité au-dessus de sa tête." (Page 104).



Crime à Black Dudley, première apparition du fantasque détective privé Albert Campion, est un whodunit dans la pure tradition: atmosphère victorienne, manoir vétuste perdu dans la campagne anglaise, personnages disparates réunis pour un week-end. Toutefois, l'originalité apportée par Margery Allingham est la façon dont elle raconte certaines scènes décisives d'un point de vue indirect: lorsque les prisonniers enfermés dans une chambre du manoir regardent par la fenêtre les conséquences de l'arrivée des chasseurs. Tout comme la description des personnages par le regard de George: le lecteur ne sait d'eux que ce que ce dernier en sait ou en voit, point de vue réducteur qui a l'avantage d'amplifier le suspense d'une manière insinuante.

Tout comme cette façon très particulière qu'a l'auteur d'éveiller la curiosité du lecteur en distillant des détails importants de façon apparemment anodine: "Par la fenêtre, on ne voyait que tristesse et indicible solitude. Sur des kilomètres, jusqu'à la mer au-delà de l'horizon, la plaine uniforme étendait ses pâturages négligés. Une monotonie incommensurable." (Page 9) 

Un roman policier classique résolument moderne, voilà comment je décrirais Crime à Black Dudley en quelques mots...Captivant !!!



Pour en savoir plus sur le roman et l'auteur...
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Jusqu'à la lie

C’est loin d’être aussi bon qu’un Agatha Christie. ….

l’intrigue est lente, il y a peu de rebondissements, c’est par contre plutôt bien écrit mais un peu vieillot… j’avoue être un peu déçu au final .

comme quoi le succès et la célébrité s’expliquent….
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Des fleurs pour la couronne

1911. Tom Barnabas, neveu et associé de la prestigieuse maison d'édition Le Carquois d'Or, disparaît un matin sans laisser de traces, alors qu'il se rendait à son travail...sans jamais refaire surface sous une forme ou une autre.

1931. Paul R. Brande, un des directeurs de la même maison d'édition, disparaît à son tour, dans des circonstances quasi identiques. Paul devait rentrer  le jeudi soir précédent pour discuter avec Gina de sujets importants. Quelques jours plus tard, la jeune femme, bien qu'habituée aux absences de son mari, demande à Albert Campion de s'occuper de cette affaire, en toute discrétion, bien entendu: "Ce que j'essaie de dire, c'est que ce n'est pas vraiment inhabituel que Paul s'en aille comme ça pour un jour ou deux sans penser à me prévenir, mais il n'est jamais arrivé qu'il reste absent si longtemps sans que j'aie des nouvelles, même indirectes, et ce matin, j'ai eu le sentiment que je devais...eh bien...simplement en parler à quelqu'un. Vous comprenez, n'est-ce pas?" (Page 23).

Cette curieuse disparition aurait-elle un rapport avec Le Coureur, un manuscrit précieux détenu par Barnabas et Company, le manuscrit inédit d'une pièce de Congreve écrit de sa main et jamais imprimé, jamais copié et jamais lu, jamais mis à la disposition des érudits et des collectionneurs? C'est alors que le cadavre de Paul est retrouvé dans la chambre forte, sans doute mort depuis plusieurs jours, intoxiqué par les gaz d'échappement de la voiture de Mike, garée de l'autre côté de la petite pièce, elle-même fermée à clef de l'extérieur. Pourquoi Mike, qui s'est rendu la veille dans la chambre forte chercher des documents pour son cousin John, n'a-t-il pas vu le corps?

Que cache la façade lisse et bien pensante de Barnabas Limited? A la suite de l'enquête menée par le coroner, le jeune homme est accusé de meurtre avec préméditation. S'agit-il d'un crime passionnel selon le banal schéma du triangle amoureux? D'une vengeance liée au manuscrit précieux? Ou de la malédiction qui, vingt ans, a déjà frappé?

Les personnages:

Gina Brande: épouse de Paul, américaine, styliste amatrice; quelque chose de fondamentalement féminin dans sa personnalité qui incite à la protéger.

John Widdwson: aîné des cousins Barnabas, fils de la sœur du fondateur, directeur administratif de la maison d'édition; tempérament colérique, pompeux et entêté; forte personnalité.

Michael Wedgwood, dit Mike: le plus jeune des cousins; directeur adjoint de la firme; jeune homme poli, aimable, digne de confiance, calme; belle allure; ami de Campion.

Miss Florence Curley: secrétaire du Vieux, le fondateur, puis de John, d'un dévouement et d'une fidélité sans faille, fait presque partie de la famille; on lui reconnaît une intelligence bienveillante et omnisciente; à l'extérieur, crainte et respectée mais tenue un peu à l'écart.

Richard Barnabas, dit Ritchie: frère de Tom, le cousin disparu vingt ans plus tôt; le seul cousin à ne pas avoir hérité une partie de l'entreprise familiale; assume la fonction de lecteur de manuscrit.

Paul Brande: mari de Gina, préoccupé avant tout à démontrer son importance; fanfaron, menteur; personne agréable, qui s'enthousiasme facilement; a beaucoup fait pour la maison d'édition.

Mrs Austin: femme de ménage de Gina.

Alexander Barnabas: avocat et cousin de Mike, fils unique de Jacob Barnabas, excellent dans les affaires criminelles, très bonne réputation.

Scruby: avocat de la famille.

Albert Campion: détective privé, peu porté à l'introspection, ni à l'action.

Malgeforstein Lugg: ancien bagnard, valet de Campion.

Sergent détective Pillow: de la section spéciale.



Des Fleurs pour la Couronne, Flowers for the Judge dans la version originale parue en 1936, a été publié la même année sous le titre Un Homme Disparaît par la Nouvelle Revue Critique numéro 19, puis en 1994 par la Librairie des Champs-Elysées dans la collection Le Masque. Le style est fluide, le ton désinvolte et léger, guère plus engagé qu'un article de dictionnaire: "Même si on dit qu'il suffit de neuf jours pour qu'un sujet d'étonnement devienne un sujet d'amusement, et vingt ans pour qu'il ne soit guère plus qu'un souvenir désagréable, il n'en demeure pas moins que l'étrange disparition de Tom Barnabas en 1911 créa une sorte de précédent dans la maison. Si bien que, conformément à la façon curieusement paradoxale dont l'esprit fonctionne, personne n'y repensa quand, en 1931, Paul R. Brande, un des directeurs, ne se montra pas pendant deux jours." (Page 10).

Les détails revêtant une importance capitale dans la conception des whodunit, Margery Allingham apporte un soin tout particulier aux descriptions et au déroulement des actions: "Mike entra dans la pièce, évitant la chose pitoyable sur le sol, et commença à poser les papiers poussiéreux par terre. A cause de la chaudière de l'autre côté du couloir, l'endroit était sec, avec de temps en temps des courants d'air glacés qui venaient de la porte de la cour. Mike travaillait comme un homme dans un cauchemar, sa haute silhouette mince et son visage sensible profondément creusé paraissaient curieusement enfantins et pleins de désespoir." (Page 33).

Construction: certaines scènes importantes, sont racontées selon le point de vue d'un seul personnage: l'enquête préalable par Gina et le procès par Miss Curley; contrairement aux autres passages du roman, racontés par un narrateur omniscient. Ce procédé suscite des lacunes dans les informations dont le lecteur dispose pour résoudre l'énigme, ce dernier se retrouvant lésé par rapport aux personnages.



Je vous invite à re-découvrir Des Fleurs pour la Couronne écrit en 1936, un roman caractéristique du Whodunit britannique en vogue dans les années 1930-1940: sa construction simple: un crime, plusieurs suspects de l'entourage du mort ayant tous un mobile et l'occasion, des secrets de famille, une disparition inexpliquée des années plus tôt, tout cela dans un style très agréable à lire, vous fera passer un bon moment de lecture, mettant à contribution vos petites cellules grises, comme dirait un certain Hercule Poirot !!
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Des fleurs pour la couronne

Merci à Babelio et aux Editions Harper Collins pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Je ne connaissais pas cet auteure mais on nous la présente comme "l'autre reine du crime", la barre est haute, je m'attends donc à rencontrer Hercule Poirot et je m'en réjouis d'avance. Et bien ça a fait Pchit. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à l'intrigue, c'est long, long. Si je n'avais pas eu cette critique à rédiger, j'aurais abandonné la lecture. Les 30 dernières pages ont été lues d'un trait, je voulais savoir la fin. A mon avis, elles ont été écrites aussi rapidement, rien dans la conclusion de l'histoire n'était présent dans le cours du livre, aucun indice qui aurait pu nous faire dire, ah, c'est donc ça! Non, Campion sort la solution de son chapeau et voilà !

Cerise sur le gâteau, si les fautes d'orthographe vous hérissent, je vous offre celle ci (page 273) : " Et c'est aussi mon hypothèse que, pour vous convaincre que c'était de sa femme que parlait Mr Brande, vous avez inventé la deuxième partie de la conversation"

Bref, passez votre chemin, il y a tant d'autres livres qui nous attendent !

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Des fleurs pour la couronne

On suit les aventures du gentleman Campion, détective privé, qui va enquêter sur un meurtre, dans le cercle familial d'un de ses amis.



Je suis partagée sur ce roman, dont je ne connaissais pas l'auteur (que l'on compare pourtant à la Reine des polars Agatha Christie).



L'auteur décrit les habitudes de vies de la haute société anglaise dans les années 30.

C'est très bien fait, on entre pleinement dans cette période, tant sur les comportements (relation homme/femme), que sur les lieux.

Il y a également la description du procès, très détaillée, avec la salle, les jurys, la composition de la Cour. On comprend à ce moment là l'origine du titre du roman. C'est au final la plus grande partie du roman : le procès, en détail, avec les ressentis de chaque personnage. On voit donc que certains se délectent du malheur des autres, certains veulent en profiter pour avoir leur heure de gloire... un portrait parfois acide de la société.



J'aime bien ces descriptions, mais certaines étaient un peu trop longues, ça alourdi un peu la lecture, et il y a un peu ce sentiment de manque d'action.



Le ton aussi, so british est assez agréable.



Les personnages sont nombreux, j'admets avoir été un peu perdue au début. Mais au fil des pages, on s'habitue aux liens de parentés, aux relations entre eux. Chaque personnage a son caractère, son passé. J'aime beaucoup Ritchie, personnage à part, mais tellement humain contrairement aux autres membres de sa famille.



Campion est d'ailleurs l'ami d'un des membres comme dit plus haut, ce qui ne va pas faciliter son implication et son recul dans cette enquête.



Deux "enquêtes" en une, avec une 1ère disparition d'un Barnabas. On aborde ce fait dès le début du roman, puis on en reparle vers la fin. Cela créé une sorte d'attente, et créé un suspense bien agréable (mais quel lien?...).



Dans les dernières pages, tout s'accélère, et le suspense monte, on a juste envie de connaitre le dénouement. Quelques rebondissements, quelques petits indices et des fausses pistes permettent de ne pas découvrir "le coupable" de suite.



Ce roman est aussi une belle déclaration d'amour à la ville de Londres, dont j'ai particulièrement aimé les descriptions. Par moment, je me voyais marcher dans les rues anglaises avec mon ombrelle.



Deux petits bémols : la taille des chapitres : bien trop longs à mon goût, avec des descriptions parfois trop détaillées et poussées, et certains éléments de relation entre les personnages, Campion et Lugg notamment (mais comme il s'agit d'une série, ce point doit être développé a=dans les autres opus).



Donc voilà un avis mitigé, mais un univers intéressant, à voir avec un 2ème roman pour approfondir le style et se faire un avis plus tranché. Merci @Harpercollins pour ce roman.
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Crime à Black Dudley

En premier lieu mes remerciements à Babelio et aux éditions Harper Collins -collection noir au format poche, pour l operation de masse critique qui m a permis de découvrir cette contemporaine d'Agatha Christie et qui opère d'ailleurs dans le même genre littéraire.



Me voilà donc en possession de ce court roman policier " Crime à Black Dudley" où je suis invitée à découvrir la première enquête d un personnage récurrent pour Margery Allingham, Albert Campion.



Lors d'un weekend organisé par Wyatt Petrie dans un château isolé nommé Black Dudley, l'oncle de ce dernier meurt pendant une semaine de la Dague.



L'oncle invalide encourage en effet son neveu par alliance à inviter chaque mois de jeunes gens pour se divertir. Ce weekend ci, sont présents deux médecins, un financier, un sportif prometteur, de jeunes demoiselles, Albert Campion dont on ignore la situation, mais aussi 2 personnages à l apparence "mechante" . Alors que le jeune Wyatt raconte la tradition familiale de la dague qui Orne une salle et possède une apparence spectrale, le Dr Abbershaw qui collabore occasionnellement avec Scotland Yard en tant que légiste est pris d'un mauvais pressentiment .

Wyatt se laisse convaincre de reproduire à titre de jeu la cérémonie de la dague : ils seront donc dans le noir pendant 20 min à essayer de ne pas rester en possession de la fameuse dague, un mélange de balle au prisonnier et de colin-maillard : à l issue le perdant aurait un gage au dîner.



Alors que le jeu commence, le Dr abbershaw s eclipse vers le garage, plus intéressé par son auto que par le jeu. Alors qu'il est rejoint par Albert Campion, qui ressemble à un hurluberlu, le jeu touche à sa fin avec une situation inédite : l'oncle de Wyatt a été porté à sa chambre, victime d'une crise cardiaque.



Le fait est que des éléments discordants amènent le docteur Abbershaw à douter. La jeune femme que le bon docteur convoite lui confie avoir été en possession de la dague peu de temps avant la fin du jeu et que cette dernière était ensanglantée (pour preuve son mouchoir taché de sang séché), puis le Dr Prenderby se présente au moment du coucher pour le prévenir que l oncle est en réalité décédé et qu'il a approché pour signer un certificat d incineration sans pouvoir examiner le mort. Ayant refusé, il avertit Abbershaw que le seul recours pour signer le certificat s'avère être lui.

Abbershaw devenu suspicieux, accepte néanmoins de monter voir le mort pour signer le papier. Sa tentative de voir le cadavre, si elle n est pas probante, lui permet d arriver à la conclusion que l'homme n est pas mort d'un arrêt cardiaque mais sans doute d un coup de couteau dans le dos.

Contraints par les personnes étranges entourant la dépouille, le brave docteur signe le permis d incinerer.



Dès le lendemain, la véritable identité des occupants de la maison (les personnages a l apparence méchante et le personnel de maison) est revélee alors qu'un valet s'en prend violemment à Albert Campion à l'Aube. Il s'agit dune organisation criminelle bien décidée à ne laisser aucun des invités s'esquiver avant d avoir récupéré un objet précieux.



Dès lors les invités sont séquestrés et vont tenter de s'échapper et d'enquêter.



On découvre alors la personnalité atypiques de cet Albert Campion, mi voyou mi prestidigitateur mais qui semble avoir le cœur noble.



Le dénouement se fait au tout dernier chapitre sans jamais envisager la solution de l'énigme : qui est l auteur du meurtre ?





Même si la 4ème de couverture met en avant le personnage d Albert Campion, en ce qui me concerne c est plutôt un hors d'oeuvre. il partage allègrement la vedette avec le Dr Abbershaw : l'un permet le sauvetage , l'autre résout l'énigme.



Comme la citation d'Agatha Christie au sujet de l auteure, cette dernière possède une qualité d'ordinaire peu associée au roman policier : l'élégance. C'est en effet ce qu'on peut dire de la plume de Margery Allingham.

Peut-être top parfois ralentissant le dénouement de l'histoire.



Pour autant les amoureux de cette littérature policière, sans scène de descriptions de violences extrêmes, où la part est belle pour les enquêteurs qui cogitent, seront ravis de lire ce roman policier qui marque le début des aventures de Campion.



Je poursuivrai ne serait ce que pour en découvrirs plus sur ce mystérieux personnage



Bonne lecture à tous
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Crime à Black Dudley

Roman so british, on y retrouve les belles demeures anglaises qui me font tant rêver mais je ne suis pas entièrement sous le charme.



Soyons franc, il ne se passe pas grand chose dans ce roman, à part un mort et quelques tours de prestidigitation, rien de bien folichon ou même de comique. Les personnages sont très nombreux et pour certains sans aucun intérêt, on se demande même à quoi ils servent. J’ai parfois un peu décrochée je pense ce qui fait que je n’ai pas tout compris au pourquoi du comment et surtout du qui est qui et qui fait quoi par dessous le manteau.



Il y a du trop et du pas assez en fait. Trop de personnages, trop d’histoires dans l’histoire ou plutôt, trop de complexité qui perd le lecteur. C’est dommage.



Parlons un peu d’Albert Campion tout de même puisqu’il est un personnage récurrent de l’auteure (19 romans avec lui je crois), j’ai un peu de difficultés à le situer finalement car il apparait plus comme un personnage secondaire. J’espère qu’il va s’affirmer un peu dans le second (puisque je l’ai dans ma pal) parce que là, je suis septique. Le personnage semble intéressant et plein de ressources mais j’attends d’en savoir plus.



Vous l’avez compris, je ne suis pas très emballée, je réserve mon jugement avec la lecture du second tome…
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Crime à Black Dudley

Au cours d'un week-end au manoir de Black Dudley, le colonel Coombe meurt d'une crise cardiaque. Mais Albert Campion, le détective qui ne paye pas de mine, se méfie des apparences et décide de mener l'enquête. Il met au jour une conspiration autour du vieil homme.



Aussi célèbre qu'Agatha Christie en Angleterre, Margery Allingham reste en France une quasi inconnue. Un roman à énigmes bourré d'humour et une reine du crime à redécouvrir
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Crime à Black Dudley

Ne connaissant pas Margery Allingham, contemportaine d'Agatha Christie, et son héro Albert Campion, j'ai eu l'occasion, avec Crime à Black Dudley, récemment sorti chez Harper Collins, de la découvrir.

Globalement, j'ai bien aimé ma lecture. Le roman est assez court, les chapitres également, et le huis clos que nous propose l'auteure est assez intéressant, un peu à la manière d'un Cluedo. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, Albert Campion n'est pas le personnage principal du roman, seulement un invité parmi les autres, qui cache bien son jeu. Ceci n'est pas un mal, car il s'agit d'un personnage vraiment particulier; véritable caméléon, il a un comportement loufoque, arrive parfaitement à se faire passer pour un imbécile et se sort de toutes les situations. Je n'ai pas véritablement accroché avec lui et il reste vraiment mystérieux même une fois le livre refermé.

Le narrateur est un médecin consultant auprès du Yard, George Abbershaw, qui profite de l'invitation d'un ami à passer le WE dans son manoir, pour courtiser la femme qu'il aime. Oui mais voilà, tout ne se passe pas comment prévu puisque l'oncle de leur hôte décède au cours d'une activité nocturne. Que s'est-il passé ? Comment est-il mort ?

George, et l'ensemble des invités, vont se retrouver coincés au manoir par une affaire qui les dépasse. L'ambiance "vieille Angleterre" est marquée par le comportement et le langage des personnages, qui appartiennent à la haute sphère de la société. Ce petit côté so British est très plaisant et j'ai beaucoup aimé suivre le raisonnement et les déductions de George, personnage plutôt effacé, qui se révèle sous un tout autre jour alors qu'il prend les choses en main.

La trame de l'histoire fait un peu rocambolesque, et les méthodes employées sont parfois un peu expéditives. Mais le manoir a un charme fou, avec ses meubles anciens et ses passages secrets qui ne demandent qu'à être dévoilés. Des rencontres inattendues se font au détour des couloirs.

La galerie des personnages, si éclectiques, donne un côté un peu loufoque et un effet de groupe assez dynamique.

En bref, j'ai bien apprécié découvrir la plume classique de Magery Allingham et n'ai pas réussi à trouver par moi-même le fin mot de l'histoire. Je suis toutefois soulagée que l'ensemble du récit ne soit pas du point de vue d'Albert Campion, cela aurait donné des allures de farce au roman. Je ne serai pas contre l'idée de faire un échange avec Nadge, qui devrait bientôt vous parler Des fleurs pour la couronne où le rôle d'Albert est à priori tout autre.


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Des fleurs pour la couronne

Livre reçu dans le cadre de "masse critique Babélio", je profite de cette critique pour remercier tant babélio que la maison d'édition pour cet envoi.



Il s'agit d'un livre de la série "Albert Campion". Albert Campion est détective privé.

Dans ce roman, il est chargé d’enquêter sur une histoire de meurtre dans une maison d'édition. Dans la foulée de cette enquête, il résoudra une histoire plus ancienne de disparition.



Je ne connaissais ni l'auteur ni, forcément, le détective privé. Je m'étais peu renseignée sur ce roman car j'avais envie de me laisser surprendre.



On comprend assez vite que l'humour est anglais, et ça j'ai apprécié. Cela donne un ton très particulier au roman.



Il semble être "décortiqué" dans les moindres détails.



Sans avoir aucun renseignement, j'ai eu, assez vite, la sensation que j'allais croiser Miss Marple.



Pourquoi seulement 3 étoiles à cette histoire ? Ce qui m'a manqué, d'abord, c'est une sorte de liste des protagonistes car, au départ, on parle de la famille Barnabas sauf que dans l'histoire, John ou Mike, par exemple, ne portent pas ce nom de famille. Et, du coup, j'ai eu besoin de temps pour me plonger dans le livre car je ne comprenais pas de qui on parlait.

Ensuite, je ne qualifierai pas ce roman de roman policier car l'intrigue est assez facile à deviner et, parfois, il faut accepter qu'elle soit "tirée par les cheveux".



Ceci dit, j'ai passé un bon moment avec ce livre mais, clairement, il ne faut pas s'attendre à un suspens version Giacometti et Ravenne.

C'est une histoire assez lente, avec beaucoup d'humour et pour laquelle il faut pouvoir accepter une part de bizarrerie.



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Crime à Black Dudley

Aussi célèbre en son temps (les années 1930 à 1950) qu'Agatha Christie, Margery Allingham a écrit une série de romans autour de son personnage fétiche d'Albert Campion, sorte de grand dadais bien né mais ayant toutes les apparences d'un benêt, ce qu'il n'est pas. Dans "La maison des morts étranges" il est appelé pour enquêter dans un véritable "nid de vipères" : deux membres de la même maisonnée, légèrement dysfonctionnelle, meurent de mort violente... Tous les ressorts du genre Whodunit sont là, plus un peu d'humour. Plaisant.
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Crime à Black Dudley

Un petit polar qui démarre bien avec son côté "so british" mais on entre assez rapidement dans une intrigue un peu complexe le tout avec une flopée de personnages.



Il y a pas mal de rebondissements dans ce récit sans pour autant qu'il soit tous très intéressants, surtout pas assez fouillés et plutôt ubuesques.



Il y a aussi, au milieu de cette enquête, une affaire de trafic, de cambriolage, de clan ... mais j'avoue y avoir un peu perdu pied.



Si j'ai eu un doute sur l'assassin j'avoue que son mobile m'a laissée plus que perplexe.



À force de suivre tous ces personnages et leurs mésaventures, et d'essayer de bien comprendre cet imbroglio, on en vient à oublier le meurtre lui-même.



Tout au long de ma lecture j'ai cru que le héros de la série était ce jeune George Abbershaw tant il était sur le devant de la scène.

Alors que le fil conducteur de cette saga est un personnage ici de second rôle dont on ne sait pas grand-chose sinon qu'il ressemble plus à un farfadet qu'un détective.



J'espère en découvrir plus dans le tome suivant "Des fleurs pour la couronne" qui est aussi dans ma PAL, sinon je ne pense pas continuer cette série.
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La nuit du tigre

Pour être totalement honnête, j'ai acheté ce livre par sa couverture. Il y avait un petit côté Conan Doyle qui me plaisait bien.

Et puis la 4eme annoncait un polar sympa à Londres. Le genre de littérature qui me detend bien.

Mais non, je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire. Trop de personnages, je me suis perdue dans les histoires de gang qui je l'avoue m'ont totalement laissee de marbre. Alors après m'avoir attendue pendant des mois, j'abandonne cette lecture. Tant pis.
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Crime à Black Dudley

"Crime à Black Dudley" est le premier titre de la série des Albert Campion, héros créé par Margery Allingham. L'histoire me plaisait beaucoup et me faisait d'ailleurs penser à "Dix petits nègres" d'Agatha Christie. Wyatt Petrie réunit plusieurs amis dans son manoir, Black Dudley, lors d'un week-end. A cette occasion, il raconte l'histoire de ses ancêtres et du fameux rite de la dague qui consiste à se mettre dans le noir et se faire passer la dague de mains en mains. Les invités décident de rejouer ce rite mais à cette occasion, l'oncle de Wyatt, le colonel Coombe, est assassiné. Il est pourtant annoncé aux invités que celui-ci est mort d'une crise cardiaque. Le mystère grossit lorsque le narrateur, le docteur George Abbershaw, est sollicité pour signer le permis d'incinérer sans examiner le corps...



Ce roman m'a un peu décontenancée pour plusieurs raisons. Il s'agit de la première enquête d'Albert Campion. Pourtant celui-ci ne fait que passer dans l'histoire, il ne mène pas particulièrement l'enquête. C'est le Docteur Abbershaw, le narrateur, qui résout le meurtre. Alors le roman permet de planter le personnage d'Albert Campion, et donne envie de découvrir les autres livres de la série. C'était peut-être l'effet recherché, qui sait ?



Par ailleurs je ne m'attendais pas à un roman traitant du grand banditisme. Je m'attendais à un roman de "whodunit" classique, à l'instar d'un Agatha Christie, un roman centré sur la résolution d'un "meurtre domestique". Ce n'est pas le cas ici, ou en tout cas c'est un peu plus compliqué que prévu. Je n'en dirais pas plus !
Lien : https://riennesopposealalect..
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Au coeur du labyrinthe

Publié en 1930, cette seconde aventure d’Albert Campion continue à brouiller les pistes concernant cet étrange protagoniste, envisagé au départ comme une parodie du Lord Peter de Dorothy Sayers. Son identité est d’ailleurs mystérieuse, quoique l’on sache qu’il se prénomme en réalité Rudolph. Ayant utilisé de nombreux alias, souvent aux frontières de la légalité comme en témoignent ses connaissances dans le crochetage des serrures, Campion doit aider un juge américain, Crowdy Lobbett, à déjouer les plans de l’organisation criminelle Simister. Après avoir échappé à plusieurs tentatives de meurtres, Lobbett voyage sur un navire en partance pour l’Angleterre. Là, l’intervention opportune de Campion lui sauve à nouveau la vie. Par la suite, le gentleman aventurier prend sous son aile l’homme de loi qu’il cache dans le château de ses amis Giles et Biddy Paget, dans le petit village de Mystery Mile. Toutefois, l’arrivée d’un étrange chiromancien entraine des événements tragiques, dont le suicide du pasteur Swithin Cush. Peu après le juge Lobbett disparait au cœur du labyrinthe placé dans le jardin du château et Campion ne découvre qu’une valise remplie de livres pour enfants. C’est ensuite Biddy qui est enlevée et retenue en otage par l’organisation Simister.

Après la déception constituée par CRIME A BLACK DUDLEY, la première enquête d’Albert Campion, AU CŒUR DU LABYRINTHE ne s’avère guère plus convaincant. Les personnages sont relativement falots, Campion lui-même se montre souvent irritant et l’intrigue se révèle un peu confuse en multipliant les sous-intrigues, les coups de théâtre et les révélations concernant l’identité des uns et des autres. L’enquête en elle-même n’est pas très palpitante et la juxtaposition des clichés du whodunit classique (un château isolé dans lequel se confrontent divers suspects, un gentleman exerçant en dilettante ses talents de détective) et du thriller à base de mafia et autres organisations criminelles omniscientes dirigées par un grand méchant mystérieux (assimilé textuellement à un émule de Fantomas) ne fonctionne pas vraiment. Le tout se rapproche des romans policiers d’Edgar Wallace dans lesquels la science déductive du héros est peu exploitée, l’auteur privilégiant les machinations criminelles, les coups tordus, les enlèvements, meurtres et autres séquestrations qui conduisent l’intrigue et la font progresser de retournements de situations en révélations fracassantes au détriment d’une véritable enquête. AU CŒUR DU LABYRINTHE avance dès lors de manière quelque peu erratique : les tentatives de meurtres sur le juge cèdent la place à son enlèvement qui passe à son tour au second plan une fois Biddy kidnappée.

Les romans d’Allingham délaisseront, par la suite, ce côté thriller pour se conforter davantage aux conventions du whodunit…Tout n’est donc pas perdu pour les amateurs du genre.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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