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3.33/5 (sur 68 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 6 juin 1968
Biographie :

Maria Joan Hyland est née à Londres de parents irlandais en 1968 et a passé son enfance à Dublin.

Elle a étudié l'anglais et le droit à l'Université de Melbourne, en Australie et a travaillé comme avocate pendant plusieurs années.

M J Hyland vit à Manchester, en Angleterre, où elle enseigne à l'Université de Manchester.

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Bibliographie de Maria Joan Hyland   (3)Voir plus

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je me demande pourquoi je ne suis heureuse que lorsque je suis dans l’attente de quelque chose et pourquoi, quand cette chose arrive, ce n’est jamais aussi bien que je l’avais imaginé.
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"Plaisir à entendre". Cela revient au même que de dire que vous savez que quelqu'un vous ment mais que ça ne vous fait rien parce que le mensonge est plus agréable à entendre que la vérité. (p.55)
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Mon cœur se replie et se met à l'écart comme une chaise longue en hiver.
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C'est ridicule mais j'ai failli dire "je t'aime"; à croire que les mots sont là à attendre - comme une abeille - de se poser sur quelqu'un.
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Je sens mon avenir dans l'après-rasage d'Henry.
Les odeurs rappelle toujours aux gens des choses du passé : un gâteau au chocolat mangé au bord de la mer, un sandwich au jambon, les perles d'un rosaire, une orange.
Mais, moi, je peux sentir mon avenir exactement de la même manière, et l'odeur d'Henry me dit que dorénavant je dormirai dans des draps plus propres.
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Il y a une pile d'oreillers sur le lit blancs, roses et crème, comme des marshmallows tout juste échappés de leur sachet.
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Ce snobisme dans ma voix, je m'y suis entraînée. J'aime la façon dont elle sonne et se glisse dans la maison à la manière d'un nouveau meuble en bois ciré sur le parquet ciré.
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Après (...) je m'étais dit que j'aurais mieux fait de ne pas lui parler du tout. Parler à quelqu'un qui est soûl, c'est comme parler à un animal. (p. 29)
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Je regarde son grand corps endormi sur le dos et j'écoute le gargouillis humide dans sa gorge grasse. Son bras droit pend par-dessus le bord du matelas et ses doigts touchent presque le goulot de la bouteille de whisky vide.
Je suis tout à côté de son lit.
Ian ? Réveille-toi. C'est Patrick.
Il ne bouge pas. Il est plongé dans un épais sommeil d'ivrogne et il continue de ronfler.
Ian ? C'est Patrick. Réveille-toi.
Il dort du paisible sommeil qu'il ne mérite pas.

Je retourne dans ma chambre et m'assieds sur mon lit mais voilà, j'ai une mauvaise soif, la soif brûlante et desséchée d'une fièvre. Je vais au lavabo et je bois deux verres d'eau puis je m'agenouille près de la caisse à outils vide et je la remplis. Quand tout a retrouvé sa place, tout sauf le marteau à panne ronde, je prends la clé à molette et je vais dans sa chambre.

Debout à coté de son lit, j'attends.
Je ne sais pas pourquoi j'attends.
Je le prends par l'épaule et je le secoue.
Il grogne, se tourne sur le côté, semble sur le point de se réveiller. Je recule, fais un pas vers le milieu de la pièce. Mais il ne bouge plus et sa lourde respiration continue à lui tirer la morve du nez.
Je m'avance, je lève la clé dans ma main droite et je l'abats. Une seule fois, un bon coup, assuré, sur sa tempe, pas lourd, et la clé rebondit.
Je recule et je fais passer la clé de ma main droite dans ma main gauche, j'éprouve le poids du manche, le change à nouveau de main, le bouge encore.
Son corps tremble, ses jambes donnent des coups de pieds, d'abord la droite puis la gauche, puis les deux jambes en même temps, comme s'il se débattait pour se dégager du poids des couvertures. Ses yeux sont ouverts, écarquillés, mais il n'y a aucun signe de douleur. Deux convulsions rapides, puis plus rien.
Il ne ronfle plus.

Je retourne dans ma chambre, je mets la clé dans le lavabo et je ferme la fenêtre pour ne pas être réveillé par le bruit de la rue.
Je dors.

Je me réveille le cou et la poitrine couverts de sueur, je me tourne sur le côté, regarde vers la fenêtre. La nuit laissera bientôt place au matin et il y a déjà un ciel bleu sombre.
Les canalisations gémissent dans la rue, je parie que Welkin a laissé ses robinets ouverts.
Et puis je me souviens.
Je me lève, je m'habille et je vais à côté.
Je frappe à la porte, doucement, plusieurs fois, et comme il ne répond pas, j'entre, je vais jusqu'à son lit.
Ses yeux sont ouverts et il y a une odeur de merde dans la pièce et quelque chose a changé. Ils ne bouge pas mais il y a autre chose, quelque chose qui le fait paraître petit dans le lit.
Je mets mon doigt sous son nez. Il n'y a pas de respiration. Je colle mon oreille contre sa bouche ouverte. Pas de respiration et pas de bruit. Je recule. Je continue à reculer jusqu'au deuxième lit puis je m'assieds.
Je ne suis sûr de rien, de rien du tout. Je me lève, je vais jusqu'à lui, je vérifie à nouveau sa respiration, recule, m'assieds, me relève.
Je sors et je reste sur le palier. Ma peau est devenue froide.
Je veux plus de lumière, je veux que le jour se dépêche.
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Je suis le petit bateau tout pourri dont la coque fuit, ballotté par les vagues dans le sillage d'un paquebot de luxe.
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