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3.89/5 (sur 173 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1969
Biographie :

Originaire de Sherbrooke, en Estrie, Marie Bourassa naît en 1969. Malgré une jeunesse tourmentée, ainsi que des difficultés d'adaptation en milieu scolaire conjugués à un certain degré de non-conformisme, elle parvient à s'en sortir grâce au précieux soutien de ses parents, de sa famille, d'amis et d'enseignants qui ont toujours cru en elle. Cette solidarité et cet amour, de même que de puissantes expériences de pardon, ont fini par la rendre capable de résilience, en plus de lui transmettre une vision privilégiée de la nature humaine.
Œuvrant depuis près de 20 ans en librairie à Sherbrooke, elle est depuis toujours une passionnée de littérature et d'histoire, particulièrement du Moyen Âge. Madame Bourassa habite toujours la maison familiale où elle a grandi, un repaire modeste où les mots et les livres règnent en maîtres avec ses trois chats. Invitation est faite à tous de visiter son site Internet personnel : http://www.marie-bourassa.net
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Source : http://legrenierdebibiane.com
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Le Maitre des Peines, Marie Bourassa


Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
[...] car le père Bernard disait toujours :"celui qui mange une fois par jour est un saint; celui qui mange deux fois par jour est humain; mais celui qui mange davantage mène une vie égale à celle d'une bête. "
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- Les épreuves, bien davantage que le temps, ont le don de modeler l'âme d'un homme. Tu as beaucoup souffert, Louis. Et tu as changé.
- Mon passé est dur à porter.
- Ton présent est dur à accepter.
Louis acquiesça. Antoine dit encore :
- Et ton avenir est dur à imaginer.
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Vous vous souvenez sans doute encore de ce qu'a dit Gilles de Rome au sujet des femmes : il déplorait leur incessant caquetage et en justifiait l'existence par la faible raison de ce sexe. C'est ce genre de réflexion qui va graduellement nous aliéner toute une moitié du genre humain...
- C'est notre peur des femmes qui nous fait ainsi déraisonner. Et nous autres, hommes d'Église, sommes bien davantage soumis à cette tournure d'esprit, puisque nous devons nous défendre d'elles ainsi que des désirs provoqués par leur présence. Mais Gilles de Rome oublie une chose : la grande majorité des femmes ne savent ni lire ni écrire ; il est donc primordial que leur héritage de connaissances se transmette de façon orale.
- La femme au stade de la maternité sait mieux que quiconque renoncer à elle-même pour étendre sa sollicitude aimante vers une autre créature. Elle est la dépositaire de tout savoir, de toute bonté et de tout dévouement.
- Mais oui. Une mère oriente ses dons non plus vers son propre accomplissement personnel, mais vers celui de son enfant, vers l'autre, vers la protection et les progrès de l'autre. Ce qu'il advient d'elle ne lui importe plus autant. L'amour qui naît de la maternité n'est pas seulement le plus intense, mais aussi le plus universel...
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La mort, cette abstraction que l'on repoussait d'instinct vers un avenir imprécis, était subitement devenue un fait quotidien. Elle frappait sans discernement. Que l'on fût bien nanti ou non n'y changeait rien ; elle n'épargnait plus personne. Dans sa hâte horrible et violente de se propager, elle semait l'effroi. Les gens prenaient conscience de leur précarité et une nouvelle perception de l'être humain et de son existence se faisait jour.
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Voilà qui est tout à fait typique des Ruest. J'ai depuis longtemps renoncé à combattre un tel orgueil. Peu importent les obstacles qu'il trouve devant lui, le ru va son chemin. Il creusera le roc durant des millénaires s'il le faut, mais il finira par passer là où il le veut. Que d'admirable entêtement il peut y avoir dans la puissance de l'eau ! Et vous portez tous les deux son nom.
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Louis était comme l'un de ces livres qui n'aimaient pas être ouverts. Sa reliure trop rigide en gardait jalousement les pages.
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- Est-ce ma faute à moi si ma tignasse n'a pas blanchi ? C'est comme ça. Avant, j'étais roux comme Sam.
- Il faut toujours que tu fasses tout autrement des autres, toi, dit Margot, taquine.
- Le gris est trop banal, ma belle. Il donne le vague à l'âme.
- Merci bien, fit-elle en levant les yeux vers l'une de ses propres mèches qui s'était échappée de sa coiffe.
- Oh, mais ne te méprends pas. Tes cheveux à toi ne sont pas du tout gris. Et je te défends bien de leur laisser prendre cet aspect terne. Poivre et sel, voilà ce qu'il sont. L'assaisonnement de mes vieux jours.
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"Le chien frappé par une main hostile se méfiera ensuite de toutes les mains, y compris de celles qui ne désirent que le caresser. " p361
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Il soupira, assis par terre au milieu du gâchis occasionné par une caisse qui l'avait suivi dans sa dégringolade en bas de l'escalier.
- Pas de bobo, mon père ? demanda Hubert en se hâtant de venir à la rescousse.
- Non, excepté à l'orgueil peut-être, mais on ne doit pas en tenir compte.
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[...] je crains fort qu'en sevrant ainsi l'enfance de tendresse notre génération ne finisse par produire des adultes qui ne feront pas plus cas des autres que l'on en aura fait d'eux pendant leur croissance.
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