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3.29/5 (sur 110 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marie Le Gall est née en 1955 à Brest. Elle est professeur de lettres à Fontainebleau. La Peine du menuisier est son premier roman.

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5 questions posées à Marie Le Gall, à l'occasion de la sortie de son livre La peine du menuisier (Phébus).


Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Faut-il donc des êtres qui souffrent pour que les autres puissent goûter avec plus de délices leur misérable bonheur, savourer leurs joies dérisoires, s’empiffrer de leurs minuscules plaisirs d’un bout à l’autre de la vie ?
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Le pâté de campagne était appelé ainsi pour marquer la différence avec le pâté Hénaff, une institution en conserve qui était de tous les repas, y compris et surtout du petit déjeuner, et que chaque bas Breton digne de ce nom avait eu "dans son biberon" avant d'apprendre à l'étaler sur son pain et de le tremper dans son bol. Le pain, c'était une miche appelée "miche de deux". On la coupais avec énergie après l'avoir bénie en traçant un signe de croix sur la croûte et on tartinait les tranches de beurre salé. La motte, d'un jaune soleil vif et luisant, trônait au centre de la table recouverte d'un toile cirée, dans les tons beiges le plus souvent, avec des motifs, un mélange de cerises et d'oiseaux d'un goût douteux. Mais c'était pratique et pas salissant. "Un coup d'éponge !... Impeccab' ! "
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Depuis sa toute première rencontre, une histoire romanesque et chaste, depuis cette "première fois" avec un homme plus âgé, Léna recherchait l'amour absolu, d'une autre essence, qui dépasse la sensualité, le contact charnel et la recherche de la jouissance dans un désir si violent qu'il lui faisait peur.
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Il était écolo quand on ne parlait pas encore d'écologie. D'une voix tranquille et déterminée, il dit un jour avoir voté René Dumon à la présidentille. Exceptionnellement il y avait du monde dans la cuisine, des voisins. On se tut. A l'écoute de ceux que l'on appelait pas encore les Verts et dans sa conscience de paysan, il pressentait les problèmes à venir, les désastres qui mettraient en péril l'équilibre du monde. Je levais la tête et je le regardais pour la première fois.
Pour la première fois aussi, je fus fière de lui.
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C'était quand je ne l'entendait pas que je l'entendais le plus, et lui de même. C'est-à-dire tout le temps. Nous avancions dans un silence assourdissant.
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A la TSF, le journaliste disait Sir Winston Chruchill en prononçant "sœur". Je savais bien dans quel cas on employait "sœur" : sœur Isabelle, sœur Philomène... Or je ne comprenais pas pourquoi on disait "sœur" pour un homme. En me forçant un peu, j'arrivais à faire du ministre une religieuse. Après tout, il vivait dans un autre pays, un pays où les hommes pouvaient peut-être devenir bonnes sœurs.
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Pourquoi s’en être pris à cette jeune fille si belle sur son lit, depuis le début, depuis sa naissance et plus encore maintenant ? Elle a vingt-six ans. Les jeunes filles de son âge sont déjà des femmes, des épouses, des mères. Elle, elle est seule. Elle a compris. « Si j’avais été comme les autres… », murmure-t-elle souvent d’une voix frêle. Elle vit au conditionnel. Elle ne vit plus. Il ne se passera plus jamais rien. Elle restera ici pour toujours, dans ce dortoir, dans ce lit la nuit auprès des femmes à la peau sèche et ridée, aux cheveux gris ou blancs, qui traînent leurs savates sur le sol, prennent appui sur des cannes pour les plus vieilles. Il y en a même qui meurent, tout près. Alors, elle hurle de peur devant la bouche et les yeux ouverts qui ne voient plus. Et celle-ci qu’elle aimait bien, qui souffrait tellement, gémissait la nuit et ne pouvait plus se lever… Elle est partie un matin, de bonne heure. Oui, « partie chez le bon Dieu, au ciel ! », lui a-t-on dit.
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J'ai grandi dans ses bras, dans ses mains, sur ses genoux ou son coeur, sous son regard noir et pénétrant qui lançait des éclairs au moindre contact avec mon visage. Elle n'était plus seule, enfin. Elle n'avait pas de fiancé mais elle avait une soeur. La Soeur avait une soeur, si petite qu'on crut bien souvent qu'il s'agissait de son enfant.
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Pour approcher ton mystère et te trouver, j'ai écarté les tentures d'un brouillard dense et froid .
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La photographie est toute puissante, elle nous rend prisonniers. La photographie ne reproduit pas l'instant, elle le vole. On ne lui échappe pas, elle prend la vie. Elle est la vérité de ce qui a été, et qui est encore sous nos yeux, comme si nous faisions partie intégrante de cet espace clos, comme si nous étions là, nous aussi, fixés sur le papier glacé, immobiles, en compagnie muette de celui, de celle que nous regardons dans le calme le plus absolu.
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