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Citation de Ziliz


Ziliz
26 décembre 2013
Je ne sais ce qui fut, pour elle, le plus dur : le regard que lui porteraient les autres, ou celui qu'elle s'adresserait à elle-même, le matin, devant son miroir.
Non pas veuve, ni divorcée, mais pire : ABANDONNÉE. Autant dire qu'elle n'était rien. Mais qu'elle deviendrait suspecte aux yeux du monde, tôt ou tard.
Quels étaient ses torts, ses faiblesses ? Quel était son secret, la faille inavouable - il fallait bien qu'il y en ait une - enfin, ce qui avait poussé ce pauvre homme à partir ?
Il y aurait deux camps.
Mon père était un salopard ignoble, sans honneur. Un pourri.
Mon père était une victime, qui avait fui. Car on ne quitte pas les gens POUR RIEN quand même !...
(p. 41-42)
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