– En fait, vous n’avez pas eu d’enfance : vous êtes devenue adulte le jour du décès de vos parents.
Elle allait acquiescer quand une chape de culpabilité fit courber ses épaules. Elle se recula dans le dossier de sa chaise.
– Ce n’est pas de leur faute, ils n’étaient pas mes parents, ils ne me devaient rien, j’ai déjà de la chance qu’ils m’aient accueillie chez eux. Ce n’est pas comme vous. Vous, vous n’avez aucune excuse pour ne pas vous occuper de vos enfants.