"Toi père acheter moi rien !" Elle se penche pour me crier en pleine figure, si près que je reçois des postillons. Je sens une odeur d'aisselle et de laque. " Pas voiture ! Pas bijou ! Pas vêtements ! Pas produits beauté ! Pas sous-vêtements ! " Elle remonte brusquement son tee-shirt en exhibant ces féroces mamelles jaillissant comme deux ogives nucléaires d'une espèce de lance-roquettes de satin vert à armature, bretelles en ruban, pans de lycra et bordures de dentelle. "Moi acheter tout ! Moi travail ! Moi acheter !" Pour ce qui est de la poitrine, je suis forcée de m'avouer vaincue. J'en perds mes mots.