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3.11/5 (sur 9 notes)

Biographie :

Sa vie est un roman d'aventure, et aussi un roman d'amour qui finit mal. Marita Lorenz, 67 ans, est née en pleine débandade allemande. Enfant, elle est déportée vers un camp de concentration, où elle sera violée par un soldat. Adulte, elle tombe amoureuse de Castro, a un enfant avec le dictateur Jimenez, se marie avec un agent du FBI et passe la majeure partie de sa vie dans les services secrets américains.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
La grossesse fut une joie pour nous deux mais servit également de combustible en nourrissant la rivalité que ressentait Marcos à l'égard de Fidel, qu'il détestait profondément. Quant à moi, je ne lui avais jamais raconté grand-chose de ma relation précédente; toutefois Marcos connaissait cette histoire jusque dans les moindres détails et parfois, lorsqu'il se trouvait avec moi et qu'il avait bu plus qu'il n'aurait dû, il téléphonait à Fidel à la Havane pour l'insulter, des appels dans lesquels il se mit à se targuer que la petite amie de ce dernier lui appartenait désormais et qu'il l'avait mise enceinte. Cette idée récurrente dans ses soûleries devint si fréquente qu'un jour des agents secrets frappèrent à ma porte et me chargèrent de convaincre Marcos d'arrêter de passer de tels coups de fil à Cuba.
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Avec Fidel, j'ai vécu cette passion que l'on ne peut éprouver qu'à 19 ans, une sorte de jalousie animale. J'étais une gamine et je suis tombée amoureuse de lui, de sa grandeur, de son charisme. Son regard, ses caresses m'ont fait perdre la tête... Mais c'était David contre Goliath. Il avait une personnalité si forte et si charismatique qu'il effrayait, intimidait : il faisait sentir qu'il était quelque part tout là-haut, tandis que je me trouvais tout en bas en un lieu quelconque d'où il n'était pas vraiment possible de parvenir jusqu'à lui. Quand je le vois à présent, âgé, à la télé, il paraît triste, quoique j'imagine que s'il me voyait il dirait la même chose de moi.
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J'ai été une femme dans un environnement d'hommes. J'ai inventé des mensonges pour nous protéger, mes enfants et moi, et j'ai dit la vérité quand cela me convenait.
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Quand j'étais petite, maman et moi nous étions mutuellement consolées des souffrances que les nazis nous avaient fait endurer durant la Seconde Guerre mondiale. Elle m'avait réconfortée quand, à la fin de la guerre, j'avais été violée par un sergent de l'armée américaine d'occupation. j'avais sept ans. À la suite de cette expérience, je m'étais refermée sur moi-même. J'étais devenue muette, indifférente à tout.
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Mon père était proche de l'amiral Canaris. Au début de la guerre, Canaris, d'autres hauts fonctionnaires allemands et lui-même organisèrent des réunions clandestines de résistants dans notre maison de Brême. Papa fit entrer maman dans le monde de l'espionnage, et mes parents devinrent tous les deux des agents doubles, voire triples.
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À l'aéroport de Miami, en ce début de 1960, j'étais entourée de deux ou trois hommes de la Mafia, de chefs de la communauté cubaine en exil, d'Alex Rorke du FBI, d'agents de la CIA, du FBI et de Frank Fiorini, alias Sturgis, qui travaillait pour les uns et les autres.
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Moins de vingt-quatre heures plus tard, trois aides de camp de Fidel se présentaient à ma porte. ils étaient chargés de me conduire en voiture officielle à l'aéroport Idlewild (aujourd'hui John-Fitzgerald-Kennedy) où m'attendait un avion pour Cubana Airlines.
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Les deux hommes discutèrent autour d'un verre pendant trois heures. Fidel posa des questions sur la technologie, l'économie, le commerce et les relations touristiques avec l'Allemagne de l'Ouest.
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