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Citations de Marshall B. Rosenberg (380)


Marshall B. Rosenberg
On a le choix dans notre vie entre être heureux et avoir raison.
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Marshall B. Rosenberg
Votre présence est le cadeau le plus précieux que vous puissiez offrir à un autre être humain.
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Marshall B. Rosenberg
Les êtres sont épanouis si les besoins sont comblés.
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Je partage les sentiments de Georges Bernanos, quand il écrit :
Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu'elle s'attire... mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalement pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu'il y a de plus en plus d'hommes obéissants et dociles.
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Marshall B. Rosenberg
La colère signifie trois choses :
1. Je veux plus que tout quelque chose que je n'arrive pas à avoir
2. Je me raconte que quelqu'un devrait me la donner
3. Je m'apprête à me comporter d'une manière qui m'assure que je ne l'aurai pas.
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LES MOTS SONT DES FENETRES
(OU BIEN ILS SONT DES MURS)

Je me sens si condamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Est-ce cela que tu voulais dire ?
Avant que je ne me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.
(Ruth BEBERMEYER)
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Marshall B. Rosenberg
Ce que je recherche dans la vie, c'est la bienveillance, un échange avec autrui motivé par un élan du cœur réciproque.
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Nous sommes dangereux quand nous ne sommes pas conscients que nous sommes responsables de nos actes, de nos pensées et de nos sentiments.
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Lorsque nous écoutons, nous n'avons besoin ni de connaissances en psychologie, ni de formation en psychothérapie. L'important, c'est de savoir être présents aux sentiments et aux besoins spécifiques que ressent un individu ici et maintenant.
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La Communication Non Violente repose sur une pratique du langage qui renforce notre aptitude à conserver nos qualités de coeur, même dans des conditions éprouvantes. Elle n'innove pas, et tout ses principes sont connus depuis des siècles.

La CNV nous engage à reconsidérer la façon dont nous nous exprimons et dont nous entendons l'autre. Les mots ne sont plus des réactions et automatiques, mais deviennent des réponses réfléchies, émanant d'une prise de conscience de nos perceptions, de nos émotions et de nos désirs. Nous nous exprimons alors sincèrement et clairement, en portant sur l'autre un regard empreint de respect et d'empathie. - 19 -
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La dépression est la récompense que nous obtenons de notre conformité.
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Lorsque quelqu’un vous entend réellement sans vous juger, sans essayer de vous prendre en charge, ni de vous modeler, c’est délectable.
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Témoignage :
"C'est bien dommage qu'il n'y ait pas plus de gens qui veuillent apprendre à communiquer avec bienveillance. Il me semble maintenant évident que la rhétorique et les accusations ne résolvent rien. J'aimerais travailler cela avec d'autres, commencer par apprendre autant que je peux, puis faire connaître [la CNV] dans les prisons. Pour faire cesser la criminalité, il faut, entre autres, montrer aux prisonniers une nouvelle manière d'entrer en relation avec les autres. J'espère que vous allez continuer votre bon travail. Sachez que vous avez touché un prisonnier.
D.W., détenu dans une prison du Missouri."



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Notre langue favorise le recours à cette stratégie de culpabilisation : "Tu m'énerves", "Tu me fais du mal en faisant ceci ou cela", "Je suis triste que tu aies fait cela". Nous ne manquons pas de tournures pour nous convaincre que ce sont les actes des autres qui sont à l'origine de nos sentiments. Or, pour parvenir à exprimer pleinement notre colère, nous devons tout d'abord comprendre que les actes des autres ne sont jamais la cause de nos sentiments.
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Quoi que vous fassiez, faites-le avec le désir de servir la vie. Servez les êtres humains avec compassion, et si votre but est de contribuer à leur bien-être et que vous faites cela de plein gré, cela rencontrera alors votre besoin de contribuer, et quand nous donnons de cette manière là, il devient très difficile et très subtil en fait, de dire qui donne et qui reçoit.
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Chaque fois que nous nous mettons en colère, c'est parce que nous pensons que l'autre est en tort. Nous choisissons alors de nous prendre pour Dieu et de juger l'autre, de le blâmer ou de décider qu'il mérite punition pour sa faute. C'est à mon sens là que réside la cause de la colère. Même si nous n'en sommes pas conscients, c'est dans notre pensée que la colère prend sa source.
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J'étais épuisé par les messages générateurs de violence qui me passaient par la tête. Tout ceux qui ne conduisaient pas comme je le voulais étaient des ennemis jurés, des brutes épaisses. Les pensées fusaient : « Mais qu'est-ce qu'il fabrique cet imbécile ?, il pourrait regarder ou il va ! ». Dans cet état d'esprit, je n'avais qu'une envie : punir l'autre chauffeur. Et comme je ne pouvais pas le faire, la colère se cristallisait dans mon organisme et faisait des ravages.
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... j'ai appris à savourer bien plus la vie en me limitant à entendre ce qui est dans leur coeur, sans me laisser prendre au piège de ce qui est dans leur tête.
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Ce que je recherche dans la vie, c'est la bienveillance, un échange avec les autres motivé par un élan du coeur réciproque
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Traduire « je dois » en « je choisis »

1re étape : Quels sont les actes de votre vie que vous ne vivez pas comme un jeu ? Je vous propose d’écrire sur une feuille de papier toutes ces choses que vous vous dites devoir faire, toutes les activités que vous redoutez mais que vous faites quand même parce qu’il vous semble que vous n’avez pas le choix.
Lorsque j’ai d’abord relu ma propre liste, le fait qu’elle soit si longue me fit comprendre pourquoi je passais autant de temps à ne pas profiter de la vie. Je me rendis compte du nombre de choses que je faisais, dans une journée ordinaire, en me faisant croire à moi-même que je n’avais pas le choix.
Le premier point sur ma liste était « rédiger des rapports cliniques ». La rédaction de ces rapports était un calvaire, et pourtant j’y consacrais au moins une heure par jour. La deuxième obligation de ma liste consistait à « conduire les gamins à l’école ».
 
2e étape : Lorsque vous aurez établi votre liste, je vous invite à reconnaître sincèrement que vous faites ces choses parce que vous choisissez de les faire, et non parce que vous en avez l’obligation. Insérez les mots « Je choisis de… » devant chaque point de votre liste.
Je me souviens de ma propre résistance à cette étape. « Rédiger des rapports cliniques, me répétais-je à moi-même, je ne choisis pas de le faire ! Il faut que je le fasse. Je suis psychologue clinicien. Je suis obligé de rédiger ces rapports. »
 
3e étape : Après avoir reconnu que vous choisissez de faire certaines choses, tentez de trouver l’intention qu’il y a derrière ce choix en complétant la phrase de la manière suivante : « Je choisis de… parce que je veux… »
 
J’eus tout d’abord bien du mal à déterminer ce que je voulais en écrivant des rapports cliniques. Il y avait déjà plusieurs mois que je m’étais déjà rendu compte que ces rapports n’étaient pas suffisamment utiles à mes patients pour justifier le temps que j’y consacrais, alors pourquoi continuais-je à investir autant d’énergie dans leur rédaction ? Je me rendis compte finalement que je choisissais d’écrire les rapports uniquement parce que je voulais l’argent qu’ils me rapportaient. Depuis cette prise de conscience, je n’ai plus jamais rédigé un seul rapport clinique. Je ne peux pas vous dire à quel point je me sens joyeux simplement en pensant au nombre de rapports cliniques que je n’ai pas rédigés depuis lors, il y a trente-cinq ans ! Lorsque je me rendis compte que l’argent était ma motivation première, je vis immédiatement que je pouvais trouver d’autres moyens de subvenir à mes besoins financiers et que, en réalité, je préférais encore fouiller dans les poubelles pour trouver de la nourriture plutôt que de rédiger un seul rapport clinique de plus.
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