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Critiques de Martha Grimes (279)
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L'Auberge de Jérusalem

Voilà un charmant roman policier. Charmant ? Est-ce vraiment un terme à associer à ce genre littéraire ? Dans ce cas, oui. L’écriture (et donc la traduction) y est particulièrement soignée, les décors scrupuleusement dépeints et les personnages finement observés. Quant à l’ambiance, elle y est so british. Et pour cause, l’action se passe dans la campagne proche de Newcastle, à l’époque (années 80) où le chômage règne en maître dans cette région sinistrée.

Oui, mais les personnages que le lecteur va côtoyer, sont en fait, en grande majorité, issus de l’aristocratie. Ils connaissent parfaitement les armes car ils aiment chasser, leurs jardins sont magnifiques et ils rivalisent de connaissances botaniques sur les plantes toxiques ou non.

Qu’on se le dise, l’ambiance est plutôt guindée chez ces gens-là. Enfin, les apparences, vous savez !



« La mystérieuse Helen Minton a tout pour plaire au commissaire Jury. Malheureusement, leur première rencontre est aussi la dernière. Suicide ou assassinat ? Une énigme des plus délicates qui va demander au policier de Scotland Yard Richard Jury et à son collègue Melrose Plant de solides connaissances en botanique, poisons végétaux, mondanités ou même billard américain. »

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L'inconnue de la crique

Un village dont les pubs s'appellent le Noyé, le Pauvre Diable ou le Mauvais Oeil ne semble pas l'endroit idéal pour aller passer ses vacances, du moins, si on a envie d'un accueil chaleureux. Mais c'est toutefois là que Melrose Plant a décidé de se reposer quelques temps, en Cornouailles.

Bien sûr, comme dans tout bon roman policier, la tranquillité du village va être bouleversée par un meurtre, une disparition et le souvenir de deux morts étranges.

J'ai beaucoup aimé cette enquête dans laquelle on trouve un manoir avec un passé douloureux, des personnages sortant des sentiers battus, les habitudes typiques des anglais comme le fameux thé de cinq heures accompagné de scones, de crème et de confiture, les soirées au pub à échanger des potins, la présence de la célèbre tante pot de colle de Melrose, qui vient sans cesse mettre son nez dans les affaires des autres....

L'intrigue policière est assez complexe, le nombre de personnes impliquées étant relativement important et les motivations des uns et des autres sont assez tordues.

Cela tient toutefois la route jusqu'au bout, et j'ai passé un bon moment avec cette histoire qui prend son temps afin de nous faire partager le quotidien des habitants de ce village au lourd passé.
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La maison du maître

Un excellent roman policier à un détail près : je n’ai pas vraiment compris pourquoi le personnage principal avait été tué…petit détail certes, mais qui me laisse perplexe alors que j’ai dévoré cette enquête, par ailleurs passionnante.

Un homme est retrouvé assassiné dans une chambre d’hôtel, ce qui peut paraître étrange vu qu’il n’habitait pas très loin, de plus, il semblait apprécié de tous.

Billy Maples était en effet un riche jeune homme passionné par les arts et la littérature et tout particulièrement par l’écrivain Henry James.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, vous allez pouvoir découvrir plusieurs de ces œuvres tout au long de l’histoire.

L’intrigue nous emmène plus de 50 ans en arrière et nous fait découvrir la genèse de ce crime mais je ne suis pas certaine d’avoir bien saisi les motivations du tueur qui sont quand même sacrément tordues et pas logiques du tout, d’autant qu’un élément clé ne nous est finalement pas révélé à la fin, l’inspecteur se contentant de déclarer : « Il n’y a qu’une personne qui peut avoir fait ça » !

Ayant lu des centaines de romans policiers, je suis habituée à deviner les motivations des tueurs mais là, c’est juste trop tiré par les cheveux pour être crédible, et plusieurs hypothèses s’opposent sans qu’on sache laquelle est finalement la bonne.

C'est dommage car l'écriture est fluide, les personnages sont attachants et l'humour très caustique.



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Les trois font la paire

Oh, quelle déception…

Ayant déjà lu une dizaine de polars de cette auteure, je me réjouissais de découvrir son tout dernier roman et de retrouver le commissaire et son ami, déjà mentionnés dans tous les précédents titres.

Il faut être familier avec l'univers écrit par Martha Grimes pour trouver plaisir à lire ce livre, car les personnages sont très nombreux, on comprend qu'ils se connaissent tous depuis des années mais rien n'est vraiment expliqué au lecteur, que ce soit les liens qui unissent les protagonistes ou les références à des faits passés, ce qui m'a semblé pénible car ça oblige le lecteur à se concentrer sur tout un tas de gens sans savoir s'ils seront importants ou non pour l'intrigue.

Question intrigue, on a plusieurs meurtres à résoudre et pas moins de trois policiers pour le faire, mais l'histoire est affreusement embrouillée, très vite, on ne comprend plus rien et une fois le livre terminé et le nom du coupable désigné, je n'ai toujours pas saisi le mobile des crimes.

Je suis pourtant une amatrice de romans policiers et je ne suis pas particulièrement fatiguée ou distraite ces jours-ci.

Je suis donc très déçue et surtout perplexe devant ce roman fourre-tout.

Je remercie NetGalley et les éditions Presses de la Cité pour cet envoi. 
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Vertigo 42

Petit clin d’œil à Alfred Hitchcock et à Thomas Hardy avec ce roman typiquement anglais dans lesquels les protagonistes boivent des litres et des litres de thé tout au long de l’enquête tout en dégustant des parts de gâteaux et ce, sans jamais aller aux toilettes !

Le commissaire Jury va s’intéresser à une ancienne affaire vieille de 16 ans, la mort supposée accidentelle d’une femme, tombée dans l’escalier de sa maison.

Son mari n’ayant jamais cru à la thèse de l’accident et encore moins à l’idée d’un suicide, il sollicite donc le commissaire Jury pour démêler cette histoire dans laquelle tout est affaire d’apparence et d’illusion.

Comme dans chaque enquête, Jury va être aidé par son ami Melrose Plant, un aristocrate dans toute sa splendeur, aimant la bonne chair, les bons vins et le raffinement sous toutes ses formes.

L’intrigue policière est assez complexe, mais bien évidemment le commissaire Jury finira par découvrir le pot aux roses.

Martha Grimes manie la plume avec un humour caustique, se moquant allègrement de certains de ses personnages, lesquels sont par ailleurs extrêmement attachants.

Si vous aimez les romans à l’ambiance complètement British où les personnages passent leur temps au pub, dans leurs clubs selects ou dans leurs grandes demeures confortables, où le thé est la boisson nationale, où les policiers sont obligés de manger des cheese-cake ou des biscuits faits maison à chaque fois qu’ils ont une question à poser à un témoin, où le brouillard est omniprésent et où l’humour est toujours sarcastique, vous allez adorer ce roman policier.



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Le vilain petit canard

Une nouvelle enquête pour le commissaire Jury et son ami Melrose Plant.

Le livre était dans ma bibliothèque depuis des années. Je pensais ne l’avoir pas encore lu, mais finalement deux ou trois détails précis me sont revenus en mémoire au cours de la lecture.

J’ai bien aimé l’ambiance qui règne dans le village natal de Shakespeare, même si celui-ci est le théâtre de plusieurs meurtres et d’une disparition d'enfant.

La résolution de l’intrigue est un peu tirée par les cheveux et parfois on se demande comment les policiers font pour résoudre des crimes sans avoir recours aux éléments de preuve, sans rien connaître des victimes, sans faire grand-chose d’ailleurs à part discuter avec les uns ou les autres un peu au hasard. La solution semble surgir de nulle part.

Cette petite enquête se lit avec plaisir même si visiblement je n’en avais pas gardé un souvenir bien vif la première fois !



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Faites vos jeux

Un agréable moment passé lors de la lecture du dernier tome des enquêtes du commissaire Jury. Je connais bien les personnages de Martha Grimes car j'ai lu au fur de leurs sorties tous les livres de la série de Richard Jury.

Le commissaire est toujours aussi attachant, à l'humour anglais pince-sans-rire, ses acolytes le sergent Wiggins et Lord Melrose Plant sont toujours prêts à l'aider dans ses enquêtes. Une amitié et une complicité durable s'est installé progressivement dans le temps entre les protagonistes, cela donne l'impression de retrouver de vieilles connaissances.

J'ai adoré me promener dans Londres grâce aux taxis noirs et suivre les recherches de Melrose Plant au Kenya. Un aristocrate haut en couleur et toujours empathique envers les autres.

Il y a tout de même des passages qui m'ont laissés un peu sceptique car les déroulements des aventures, d'un certain personnage, paraissent invraisemblables.

Mais c'est une fiction dont l'auteur s'arrange avec son imagination, on ne peut pas lui reprocher de vouloir nous évader dans un monde où l'on transforme les événements à sa guise.

Un autre petit bémol qui m'a gêné, il y a des passages du roman contenant trop de dialogues, certains personnages ne sont pas assez développés et trop superficiels.

Mais cela reste un roman policier qui se lit avec plaisir,si vous connaissez les livres de Martha Grimes, je peux que vous conseillez celui-ci qui vous fera voyager.

Si vous ne connaissez pas cet auteur, je vous conseille de commencer par les premiers de la série de Richard Jury sinon vous ne trouverez aucun intérêt à ce livre car les références citées et les personnages vous laisseront sur le bord de la route.
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Les mots qui tuent

Il faut attendre plus d'une centaine de pages pour que l'histoire commence.

Entre temps, il faut s'accrocher car les personnages sont nombreux, les références à d'anciennes affaires policières ou à des événements personnels sont innombrables et si, comme moi, vous avez déjà lu d'autres romans de cet auteur mais dans le désordre, vous êtes un peu voire complètement perdus.

Et au final, cette avalanche de faits qui n'ont finalement rien à voir avec l'enquête alourdit le propos et le rend très embrouillé au point que j'ai abandonné le roman vers la page 150.
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L'affaire de Salisbury

Trois femmes sont découvertes mortes, de mort probablement naturelles, dans trois endroits d'Angleterre différents et elles semblent n’avoir rien en commun.

Cette enquête pourrait sembler bien longue et tortueuse, et pourtant j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties de toute une flopée de personnages étranges : que ce soit Wiggins, le policier qui ne vit que pour le plaisir de se soigner de tous les maux possibles, Melrose Plant, un ami du commissaire, qui a renoncé à ses titres de noblesse mais pas aux repas de langoustines, saumon fumé et verres de Pouilly, la famille Cripps, bruyante et crasseuse, un antiquaire curieux, un patron de pub susceptible, et bien d’autres, tous plus bizarres les uns que les autres.



Seul petit souci, quand on n’a pas lu d’autres romans de cette série (ou alors il y a des années…) on est un peu perdu dans les liens qui unissent tout ce petit monde, mais au final, cela ne gêne pas la lecture, même si certains faits prennent visiblement racine dans un précédent roman.



J’ai adoré suivre le commissaire Jury et son ami Melrose Plant par monts et par vaux, toujours pendus au téléphone ou en chemin pour se rendre quelque part afin d’interroger un témoin, à distribuer des bonbons à une bande de sales mioches, à déguster du boudin blanc et du nougat glacé avec un verre d’Armagnac, à se mêler de la vie de leurs voisins, à rabrouer gentiment une vieille tante grincheuse, à lutter courageusement contre le manque de tabac et accessoirement occupés à résoudre des meurtres.

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Le jeu de la vérité

Ce volume des aventures policières du commissaire Richard Jury et de son ami Melrose Plant est un peu différent des précédents.

L’intrigue policière n’a pas le premier rôle dans cette histoire, l’élément clé de ce roman est la recherche des origines, les proches qu’on a perdus et l’omniprésence des souvenirs, qu’ils soient douloureux, en train de s’estomper ou désespérément oubliés.

Ce roman est donc assez sombre, tout comme le sort de plusieurs des protagonistes, que ce soit cet ami du commissaire qui se meurt d’un cancer, ces deux enfants livrés à eux-mêmes dont on fera la connaissance au cours de l’histoire, ces héritiers d’une riche famille dont aucun ne semble réellement heureux malgré leur fortune colossale…

Bien sûr, le déclencheur de tout cela est la découverte de deux cadavres vieux de 50 ans retrouvés sous un bâtiment en travaux, mais ce n’est qu’un détail de l’histoire, qui est beaucoup plus riche et complexe que cela.

J’ai beaucoup aimé découvrir le commissaire et son ami Melrose Plant jouant dans des registres plus graves, plus lourds encore que d’habitude.

La fin n’apporte malheureusement pas toutes les réponses aux questions posées et nous laisse sur un suspense haletant.

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Le crime de Mayfair

J'ai terminé ce roman policier il y a seulement quatre jours et j'ai déjà besoin de relire le résumé pour voir de quoi il retournait.

Certains en concluraient qu'il est temps de consulter un médecin, mais étant de nature optimiste, je me dis que c'est plutôt à cause du roman lui-même qui ne cassait vraiment pas trois pattes à un canard, et dont l'intrigue m'a semblé embrouillée au possible.

D'ailleurs une fois refermé le roman, je ne suis déjà plus en mesure de dire précisément pourquoi l'assassin a commis ses crimes.

Dans ce cas, il n'y a pas à tortiller, cela signifie soit que le lecteur est vraiment préoccupé ou distrait, soit que l'histoire est sacrément mal ficelée.

N'étant en ce moment ni particulièrement fatiguée, ni stressée, et ne subissant pas précisément les affres d'une passion torride et dévastatrice pour la mémoire, je crois que l'explication la plus plausible c'est que ce volume des aventures du commissaire Jury et de son ami Melrose Plant n'est vraiment pas le meilleur de la série.
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Le sang des innocents

Le commissaire Jury est un personnage récurrent dans les enquêtes de Martha Grimes.

Aidé de son ami Melrose Plant, ils résolvent des affaires criminelles assez variées les amenant à côtoyer des personnes et des univers très différents d'un roman à l'autre.

Ici plusieurs affaires les préoccupent : le meurtre d'une enfant, celui d'une femme non identifiée et tout cela fait resurgir une vieille affaire non résolue.



J'ai eu un peu de mal à me rappeler des noms et des liens existants entre les nombreux policiers car je me souvenais en avoir déjà rencontré certains dans d'autres romans de cet auteur mais ça datait un petit peu et finalement, cela ne m'a pas gâché la lecture pour autant.



J'ai trouvé la résolution de l'enquête sacrément tirée par les cheveux mais quand il y a des personnages originaux, du suspense, de l'humour et des meurtres, c'est que la mission est accomplie en ce qui me concerne !
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L'énigme de Rackmoor

Martha Grimes est considérée, aux Etats-Unis, comme la meilleure élève d'Agatha Christie, ce qui n'est pas peu dire et qui se confirme dans ce nouvel opus des aventures de l'inspecteur Richard Jury, héros récurrent avec son adjoint Wiggins et de son partenaire, Melrose Plant, dont il a fait la connaissance lors de la précédente affaire.

Melrose est un aristocrate qui a renoncé à ses titres de noblesse et qui prend un plaisir non dissimulé à jouer le détective amateur tout de même assez doué.

C'est une nouvelle affaire que Racer le supérieur de Jury lui refile sans scrupules, il faut savoir que Jury devrait passer commissaire mais il n'est pas du tout pressé d'y être et recule sans cesse l'échéance, ce qui agace Racer. Cette énigme va l'emmener avec son fidèle adjoint Wiggins sur les côtes déchirées du Yorkshire, dans un petit village nommé Rackmoor. le meurtre d'une jeune femme y a eu lieu un soir de brume comme souvent sur ces bords de mer, de la brume bien sûr. Wiggins qui est un hypocondriaque confirmé redoute déjà les innombrables affectations sur sa santé.

Mais qui est la victime ? Dillys March? la pupille du Colonel Craël, comme il l'affirme lui-même ou une imposteur, Melrose qui est une connaissance du Colonel, est actuellement son invité, et aidera son ami à résoudre cette affaire plus complexe qu'elle en a l'air.

Ce livre est le pur exemple du roman à énigme, lieux brumeux, petit village côtier niché dans les falaises, le château du maître de cet endroit, secrets de famille, non-dits, des personnages aussi fantasques que sympathiques et aussi mystérieux. Presque tous les modèles du genre humain sont représentés. Une enquête qui semble parfois piétiner. Des situations sociales qui ne sont pas insensibles à l'inspecteur.

Dès le début, nous pénétrons de plein fouet dans cette histoire, qu'il m'a été difficile d'interrompre tellement j'étais captivé par la narration de l'auteure. D'une personne à l'autre, d'une piste à l'autre. Les cheminements de Jury et de Plant, leurs divergences et leur complémentarité qui les amèneront à l'assassin dans un dénouement au ton dramatiquement soutenu. Et une reconnaissance à laquelle Jury ne tenait pas tant que ça.

Il y a une ambiance idéale décrite avec talent par Martha Grimes qui nous plonge dans ces endroits plus ou moins sombres, tristes, néanmoins dans un décor majestueux représenté par les falaises du Yorkshire, les landes intérieures qui donne un aspect fantastique à cette affaire.

Un superbe opus dans ce style. A LIRE
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Faites vos jeux

Faites vos jeux Martha Grimes Les Presses de la Cité #FaitesVosJeux #NetGalleyFrance



Londres, devant l'Artemis Club, un taxi noir déposent ses clients Mr et Mrs Moffit , deux détonations, le couple s'effondre, le tueur monte dans leur taxi, braque son arme sur la nuque du chauffeur et lui intime l'ordre de démarrer et de rouler....

Le commissaire principal Jury apprend la mort de David et de Rebecca Moffit dans le journal, or il avait diner avec eux deux soirs plus tôt et David lui avait confié son inquiétude...

Ni une ni deux , Jury décide de mener son enquête , il va bien sur appeler à la rescousse ses amis Melrose, Trueblood sans oublier Vivian et Diane. Un quatuor de chic et de choc qui va nous entrainer au Kenya, en Tanzanie, dans les rues de Londres , aidé par une bande de gamins habitués de la gare de Waterloo et de l'aéroport de Heathrow..

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Jury et ses amis. Martha Grimes nous fait partager un mini safari au Kenya, une visite guidée dans les mines d'extraction de la tanzanite au bleu incomparable et autour des tables de jeu.

Je me suis attachée à ces gamins des rues , à ces chauffeurs de taxis noirs. Si l'intrigue m'a semblé à de nombreuses reprises farfelue et invraisemblable la verve de Martha Grimes, son sens de l'humour et ses personnages hauts en couleur donnent à cette lecture une saveur plaisante et savoureuse. Un bon moment de détente que je vous recommande .

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Faites vos jeux



Une nouvelle aventure de l’inspecteur Jury , cette fois il nous entraîne dans une enquête palpitante sur le meurtre par balles de deux riches américains le couple Moffit , David et Rebecca , devant l’Artemis un club de jeu et salle d’exposition haut de gamme où les participants doivent faire preuve de patience pour y passer quelques heures .

Un suspect est pris en chasse immédiatement mais ce qui intrigue tout le monde c’est qu’il ne se comporte pas du tout comme un criminel , nous comprendrons pourquoi à la fin du roman

Le commissaire Jury sera aidé par toute la corporation des chauffeurs de taxis londoniens , par des jeunes enfants .débrouillards , sorte de gavroches bien attachants

L’enquête nous emmène à Nairobi dans un voyage dépaysant à souhait

Je n’en dit pas plus pour l’intrigue , on retrouve le style bien particulier de Martha Grimes , son Londres intemporel avec à chaque fois les Martini de Diane Demorney , l’évocation de l’élégante Diane , Melrose et son club privé , à chaque fois un grand plaisir de lecture .

On se retrouve en terrain connu comme si on retrouvait un ami de longue date , un style inimitable qui séduit chaque fois ‘

Un grand merci à Netgalley et surtout aux éditions Les presses de la cité .
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Le jeu de la vérité



Notre commissaire Richard Jury est très triste, son ami l’inspecteur Mickey Haggety lui annonce qu’il est atteint d’un cancer incurable, celui-ci lui demande un coup de main pour résoudre sa dernière enquête.

Lord d’un bombardement en 1940 un pub a été détruit. On vient d'y découvrir deux squelettes, pour l'un, il s’agirait d’une jeune disparue pendant la guerre, la voilà identifiée sous le nom d’Alexandra Tynedale dont les parents ne sont autres que les magnats des brasseries du même nom.

Quelle vérité notre commissaire Jury va-t-il découvrir ? des mensonges ? des manipulations ? qui faut-il croire ? là est toute la question.

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Le meurtre du lac

Un hôtel perdu, une maison abandonnée au bord d'un lac, le Spirit Lake, la disparition d'une jeune fille il y a 40 ans, le meurtre d'une jeune femme inconnue, et la narratrice, Emma, 12 ans, enquêtrice en herbe.



Des ingrédients qui m'ont mis l'eau à la bouche, convaincue que j'allais à la rencontre d'un bon petit polar à la cold case.

Malheureusement, ça manque d'épices et de saveur... Le récit s'englue dans des répétitions, dans des descriptions trop récurrentes : on attend que ces éléments apportent enfin le petit twist nécessaire à l'intrigue, sans succès. Le dénouement ne sauve pas le roman de ce sentiment de longueur.



J'ai par contre beaucoup aimé le personnage principal : Emma est atypique, très (trop ?) réfléchie pour ses 12 ans. J'ai aussi aimé la peinture de cette petite ville des Etats-Unis, avec une galerie de personnages intéressants, qui auraient mérité qu'on les creuse un peu plus.



Une petite déception donc, avec un petit arrière-goût d'inachevé.
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Les cloches de Whitechapel

Et bien voilà une bonne petite relecture d'une série dont ça fait longtemps que j'avais pas ouvert un tome ! Il fallait un item éphémère du challenge "coupe des 4 maisons" de FB pour me le faire relire...

D'abord, un avertissement : ne LISEZ PAS le 4ème de couverture, il dévoile 80% de l'intrigue. Oui oui, les éditeurs sont parfois idiots à ce point...



Je maintiens la note que j'avais mise, du coup. L'intrigue, basée sur un mort dans un meuble (référence évidente à Agatha Christie, même si je ne me souviens plus de quel roman de cette dernière il s'agit !), enfin, sur deux morts dont un planqué dans un meuble, est classique, mais assez complexe pour qu'on ait les mêmes doutes que R. Jury.



Comme c'est un livre court, on n'a pas les développements habituels de l'auteur sur son entourage proche, qui sont, si je me souviens bien, un gros morceau du plaisir de la lecture de cette série. Ici on a surtout les avatars de Melrose Plant (bon ami de Jury, ex-vicomte qui a renoncé à ses titres) avec sa tante Agatha, toujours aussi retorse et tête à claques, mais on ne voit que très peu les autres. Cela sert d'exutoire et de moments d'oxygène et d'humour, comme toujours dans les romans de Martha Grimes.



Bref, j'ai bien aimé, même si les personnages proches de Jury m'ont un peu manqué. C'était plaisant à relire, surtout que je ne me souvenais pas du tout de l'intrigue (et que j'ai pas lu le 4ème avant de le relire, ce que je fais quasi-systématiquement depuis quelques années, vu les bévues "habituelles" des éditeurs qui en disent toujours trop...).



Bref, si vous lisez cette série, commencez par le début de la série, et lisez les livres dans l'ordre, vu que les personnages évoluent... Je les ai tous lus, d'où une relecture facile pour moi, mais même si ça reste lisible "seul", il vous manquera quelques billes si vous ne connaissez pas ces personnages.



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Les trois font la paire

Un roman de Martha Grimes c’est pour moi une recréation agréable dans mon univers de lectrice , certes il s’agit d’une enquête policière à chaque fois mais avec les personnages incontournables de l’auteur auxquels je me suis attachée au gré de mes lectures .

Certes je rejoins la plupart des critiques ce n’est pas le plus abouti , les trois crimes sont très très vite résolus .

Mais j’ai aimé retrouver tante Agatha comme toujours tourmentée par son neveu Jury qui cette fois va jusqu’à s’inventer un lointain cousin , Melrose ...., j’adore les nombreuses touches d’humour de l’auteur .

Une lecture des éditions Les presses de la cité , un grand merci à NetGalley pour ce partage .

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Ce que savait le chat

Une enquête du commissaire Richard Jury. Les faits se déroulent à Londres et sa périphérie.

Trois jeunes femmes assassinées, leurs points communs : elles portent des chaussures de grand luxe, sont escorts girls, et mènent une double vie.

Mis à part les trois victimes, aucune violence dans ce roman tout en nuance. Un chien et une chatte, celle-ci kidnappée, dialoguent, chose étonnante dans un roman policier. Un commissaire fin psychologue et tout se déroule dans une ambiance sereine.

C’est le premier livre que je lis de cette auteure et je dois avouer qu’au début j’étais déroutée mais finalement j’ai bien apprécié ce roman d’une écrivaine de romans policiers pas comme les autres.

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