J'y soutenais que "l’instinct du tueur" constitue le trait le plus caractéristique des grands philosophes, et qu’à ce titre il est permis de les considérer comme des "nettoyeurs" pour qui toute solution valable à un problème prend nécessairement la forme d’une dissolution. À leurs yeux, résoudre équivaut à éliminer.
Les psychologues (...) ne peuvent plus ignorer que la liberté est ma passion, et que je tue pour me prouver à moi-même qu'il n'y a aucune raison de faire une telle chose.
Tout compte fait, c'est moins l'égoïsme qui motive mes doutes à propos du suicide que la crainte de commettre une erreur métaphysiquement irréparable.