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4.07/5 (sur 100 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Metz , 1977
Biographie :

Martin Steffens est un professeur de philosophie. Il est notamment spécialiste de la philosophe Simone Weil. Agrégé de philosophie, Martin Steffens est professeur de philosophie en hypokhâgne et en khâgne. Il est chroniqueur dans le quotidien La Croix et pour l'hebdomadaire La Vie.

Source : Editions Salvator
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Nous ne devrions avoir qu'une seule crainte, qu'un seul souci : faire passer le plus possible dans notre vie le don et le pardon dont nous vivons." Voici une réflexion stimulante sur la crainte de Dieu antidote contre l’angoisse et la peur. 📌Le don de crainte fait partie de ces faux-amis qu’il convient d’analyser avec patience. Ce don du Saint-Esprit ne signifie pas avoir peur de Dieu. C’est au contraire la chance offerte de se laisser surprendre par Lui. La crainte, en nous libérant des peurs seulement humaines, laisse mieux voir l’exigence de la vie de foi. Elle dit quelque chose de la violence des surgissements de Dieu au cœur de notre vie. 📌Avec son talent habituel, Martin Steffens part à la quête de cette salutaire crainte. Nos peurs serviles n’ajoutent rien à la grandeur de Dieu. En retirant nos sandales, en nous tenant devant Dieu mains nues et paumes ouvertes, nous donnons à notre vie sa pleine et véritable mesure.

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Citations et extraits (196) Voir plus Ajouter une citation
Il est un fait universel : tous, nous avons reçu la vie sans l´avoir demandée. Notre propre vie ne nous est pas propre : elle s’est d´abord faite en nous, sans nous. Puis vient le jour où, l’homme ayant appris à se posséder mieux, lui revient le pouvoir de refuser cette vie passivement reçue. N’est-ce pas là la liberté proprement humaine : dire non à ce qui s’impose sans se proposer ? Mais il est une autre liberté, plus généreuse, plus pleine de risques : consentir à la vie. Non pas d’un oui du bout des lèvres : la question du consentement à l’existence est, selon le mot de Nietzsche, « la question primordiale ». D’une telle question dépend notre façon d’accueillir le passé comme d’engager l’avenir. Elle exige donc, en guise de réponse, que nous offrions à l’existence un oui à la mesure de nos vies : ample comme nos peines, plein comme nos joies. Alors le présent sera ce qu´il a toujours été : un présent, c’est-à-dire un don qui n’attendait que d´être pleinement reçu.
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Si votre vie pleure, au lieu de vous en prendre à elle, cherchez avec patience et bienveillance ce qui lui fait si mal.
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La valeur d’une vie ne se mesure pas à la quantité d’expériences que l’on a faites mais à la qualité de présence qu’on y a mise
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L'individu moderne, relié médiatiquement au monde entier, est un dieu raté: il sait tout, sans rien pouvoir
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Il est essentiel d’écouter le malheur des hommes, car notre joie de vivre ne saurait en être amoindrie. De toute façon nous l’avons déjà dit : il faut aimer la vie pour vouloir la défendre, il faut la trouver précieuse pour entendre, ne serait-ce qu’entendre, le mal qu’on lui fait.
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Avez-vous remarqué ? On ne se cherche de raison que de haïr : on aimerait trouver de quoi mépriser ce voisin ou ce cousin avec qui le courant ne passe pas. Mais l’amour quant à lui, brille de sa propre lumière : il n’y a pas à trouver d’occasion favorable, ni d’excuse. Pour se donner, il n’exige pas de conditions particulières, ni attentes que celles-ci soient réunies. L’amour qui par nous se donne, nous enseigne cette chose à l’évidence de laquelle il faudra bien nous rendre : nous sommes nés pour rayonner.
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Qu'on ne détruise pas cette joie qui, de toute chose, rend la saveur, sans laquelle, donc, n'est plus digne d'être vécu. Qu'on ne l'entame pas à coups de prophéties douteuses et d'anti-évangiles car il se pourrait bien que l'époque dont on endure aujourd'hui l'épreuve dévoile de la joie un aspect nouveau.
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Apprendre à aimer, c’est ouvrir la porte de son âme avant de soupçonner. C’est accepter de se taire et écouter. Nous n’aurons de ce monde que ce qui s’y donne déjà, à présent, au présent, comme le présent auquel nous ne sommes jamais assez présents. Car aimer, enfin, c’est consentir à ne trouver rien à redire, à cesser d’interroger, pour donner à ce qui est étranger la grâce de l’accueil. Cesser d’interroger : c’est là ce que disent des mots Tchekhov, un jour griffonnés dans un petit cahier et dont la source fut par moi perdue, ajoutant à la puissance de leur sens la saveur d’une grâce comme tombés du ciel :

J’ai compris qu’en amour, il faut, si l’on s’interroge, soit partir des sentiments les plus élevés, plus importants que le bonheur et le malheur, La faute ou la vertu..

Soit ne pas s’interroger du tout.
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Le drame de l’homme n’est pas de manquer : c’est de ne pas recevoir pleinement ce qu’il a.
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Le chrétien n'est donc pas quelqu'un qui a, abstraitement, renoncé à sa battre, mais qui entend ne pas se perdre dans de faux combats...
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