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3.62/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cherbourg , 1954
Biographie :

Martine Le Pensec est auteure de romans policiers et de suspense, depuis 2002, qui se déroulent principalement en Bretagne.

Mère de quatre filles, d'origine bretonne et normande, elle a travaillé comme conseillère à l'emploi à Toulon. Elle puise son inspiration dans l'Ouest et dans le secteur médical où elle a travaillé durant douze ans.

page Facebook : https://www.facebook.com/martine.lepensec1102/

Source : http://editions.bargain.pagesperso-orange.fr
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Bibliographie de Martine Le Pensec   (21)Voir plus

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Engoncée dans un ciré de marin, une silhoette scrutait l'horizon d'un air concentré. Un pli soucieux barrait son front. Ses jointures blanchies, triturant nerveusement ses jumelles trahissaient sa tension.
Quand apparut, dans son objectif, une silhouette luttant dans les remous de la pointe de Cap Lévy, un sourire froid étira ses lèvres jusqu'à présent serrées.
Une immense jubilation l'envahit. Ainsi, c'était donc vrai, elle était revenue ici où tout avait commencé...
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L’odeur piquante et salée de la mer, si différente de la Méditerranée, la gifla de plein fouet .
Elle était chez elle, dans son pays. Cherbourg, encerclé par la haute colline d’Octeville et les bâtiments de la ZUP d’un côté, de l’autre par la montagne du Roule n’avait pas ou peu changé.
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Elle ne sentait plus la sueur qui ruisselait de son front en assombrissant la racine de ses magnifiques cheveux roux, ni sa bouche sèche à force de terreur. Elle était au-delà de tout, galvanisée par la panique qui la gagnait. Elle forçait sur la paroi, s’arrachant les ongles au passage. Elle sanglotait et hurlait à la fois, d’une voix cassée par la terreur.
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L’individu de droite profita de sa surprise pour la maîtriser. Tout s’était joué en quelques secondes. Elle était abasourdie tandis qu’il la tenait fermement. Lily fut prise de violents tremblements. Une sueur froide la glaça entièrement tandis que ses dents se mirent à claquer. Du coton dans les oreilles. Un brouillard épais dans la tête. Les muscles sans force. Le choc de la scène qui venait de se produire avait anéanti sa réactivité. Lily était hébétée. Elle sentit qu’on la dirigeait vers le fauteuil voisin de Florent. Elle étouffa un hoquet tandis qu’on l’y poussait. Les deux individus discutaient à voix bas se. Ils ne semblaient pas d’accord. Celui qui l’avait maî trisée paraissait affolé. Il tournait en rond en pas sant sa main sur sa cagoule.
— C’est de la folie, perçut-elle. On ne peut pas faire ça !
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Il y avait entre eux une sorte d'accord tacite qui leur faisait éluder le sujet. Elle pensait qu'il ne voudrait pas laisser un enfant derrière lui, au cas où... Elle savait d'instinct que « la femme et les enfants ne faisaient pas partie du sac » et elle ne voulait pas alourdir sa charge.
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Léonie regarda autour d’elle et reçut un coup de crosse dans le flanc qui l’obligea à s’exécuter. Les deux guichetiers, blêmes, ne pipaient mot. Le braqueur fit un signe du bras et, ce faisant, dévoila un étrange tatouage sur son avant-bras. Rouge. Léonie n’eut pas le temps d’identifier ce qu’il représentait. L’homme qui la précédait dans la file avait suivi son regard et Léonie le vit pâlir à son tour. Le braqueur réclama la caisse sans les perdre de vue. Pendant que le guichetier rassemblait les espèces, il se rapprocha encore d’eux. Elle vit que son voisin la regardait d’un air épouvanté, tandis que sa main s’égarait dans ses vêtements. Elle perçut dans un souffle :
—Je vous en supplie, articula-t-il silencieusement.
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Le Mega Andrea, de la compagnie maritime Corsica Ferries, avait quitté le port de L’Île-Rousse trois heures plus tôt et voguait au centre de la Méditerranée. Quatre heures suffiraient à rejoindre le port de Toulon et il commençait à se détendre un peu.
Le premier bateau qui ralliait le continent avait fait l’affaire. Il n’avait pas pris de bagages. Juste son téléphone portable, qu’il hésitait à rallumer. Il ne se rappelait plus si cela suffisait pour ne pas être tracé. Ou fallait-il qu’il sacrifie son smartphone tout neuf en le jetant par-dessus bord ?
Que ferait-il ensuite, une fois arrivé sur le continent ? Il fallait qu’il s’organise. Qu’il donne le change. Ensuite, il disparaîtrait quelque temps.
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Soudain, une information tomba, la faisant tressaillir :
« — Dernière nouvelle : un avion Fokker de la compagnie Iroise Air, qui effectuait un vol touristique avec trente-trois personnes à bord, a disparu des écrans de contrôle cet après-midi à 15 heures 37. Des recherches sont mises en place pour retrouver le vol IA122. »
Claire frissonna. C’était le vol de sa vieille copine, Carole. Elles avaient été convoyeuses ensemble pendant des années et Carole avait raccroché deux ans plus tôt. Elle s’était fait embaucher par cette petite compagnie aérienne bretonne qui assurait la liaison quotidienne Brest-Ouessant ainsi que des circuits touristiques.
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Devant l'air interrogatif de Léa Mattei, elle ajouta :
- Bertrand Morin de la Chatellière. Oui, je sais, ça surprend quand on voit les lieux. Mais c'est un brave homme, dépassé par la maladie de sa femme. Je ne sais pas trop s'il fait attention aux allées et venues. Le ruisseau se trouve au fond de son ter rain et le pont est un peu plus loin. Au moins cent mètres, n'est-ce pas ? Pourquoi me demandezvous cela ?
Léa soupira.
- Parce que la grille qui ferme la buse était déplacée lorsque le corps a été retrouvé. Je me demandais si des jeunes en mal d'amusement auraient pu faire ça.
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Un froid inconnu l’envahissait rapidement. Son corps se détachait de son esprit ou était-ce le contraire ?
L’homme, penché sur elle, lui parlait mais les mots ne lui parvenaient plus qu’à travers un épais brouillard.
Du coton.
Le grondement dans ses oreilles s’amplifiait.
Elle entendait la corne de brume rappeler les bateaux.
Le sauveteur s’affairait, gonflait le tensiomètre en interpellant le conducteur.
— Plus vite… Elle va… passer… ici… sept… six… Je… la… perds !
Un voile rouge puis noir obscurcit la vision de Cathy.
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