AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.73/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1956
Biographie :

Martine Mairal est un écrivain.

Depuis toujours passionnée de littérature, elle choisit de faire des études qui l'amènent à la maîtrise avec un sujet de thèse, portant sur l'écrivain, dramaturge et poète Raymond Roussel.

Fin des années 70, son diplôme en poche, elle est assistante chez l'éditeur Casterman, tout en écrivant des articles pour des magazines, s'improvisant journaliste, puis travaille pour diverses agences de communication.

Elle est aussi, un temps le "nègre" d'autres auteurs, et l'idée germe assez vite en elle, d'écrire son propre roman.

C'est avec "L'Obèle ou le dernier amour de Montaigne", que les éditions Flammarion acceptent de publier, qu'elle rejoint la famille des romanciers français, confirmant son nouveau statut avec "Loin de moi" en 2005.

Au cours de nouvelles vacances sur l'île de Majorque qu'elle fréquente depuis plus de vingt ans, l'idée lui vient d'écrire un roman policier qui aurait pour cadre cette île.

Le cadre va donc donner son nom à ce qui devrait devenir une série: Les suites majorquines, et le premier opus, Quand la lune sera bleue paraît en 2008 chez Flammarion, dans la nouvelle collection "Noir", sous le pseudonyme de Martin Solanes, patronyme qui sonne bon le catalan, emprunté à son grand-père maternel.

+ Voir plus
Source : http://fichesauteurs.canalblog.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Martín Mairal   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Interview de Martine Mairal à l'occasion de la sortie de son livre "Quand la lune sera bleue" publié chez Flammarion Noir sous le pseudo Martin Solanes.


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Rares sont les vrais lecteurs labourant à moissonner toute l'étendue du champ de la pensée
Commenter  J’apprécie          70
« La folie d'imposer à toute force notre religion aux autres nous enrage et nous préférons en mourir que reconnaître à d'aucuns la liberté de prier Dieu autrement, (…). La guerre des religions nous dure et revient par vagues dévaster le limon de bonne volonté dont les hommes fatigués de se battre pour un signe de croix s'efforcent de masquer les flaques de sang quand il a coulé à flots. Baste ! Il en est toujours un pour inventer de nouveaux prétextes et de nouvelles armes afin de les recommencer. Les différents renaissent sans cesse de nos différences. Un vétille suffit à rallumer la poudre de discorde. »
Commenter  J’apprécie          34
A dix-sept ans, j'entrais en érudition comme on entre en religion; la religion d'un livre qui les contient tous : les Essais de Michel, Seigneur de Montaigne
Commenter  J’apprécie          30
« Et voilà que parmi tous les livres, il en était un qui parlait à mon esprit avec une limpidité et une force jamais éprouvées, qui ordonnait les lignes de ma raison avec une évidence bouleversante et disait sans vert le bonheur de réfléchir, d'être doué de conscience. Avant même que d'en approcher l'auteur, je me pris de passion pour ces Essais écrits dans une langue vigoureuse et précise. Une langue vivante et bondissante sur les sentiers de la pensée avec la souplesse d'un bel animal dont le moindre mouvement est dicté par un sens très sûr de la nature. Ce que d'aucuns croient sauvage et primitif et qui est, de fait, libre et inspiré. Une langue de Babel, capable de forger les mots qui lui font défaut, de modeler quelques syllabes puissantes l'allégorie d'une idée, de faire surgir la sonorité du monde au creux du verbe. Une langue qui a résolu les mystères de l'incarnation avec la simplicité d'Adam et la sagesse de Sénèque. Une langue qui pose la voix et dit crûment les désirs, les contradictions, les chamades du corps qui la gouverne, de la pensée qui la maîtrise. Le verbe fait homme. »
Commenter  J’apprécie          10
« Les livres servent-ils de rien ? Un découragement me prend quand je les vois impuissants à modifier la démence des temps et des hommes. »
Commenter  J’apprécie          30
Voyez ce signe, Marie. Trois traits y suffisent. Une barre verticale ferrée de deux traits brefs à chaque extrémité. Tant me plaît cette petite broche que les copistes alexandrins dénommaient obélos. J'ai fait mien ce signet de leurs hésitations sur l'authenticité de tel ou tel vers d'Homère. Il saura vous parler quand je me serai tu. Suivez-le à la trace. Il indique le point de bifurcation où enchâsser mon ajout dans mon texte
Commenter  J’apprécie          12
Rares sont les femmes que leur noblesse, leur richesse ou leurs alliances tiennent quittes d'obéir au sort commun qui les veut niaises à douze ans, belles à quinze, mère à dix-sept, résignées à vingt, vieilles à vingt-cinq et dévotes à trente si elles ont survécu
Commenter  J’apprécie          10
Sans la vigile fidélité de Pierre de Brach, sans la volonté de Françoise de Montaigne de faire respecter les vœux de son époux, j'eusse été écartée de l'histoire des Essais, notre amitié niée, sa langue épurée, censurée et ses papiers détournés
Commenter  J’apprécie          10
Le nom de Carape la mit au bord des larmes. L'humble, l'obscur, le savant, le grand, l'olympien berger de la finca de son enfance était sa vieille racine noueuse, son refuge secret, sa divinité tutélaire. Oui, elle était sa petite. La fille de son cœur. Cette filiation-là, jamais elle ne la renierait. Elle l'enracinait dans l'île plus sûrement que le nom des Mas.
Commenter  J’apprécie          00
Il me fut Michel, je lui fus Marie. Le reste ne regarde que nous.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Martín Mairal (28)Voir plus

Quiz Voir plus

Un couple : un chef d'oeuvre et son musée (n°2/2)

"Impression, soleil levant" de Monet

Musée d'Orsay à Paris
Musée Marmottan-Monet à Paris

10 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , art , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..