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Biographie :

Auteure de romances sentimentales chez Harlequin

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Tu sais ce que je veux dire. On ne restera pas toujours au bas de l'échelle, et, à chaque barreau, la vie sera meilleure pour nous et ceux qui dépendent de moi. Mais si je devais te perdre au profit de tes rêves....
Il baisa ses lèvres.
- Mes rêves sont à toi. J'ai oublié la vie que je menais avant de te rencontrer.
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Pendant que la sage-femme improvisée nettoyait autour d'elle, Sarah Jane s'assit en tenant son enfant, encore stupéfaite par la merveille de sa naissance.
_ Il est à moi, n'est-ce pas? chuchota-t-elle. Il est tout à moi.
_ Tu t'en apercevras bientôt, quand il te tiendra éveillée toute la nuit parce qu'il fera ses dents, répondit la femme en riant. Et quand il commencera à marcher et à faire des bêtises, tu n'auras plus de doute!
C'était à la fois terrifiant et délicieux; ni Pâris ni Thomas ni personne à l'avenir ne le lui prendraient. Jason était à elle, sa pénitence et sa bénédiction, sa honte et sa fierté. Son fils.
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Sarah Jane chercha un visage amical, mais tous les regards demeurèrent neutres et vides. Ces femmes semblaient sans vie, mornes, dénuées de l’étincelle qui leur aurait donné une personnalité ; elle refusait de devenir ainsi. Autant mourir ! Que voulait dire Lady Chevington en parlant de s’améliorer : s’élever au-dessus de sa condition ? Être différente, meilleure ? Quoiqu’il arrive elle ne ressemblerait pas à ces femmes. Elle tenta un sourire dans leur direction.
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Nous sommes pareils, vous et moi, nous devons nous battre et nous avons appris à blinder notre cœur contre tout ce qui se met en travers de nous. Mais avec vous je saurais être différent, chaleureux. Je dois me réchauffer de temps en temps sous peine de perdre mon âme.
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Il avait pris tout ce qu’elle avait et, quand elle n’avait plus rien eu de neuf à lui offrir, il l’avait abandonnée à sa solitude. Elle aurait préféré ne jamais le rencontrer. Idiote ! se répétait-elle. Idiote de s’être laissée duper si facilement. Si elle avait été une dame, il ne se serait pas servi d’elle de cette façon. Il lui aurait fait la cour et demandée en mariage ; mais elle n’était qu’une servante, il s’était amusé d’elle comme d’un jouet dont on se lasse.
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Papa était trop plongé dans son chagrin silencieux pour les aider. Il paraissait vieillir à vue d’œil ; le rire disparut de sa voix, le sourire de ses lèvres. On avait l’impression qu’une chandelle s’était éteinte, le laissant dans l’obscurité et le froid. Il se déplaçait dans la chaumière comme s’il avait des boulets aux pieds ; il devait se comporter de la même façon au travail car, quatre semaines plus tôt, on l’avait ramené chez lui, étendu sur une porte, tué d’un coup de corne par un gros taureau noir.
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Elle étincelait comme de l’or sur la pierre grise et il en resta coi. Sa beauté était à couper le souffle. Elle se mouvait avec une grâce et une aisance qui mettaient en valeur la cape de fourrure, qu’elle portait sur une robe à crinoline de lourde soie jaune. Son corsage soulignait sa taille fine. Son chapeau assorti était posé sur ses boucles cuivrées et encadrait son visage à l’expression tout à la fois malicieuse et pensive – inoubliable. Je dois vieillir, se dit-il, incapable de se souvenir où et quand il l’avait déjà rencontrée. Il souleva son haut-de-forme et lui souhaita le bonjour.
— Bonjour, monsieur le comte.
Elle sourit devant son air confus. Il leva alors la tête vers l’inscription surplombant la porte : McBryde. C’était donc Mme McBryde ! L’avocat, comme Caroline, avaient eu beau lui dire qu’elle avait fort bien réussi, cette élégance et cette assurance le laissaient bouche bée. Pourtant, il n’avait jamais vu cette veuve d’ouvrier, alors pourquoi son visage lui semblait-il si familier ? Il était sur le point d’avouer son ignorance quand elle rit en repoussant une mèche de son front : c’est dans la bibliothèque de Chevington House qu’il l’avait vue faire cela. La robe de corsage soulignait sa taille fine. Son chapeau assorti était posé sur ses boucles cuivrées et encadrait son visage à l’expression tout à la fois malicieuse et pensive – inoubliable.
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Les livres lui laissaient entrevoir tout un monde romanesque et elle était certaine d’être tombée amoureuse de lui parce que la pensée de ne jamais le revoir l’emplissait d’effroi. Et elle croyait qu’il l’aimait, puisqu’il le lui avait dit et le prouvait avec force à chaque fois. Il n’était jamais rassasié d’elle, ce qui, à son avis, en était la meilleure preuve.
Elle savait bien que les princes n’épousent pas les bergères, mais elle n’était pas sûre qu’il en fût un ; il lui manquait quelque chose que possédait Lord Chevington, le seul aristocrate qu’elle connût.
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Inutile de se complaire dans le malheur. Elle pencha la tête, posa un baiser sur son crâne et le tourna pour qu’il prenne l’autre sein. Jason lui donnait une raison de vivre, de travailler, elle s’y tiendrait. Elle savait lire et écrire, cuisiner et blanchir le linge ; il y avait bien un endroit où l’on aurait besoin de ses maigres talents. Et si elle restait en compagnie des ouvriers jusqu’à ce qu’ils aient retrouvé du travail ? Où qu’ils aillent, cela vaudrait mieux que l’hospice et, où que ce soit, elle saisirait sa chance.
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Il embrassa son corps humide jusqu’à ce qu’elle lui réponde avec une ardeur qui le surprit. Ni servante effarouchée, ni débauchée sans vergogne, elle était une amante idéale, avec juste la pointe de timidité et de retenue qui, s’il avait été plus expérimenté lui-même, l’aurait averti qu’il courait au désastre. Il se laissa submerger par sa sensualité au point d’en oublier ses disputes avec son père et son insatisfaction : Sarah Jane était à lui et il savourait son plaisir.
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