Où l'on fait la connaissance de Junon (17 ans) après qu'elle ait été " déflorée" par deux cousins, des amis d'enfance dont elle est amoureuse . (Il faut dire que c'est les deux seuls garçons qu'elle connaisse ).
Elle est venue les accompagner à Londres , ils sont appelés sous les drapeaux. Elle ne sait pas quoi penser de cet "événement", Junon, et elle erre dans la ville , retardant le moment où elle devra rejoindre sa mère partie au Canada. Et , à force d'errer, elle se retrouve prise dans les bombardements , se réfugie dans une maison, dont le propriétaire mourra dans la nuit, non sans lui avoir écrit une lettre de recommandation pour son père. Ne sachant pas où passer, Junon va tout naturellement se réfugier chez ce monsieur et y trouver un travail dans sa ferme où elle est chaleureusement accueillie ( et ce , malgré le deuil qui les frappe)...
Junon est enceinte et cet ( heureux ) événement passera également très bien, auprès des habitants de ce petit coin de campagne anglaise ...
" Pétillant cocktail de frivolité, de nostalgie et d'impertinence", comédie surprenante de modernité", écrit l'éditeur... Il a parfaitement raison . Si on rajoute que cette comédie se passe en Angleterre, pendant la deuxième guerre mondiale, elle a tous les ingrédients pour que je me pâme d'adoration et pourtant...
Oui, c'est moderne dans le ton, parfois, ça l' a été trop pour moi... Je ne suis pas sure qu'une femme pouvait parler de plaisir sexuel dans les années 40 dans un trou perdu anglais... J'ai été choquée par la dernière petite phrase , le ton qui est employé pour la dire ... Et puis , je n'ai pas aimé la fin, mais alors pas du tout ! . Oui, c'est impertinent, et ça se moque des conventions, de la norme , mais ça m'a gênée...
Mais il reste la nostalgie , camarade !
Et elle est magnifiquement rendue. ...
Le Londres sous les bombardements, la solidarité qui s'impose aux habitants , la peur, le ciel où pleuvent des bombes qui font le bruit "de draps qu'on déchire"...
Des inconnus qui deviennent des proches parce que c'est la guerre et que la guerre redistribue les cartes, la campagne un peu épargnée, toutes ces pages sont magnifiques...
Je retenterai l'aventure avec cette auteure au parcours si particulier.. Née en 1912, elle a attendu ses 70 printemps pour devenir écrivain, Et si ce roman parle des années 40 elle l'a écrit. en 1997.. . Ce qui expliquerait peut- être pourquoi, ses personnages réagissent de façon anachronique (pour moi ...) aux événements auxquels ils sont confrontés.
J'aurai compris une telle fin de la part d'un écrivain masculin, mais de la part d'unE auteurE, la fin m'a choquée. Une fin, anti féministe au possible... mais ce n'est que mon humble avis de lectrice.
Moderne oui, mais d'un modernisme légèrement acide ...
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"La Pelouse de camomille", c'est un peu la Madeleine de Proust de cinq cousins anglais, une pelouse (très odorante) qui orne le jardin de leur oncle Richard ; la maison appartenant à sa femme Helena. Une pelouse qui symbolise leurs retrouvailles aux vacances d'été, la joie de vivre et la vie en plein air.
Mais en ce mois d'Août 1939, le monde s'apprête à changer , et le temps n'est plus à l'insouciance. Ce roman raconte la vie de cette famille , leur comportement pendant la guerre puis, par un bond en avant de quarante ans, un enterrement avec ce qui se profile, à savoir, la vente de la maison de tante Helena.
Choisissant de se focaliser uniquement sur la vie privée ( et parfois dissolue ) des membres de cette famille, l'auteur s'applique à démontrer qu'avec la guerre et le risque permanent, les gens prenaient du bon temps, ne sachant pas de quoi demain serait fait... Bon, c'est un angle original , mais assez frivole auquel j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. C'est l'humour qui sauve tout, le côté excentrique des personnages, mais je n'en raffole pas. Pour moi, il manque un souffle romanesque, du suspens. Et puis, aucun personnage ne m'a été sympathique , à part la jeune orpheline, Sophy qui la pauvre grandit sans beaucoup d'amour et d'attention. Une belle brochette d'égoïstes, ces personnages...
Je crois qu'après trois romans, je vais définitivement laisser tomber cette auteure, qui n'est pas really, ma tasse de thé...
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Comme j'apprécie beaucoup les romancières anglaises, je suis toujours à l'affût d'auteurs que je ne connais pas; c'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Mary Wesley et que j'ai " raflé" tout ce que je pouvais trouver comme romans d'elle à ma médiathèque.
Comme elle est née au début du XX° siècle, et que le premier roman que j'ai pu lire d'elle, parlait de la seconde guerre mondiale, je pensais retrouver un peu cette ambiance avec ce livre, il n'en a rien été... Et j'ai moins aimé...
Hébé revient d'un voyage en Italie, enceinte. Comme elle a 16 ans , ses grands-parents , (qui l'ont élevé ), décident au cours d'un conseil de famille de la faire avorter.
Hébé s'enfuit, et on la retrouve une dizaine d'années plus tard , avec son fils, qu'elle élève seule, en étant cuisinière chez des vieilles dames et de temps en temps "pute de luxe" pour quelques clients qu'elle nomme " le syndicat". Ce dernier métier ne lui posant aucun cas de conscience, elle l'exerce de façon organisée, pendant que son fils est en pension.
Je crois que j'ai vraiment du mal avec le style de ce roman parce qu' il est "frivole." Les personnages ne sont qu'esquissés, la psychologie est sommaire. Trop....
Rien ne pose problème aux personnages , (tout au plus un peu de jalousie entre deux clients d' Hébé , cousins dans la vie, mais tout se résout de façon harmonieuse , dans le plus merveilleux des mondes de bisounours)... Certains dialogues sont inappropriés , je pense aux propos d'un vieux monsieur à deux jeunes garçons , d'ordre sexuel, alors qu'ils n'ont rien demandé...)
Tout le monde s'entend bien, la fin est digne d' Harlequin...
Oui, Mary Wesley brocarde la rigidité et l'hypocrisie de la bourgeoisie, ( les "gens biens" ), mais de façon trop insouciante, détachée (pour moi ).
Avec cette auteure , j'oscille entre deux mondes... D'un côté, je retrouve une ambiance surannée, désuète du début du siècle , et d'un autre des propos et des moeurs ultra tolérants. Sorti en 1985, ce roman a été écrit par une old lady de 73 ans. Et quand elle parle de jeunes gens, on a l'impression qu'elle parle plus de ceux de sa jeunesse, que de ceux qui le sont en 1985... C'est ce décalage qui me dérange, mais qui peut charmer d'autres lecteurs, tout comme son ton détaché.
Je lirais " La pelouse de Camomille , qui est , (parait-il, ) un de ses meilleurs et si je n'accroche pas, j'abandonnerais Mary Wesley, d'autres auteurs anglophones m'attendent ailleurs ...
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Je remercie une amie de Babelio qui se reconnaîtra de m'avoir fait découvrir ce roman plaisant de Mary Wesley, une auteure originale, née en 1912 , cosmopolite et bohème qui n'a commencé à écrire qu'à l'âge de soixante - dix ans . ...
Junon, jeune fille dix- sept ans en 1941, initiée aux choses de l'amour par ses deux cousins Jonty et Francis, dont elle est amoureuse ——se retrouve bientôt enceinte .——
Sous les bombardements, durant le blitz de Londres elle trouve refuge dans le métro..
Entre dans une maison où elle rencontre un certain Evelyn Copplestone qui meurt quelques heures plus tard en lui remettant une lettre pour son père Robert dont elle fait la connaissance , lors de circonstances rocambolesques dans sa ferme en Cornouailles.
Recueillie par ce gentleman Farmer, qui se propose de l'héberger jusqu'à la fin de la guerre, elle s'y fait une place, se rend utile au sein du domaine agricole .. trait les vaches, nourrit les cochons, fait les foins, append à faire le beurre ...participe à l'effort de production de nourriture , persuadée qu'elle favoriserait l'issue de la guerre...
N'en disons pas plus...
Les protagonistes sont attachants, drôles , hauts en couleurs , tante Violet , vieux jeu et conventionnelle, n'aimant guère sa nièce qui travaille pour La Croix Rouge durant la guerre , la mère de Junon , partie au Canada se remarier, peu aimante et pudibonde.
Elle n'a rien appris à sa fille des choses de la vie,: ——aucune concertation ni discussions au cours de leurs repas pris dans un silence pesant ——Ann la gouvernante accorte et dévouée, son bourru de mari Bert....Junon , très naïve et spontanée, sincère et impertinente , qui se soucie peu des conventions et de la morale , en rébellion face aux règles immuables et pré- établies ....
C'est une comédie sympathique et agréable, où l'héroïne, lors de circonstances burlesques, de quiproquos , non - dits et semi- vérités préfigure à la fois l'innocence et un culot incroyable pour l'époque : un mélange de naïveté et de causticité souriantes...
Nous découvrons l'irrévérence de l'auteure, les piques si British, l'humour caustique , le coeur de la campagne anglaise pendant la deuxième guerre mondiale bien mise en valeur , rencontres inattendues, rebellions et découvertes, revirements, revendication de l'indépendance des femmes ...mais aussi horreur de la guerre, peur, restrictions , bombes qui tombent près des fermes, raids qui font rage nuit après nuit....solidarité entre les habitants et débrouillardise notamment en ce qui concerne Junon ..
Une comédie de moeurs douce amère où les disparitions inhérentes à la guerre côtoient l'impertinence et la nostalgie , la description nourrie et bien rendue de la campagne anglaise , en temps de guerre d'une surprenante modernité ...
Un aller et retour en Angleterre au ton primesautier, léger, frivole malgré les aléas de la période de guerre, qui procure de merveilleuses émotions , à la fin un peu étonnante !
Merci à mon amie de Babelio !
Je ne connais pas l'auteure, ce n'est que mon avis, bien sûr.
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C'est une relecture...
Comme lors de ma première lecture, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui est joliment impertinent. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère "so british" et les personnages pleins d'extravagance, chacun à leur façon, dans une société anglaise réputée conventionnelle.
Après une première partie pleine d'énergie, qui reflète l'urgence de vivre alors que la mort rôde (proches qui meurent dans les bombardements ou les combats à l'étranger, incertitude quant aux lendemains), la seconde partie est davantage empreinte de nostalgie avec les personnages qui, quarante ans plus tard, se remémorent cette période qui les a profondément marqués. La transition se fait en douceur, grâce à d'ingénieux flash-back qui permettent de maintenir le suspense jusqu'aux dernières pages.
Vraiment un très bon moment...
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Le titre est bien choisi pour cette histoire transgressive, étonnante et un rien drôle, surtout quand on sait que l'auteur était une femme âgée quand elle l'a écrit. C'est osé mais jamais outrancier, on se délecte de la liberté d'écriture et de l'histoire où l'on pourrait dire avec un sourire qui n'en pense pas moins : « Oh shocking ! ». Je recommande vivement ce magnifique portrait d'une femme qui revendique sa féminité, sa maternité en assumant ses propres choix sans s'occuper du qu'en dira t'on.
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Une sympathique lecture, mais qui n'apporte que peu. Les personnages sont un peu absents, il est difficile de s'attacher à eux. C'est un peu léger, tant au niveau de l'histoire, que de la construction du récit. C'est le premier livre que je lis d'elle même si c'est un auteur qui s''est découvert sur le tard (70 ans ).... Et je pense que ce sera le dernier . Bref, il ne m'a pas transcendé ! Je pense que vous l'aurez compris.
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Junon, dix-sept ans, fraîchement déniaisée par deux cousins dont elle est amoureuse , mais pour qui elle fait partie des meubles, comme l’indique le titre original, fuit tout à la fois le blitz de Londres et un éventuel départ pour le Canada où elle est supposée rejoindre sa mère.
Des circonstances un peu rocambolesques l'amènent donc en Cornouailles où elle se fraie vite une place au sein d'un domaine agricole. Là, Robert Copplestone, le maître des lieux, va lui proposer de l'héberger jusqu'à la fin de la guerre et la prendra même en charge quand la jeune fille se découvrira enceinte.
Si Junon est extrêmement naïve par certains côtés, être élevée par une mère pudibonde et mal aimante ne facilite guère les choses, elle est cependant très débrouillarde et vive. Mary Wesley, qui se soucie comme d'une guigne des conventions et de la morale, lui laissera même le mot de la fin , manière de prendre sa revanche sur l'un de ceux qui l’avait traitée avec désinvolture.
L'auteure en profite aussi pour égratigner au passage la société de son époque et mène tambour battant une comédie dont les personnages sont hauts en couleurs. Un plaisir à ne pas se refuser !
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L'odeur de la pelouse de camomille... Un souvenir marquant pour Calypso et ses cousins Polly, Walter, Oliver, qui chaque été venaient passer les vacances en Cornouailles dans la maison de leur oncle et tante, où ils retrouvaient les jumeaux, fils du Pasteur et Sophy, leur autre cousine, plus jeune. Fascinée par ses cousins plus âgés, cette dernière les observe, un soir d'août 1939, allongés sur la pelouse de camomille, réaliser qu'à 19 ans, leur vie est à un tournant maintenant que la guerre est déclarée.
J'ai adoré ce roman dans lequel Mary Wesley nous emporte dans l'Angleterre des années 40 avec beaucoup de légèreté, aux côtés de personnages tous attachants malgré leurs traits de caractères différents, qui décident de profiter de la vie plutôt que de se murer dans la peur. Insouciance, frivolité, liberté, tous s'amusent beaucoup et je me suis régalée de leurs aventures, qui les font devenir adultes.
Une très bonne lecture.
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Le premier tiers du roman est somme toute assez banal, mais la persévérance a finalement donné une histoire intéressante sur la vie quotidienne de familles anglaises durant les bombardements de l'aviation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. L'auteure Mary Wesley a publié son premier roman à 70 ans, La Pelouse de camomille étant son troisième. Beaucoup de dialogues, peu de descriptions et un style assez direct pour décrire le relâchement des moeurs causé par l'avenir incertain de cette époque.
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Certains manuscrits gagneraient à rester au fond d'un tiroir. Certains éditeurs devraient être moins indulgents. La 4ème de couverture était prometteuse, mais la psychologie sommaire des personnages, la prédominance des dialogues souvent mal construits, une structure narrative décousue ont fait de la lecture de cet ouvrage un moment désagréable. Et pourtant, le titre est si joli!
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J'ai eu raison de commencer ce petit livre d'une romancière qui n'a écrit qu'à l'âge respectable de 70 ans et pourtant, ce livre est plein de fraicheur et d'un humour comme on devait le trouver auprès d'une certaine classe sociale en Angleterre. Il n'y a pas de grande histoire mais les personnages sont attachants, tant l'héroïne qui est l'innocence incarnée que les pipelettes de service. La campagne anglaise est bien mise en valeur même si des bombardiers allemands passent parfois. J'ai passé un moment rafraichissant.
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Ce roman décrit et dénonce les conventions établies dans la société anglaise du XX eme siècle, ce qui n’est pas sans rappeler les romans de Jane Austen. Tout commence à Dinar en 1926 où Flora, une jeune fille de dix ans pas aimée de ses parents, fait la connaissance de trois garçons qui vont tous jouer un rôle dans sa vie. Au fil de la lecture, Flora grandit et devient de plus en plus belle et admirée des hommes, loin de se préoccuper des conventions, elle vit sa vie comme elle l’entend, c’est à dire une vie "follement sensée". Le roman est très bien écrit, on a les points de vue de plusieurs personnages ainsi que des ellipses qui permettent de découvrir des éléments de l’histoire progressivement. Bien qu’assez volumineux (540 pages), je l’ai lu d’une traite car je voulais toujours savoir ce qu’il allait se passer ensuite. De plus il se lit très bien car l’écriture est légère et pleine d’humour. Le roman est séparé en plusieurs parties correspondant chacune à une période de la vie des personnages. Ma préférée étant la première dans laquelle les personnages sont jeunes et insouciants!
Bref une lecture très plaisante, comme je les aime. A peine tourné la dernière page, j’ai regretté de devoir quitter Flora, Cosmo et tous les autres!
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La resquilleuse
Dans ce roman à l'humour très british, l'auteure nous brosse un portrait, façon pointillisme, d'une femme atypique. Avec tendresse et par petites touches subtiles elle nous peint une femme rebelle, une quinquagénaire au franc-parler dévastateur qui refuse le lent naufrage de la vieillesse : « la vieillesse s'insinue subrepticement » et son corollaire : la dépendance. J'ai vraiment eu l'impression de ne découvrir le personnage dans son ensemble, avec ses blessures intimes et ses failles, qu'à la fin du roman comme dans un tableau pointilliste qu'on ne peut bien voir qu'en prenant du recul. Une exellente découverte que cette auteure anglaise. On en redemande.
Premier roman pour les adultes de Mary Wesley, écrit en 1983, sorti en France en 1994 sous le titre "souffler n'est pas jouer"
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Junon a dix-sept ans quand elle se perd une nuit, à Londres, en plein bombardement. Elle est recueillie par un inconnu, (Évelyn Copplestone, gazé de la première guerre mondiale), à qui elle raconte son histoire... (elle est amoureuse de deux garçons partis à la guerre...) c'est aussi la nuit où le Café de Paris fut détruit par le bombardement et où il y eut un grand nombre de victimes (le plafond était en verre. le fait est historique. )
Pressentant qu'elle va se fourvoyer, Évelyn lui remet une lettre pour son père, Robert Copplestone, résidant en Cornouailles. Junon se fourvoie, en effet, et après avoir découvert Évelyn, mort pendant la nuit,
s'enfuit, d'abord chez une tante qui ne l'aime pas, puis récupérer une valise dans son ancienne maison. Elle n'est pas très fixée sur ce qu'elle va faire de sa vie et, de guerre lasse, renonce à rejoindre sa mère remariée au Canada... (le père de Junon, objecteur de conscience en 14-18 et militant pacifiste est mort en prison. )
Ne sachant que faire, Junon part en Cornouailles, remettre la lettre d'Evelyn à son père et... elle est accueillie - malade - à Copplestone. Très vite, elle découvre qu'elle est enceinte (des deux cousins, Jonty et Francis, pour qui "elle faisait partie des meubles" - c'est curieux, mais c'est ainsi...) mais décidément, elle est adoptée à Copplestone...
C'est le roman de Mary Wesley que je préfère. Pour tout ce que je n'arrive pas à évoquer ici. Copplestone et la Cornouaille sont des endroits de rêve, les idées de Mary Wesley me plaisent (elle est aussi pacifiste), ses personnages sont variés... (la tante antipathique, la voisine curieuse, la gouvernante silencieuse et bourrue, Anne... les amis que se fait Junon...) mais tous peinent à communiquer. Et il y a toutes les scènes de la vie campagnarde, la traite des vaches, l'élevage des porcelets, les balades en forêt, l'épisode de la fenaison et celui de la moisson.
Mary Wesley est devenue écrivain sur le tard et a consacré une trilogie à la guerre 40-45, dont cette Fille formidable est le dernier opus. le meilleur.
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