Né(e) à : Moscou , le 13/01/1967
Biographie :
Maria Alexandrovna Gessen, connue sous le nom de « Masha Gessen », est une journaliste et écrivaine de nationalité russo-américaine.
Masha Gessen est née dans une famille juive à Moscou. En 1981, elle a immigré aux États-Unis avec ses parents et son frère Keith d'Union soviétique
Elle a entamé sa carrière de journaliste indépendante aux États-Unis et elle l’a prolongée à Moscou où elle vit désormais de manière permanente. Cette femme à la double nationalité alimente tant la presse russe qu’américaine. Elle a contribué aux journaux américains The New Republic, New Statesman, Granta, Slate et Vanity Fair, ainsi qu’aux journaux russes Novoïé Vrémia, Itogui, Bolchoï Gorod et Znamya.
Elle travaille actuellement pour le The New York Times et International Herald Tribune.
De 2000 à 2001, elle a dirigé l’hebdomadaire américain U.S. News & World Report.
De 2002 à 2003, elle était à la tête du site d’information Polit.ru.
De 2004 à 2005, elle a occupé le poste de vice rédactrice en chef de Bolchoï Gorod.
De 2007 à 2008, elle a été la rédactrice en chef du magazine Gala et de 2008 à 2011 de Snob.
En 2012, elle a été licenciée du poste de rédactrice en chef du magazine Vokroug sveta (littéralement, autour du monde), le plus vieux magazine de Russie, pour avoir refusé de couvrir le vol de Vladimir Poutine avec des grues de Sibérie. Le 11 septembre 2012, elle s’est vue proposer son ancien siège par le président en personne, mais elle a décliné son offre.
Le 13 septembre 2012, elle a été nommée au poste de directrice de la radio russe Svoboda.
2009 "Perfect Rigor: A Genius and the Mathematical Breakthrough of the Century", publié en français "Dans la tête d'un génie"
2012 "The Man Without a Face: The Unlikely Rise of Vladimir Putin", en français "Poutine, L’homme sans visage"
+ Voir plusMaria Alexandrovna Gessen, connue sous le nom de « Masha Gessen », est une journaliste et écrivaine de nationalité russo-américaine.
Masha Gessen est née dans une famille juive à Moscou. En 1981, elle a immigré aux États-Unis avec ses parents et son frère Keith d'Union soviétique
Elle a entamé sa carrière de journaliste indépendante aux États-Unis et elle l’a prolongée à Moscou où elle vit désormais de manière permanente. Cette femme à la double nationalité alimente tant la presse russe qu’américaine. Elle a contribué aux journaux américains The New Republic, New Statesman, Granta, Slate et Vanity Fair, ainsi qu’aux journaux russes Novoïé Vrémia, Itogui, Bolchoï Gorod et Znamya.
Elle travaille actuellement pour le The New York Times et International Herald Tribune.
De 2000 à 2001, elle a dirigé l’hebdomadaire américain U.S. News & World Report.
De 2002 à 2003, elle était à la tête du site d’information Polit.ru.
De 2004 à 2005, elle a occupé le poste de vice rédactrice en chef de Bolchoï Gorod.
De 2007 à 2008, elle a été la rédactrice en chef du magazine Gala et de 2008 à 2011 de Snob.
En 2012, elle a été licenciée du poste de rédactrice en chef du magazine Vokroug sveta (littéralement, autour du monde), le plus vieux magazine de Russie, pour avoir refusé de couvrir le vol de Vladimir Poutine avec des grues de Sibérie. Le 11 septembre 2012, elle s’est vue proposer son ancien siège par le président en personne, mais elle a décliné son offre.
Le 13 septembre 2012, elle a été nommée au poste de directrice de la radio russe Svoboda.
2009 "Perfect Rigor: A Genius and the Mathematical Breakthrough of the Century", publié en français "Dans la tête d'un génie"
2012 "The Man Without a Face: The Unlikely Rise of Vladimir Putin", en français "Poutine, L’homme sans visage"
Source : Wikipedia
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J'ai passé toute ma vie à faire la vaisselle
Et à écrire des poèmes ampoulés
D'où ma sagesse et mon discernement
Et puis je suis fiable, et je suis gentil...
Dmitri Prigov (1940-2007), poète conceptualiste.
(page 31).
DM
Et à écrire des poèmes ampoulés
D'où ma sagesse et mon discernement
Et puis je suis fiable, et je suis gentil...
Dmitri Prigov (1940-2007), poète conceptualiste.
(page 31).
DM
" Nous connaissons la gamme Trump : gouverner par le geste, offuscation et mensonges, éloges de soi, attiser la peur et proférer des menaces."
(page xiii).
(page xiii).
Pendant près de cent ans, presque tous les mots importants du langage, du mot amour au mot démocratie, ont été utilisés pour signifier leur contraire. Le répit des années 1990 n’a pas duré assez longtemps pour restaurer le langage. L’enjeu de trouver une issue hors de la culture du mensonge souverain est au cœur de la dissidence russe depuis ses débuts.
Litvinenko , empoisonné par du polonium 210 , à ce jour produit seulement en Russie et dont la fabrication est étroitement surveillée par l'état ne permet pas de douter de la responsabilité de Vladimir Poutine . Dans la longue liste des meurtres commis contre des journalistes et des hommes politiques , aucun autre assassinat ne présente une trame aussi claire . Il est en effet possible qu' Anna Politkovskaïa ait été victime de la lutte pour le pouvoir en Tchétchénie . Il est possible que Chtchékotchikhine ait été tué par un homme d'affaire ou un politicien dont il aurait divulgué certains secrets . Il est également possible que Iouchenkov ait été tué par un rival politique comme l'a prétendu la police . Enfin il est possible que Sobtchak soit mort d'une crise cardiaque . mais toutes ces possibilités , envisagées séparément , semblent peu probables et envisagées toutes ensembles , presque absurdes . La vérité toute simple , c'est que la Russie de Poutine est un pays ou les adversaires et les détracteurs politiques sont souvent assassinées et où , au moins parfois , l'ordre provient directement du bureau de Poutine .
Son premier décret de président en exercice accorda l'immunité à Boris Eltsine contre d'éventuelles poursuites. Le deuxième définit la nouvelle doctrine militaires de la Russie, abandonnant l'ancienne politique d'exclusion de la première frappe en matière d'armes contre des agresseurs (...). Deux des six paragraphes du décret furent classés secrets (...). Quelques jours plus tard, Poutine émit une ordonnance accordant à quarante ministres du gouvernement et à d'autres responsables le droit de classer secréte une information, en violation directe de la Constitution. Il remit également en vigueur la formation militaire obligatoire dans les écoles secondaires, publiques comme privées; cet enseignement, qui apprenait notamment aux garçons à démonter, nettoyer et réassembler une kalachnikov, avait été supprimé pendant la perestroika.
Mais l'enquête de Salié lui permit de découvrir une faille: Chaque contrat, sans exception, était entaché d'un vice de forme qui le privait de toute validité; il y manquait un tampón, une signature, ou bien il contenait des contradictions flagrantes. Poutine est juriste de formation, a-t-elle écrit plus tard. Il savait forcément que ces contrats ne pourraient pas être utilisés en justice. En outre, Poutine avait enfreint les règlesde ces opérations de troc import-export fixées par le gouvernement russe en choisissant unilatéralement les sociétés exportatrices, au lieu de lancer un appel d'offres ouvert. Page 173.
Mais, dès que Poutine lança sa propre campagne électorale, il nomma son ancien patron au poste de "représentant habilité" - un emploi qui permettait à Sobtchak de mener campagne en faveur de Poutine (....). Sobtchak, soutint énergiquement la cause de Poutine, oubliant semble-t-il que sa réputation politique avait reposé jadis sur de prétendues convictions démocrates. Il surnomma Poutine "le nouveau Staline", ne promettant évidemment pas aux électeurs des massacres potentiels, mais une poigne de fer - "La seule manière de faire travailler le peuple russe", selon lui.
La rhétorique officielle de toute société implique un certain degré de mensonge et quand quelqu’un met à jour le mensonge avec efficacité, c’est là que se fait l’histoire.
Nous n’arrivions plus à respirer au milieu des mensonges, de l’hypocrisie, de la stupidité. Nous n’avions pas peur. Et dès que les premiers rayons de lumière semblèrent percer – dès que ceux qui avaient eu les mains liées purent au moins remuer quelques doigts –, les gens se mirent à bouger. Ils ne pensaient pas à l’argent, ni à améliorer leur niveau de vie. Ils ne pensaient qu’à la liberté. La liberté de mener sa vie privée comme on l’entendait, la liberté de voyager et de découvrir le monde. La liberté d’échapper à l’hypocrisie, et la liberté de ne pas écouter l’hypocrisie ; la liberté de ne pas être calomnié, la liberté de ne plus avoir honte de ses parents, la liberté de laisser derrière soi les mensonges visqueux dans lesquels nous étions tous pris comme dans de la mélasse.
Quand des millions de gens noueront des rubans blancs à leur bras ou à leur voiture, à leur sac à main ou au revers de leur veste, etc., il deviendra impossible d’inventer ou de falsifier quoi que ce soit. Parce que tout se fera au grand jour, et que tout le monde le saura.
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