Mathieu Fortin

Dystopie qui avait tout pour être fascinante en ces temps de pandémie. Toutefois, je la trouve plutôt fade comparativement à d'autres du même type. Bien que l'histoire ne soit pas dénuée d'intérêt, elle n'est pas aussi enlevante qu'elle aurait dû l'être. On suit l'histoire d'un jeune homme dont le rêve est de devenir désinfecteur pour protéger la population de Nozophobia de l'empeste, une maladie qui a contaminée toute une partie de la population et qui est une menace constante au bonheur et à la santé des habitants de la ville. Il découvrira qu'il ne connaît qu'une facette de la réalité et que les habitants sont manipulés et maintenus dans la peur.

Très court roman et pourtant horrifiant! Je trouve que c'est un roman accrocheur pour les adolescents en soif d'émotions fortes qui ne sont pas d'habiles lecteurs. Les adultes friands de récits de zombies (même si ce n'est pas tout à fait de cela dont il est question ) apprécieront également cette course contre la montre de personnages qui veulent survivre et, en parallèle, de la gestion "politique" de la crise (malheureusement plutôt réaliste!). J'ai beaucoup aimé ma lecture et je recommande ce roman!

Court roman d'horreur sur le thème de l'apocalypse zombie made in Québec. Sans trop se préoccuper d'élaborer sur les points épineux, se contentant d'une vraisemblance approximative, ce roman carbure à fond la caisse, ce qui donne une expérience très proche des formats télévisuels. Bien que ce ne soit pas particulièrement mon mode de prédilection, je sais apprécier le travail bien fait, et il faut dire que cela sert l'ambiance ''survival'' à merveille. Malgré ses deux pages, j'ai aimé l'épilogue et tous ses revirements, et j'ai trouvé que les références réelles (celle du titre par exemple) apportent une valeur ajoutée. Ce livre est aussi une occasion, sinon d'entendre, de lire le franc parler québécois !

Roman qui ressemble à s'y méprendre à un jeu d'évasion (donc les amateurs risquent d'aimer le style). C'est rempli de suspense, de rythme, d'action et de mystère, et ce, d'un bout à l'autre du roman. Le personnage principal est un adolescent personnifié par le lecteur lui-même qui se retrouve dans sa peau. Il a été enlevé et a deux heures top chrono pour réussir à déchiffrer les énigmes et sortir vivant de cette aventure. Les chapitre sont présentés dans le désordre et le lecteur doit lui-même trouver la clé de l'énigme s'il veut lire la suite. Toutefois, c'est très facile à résoudre et j'avoue que j'aurais préféré un niveau de difficulté un peu plus élevé pour trouver les prochains chapitres.

Bien entendu, il ne faut pas s'attendre à une psychologie développée des personnages ou à une évolution de ceux-ci, le récit entier est une immense course contre la mort où l'objectif du personnage est de sortir vivant et celui du lecteur, de passer un bon moment à frissonner avec lui.

Court roman fantastique. J'ai déjà eu l'occasion de constater la concision marquée des écrits de Mathieu Fortin, très économe de mots et de pages. Je pense personnellement qu'ils pourraient gagner à être plus étoffés et détaillés. L'histoire est double et nous oscillons entre deux cadres spatio-temporels : Trois-rivières, ville de moyenne importance au Québec de nos jours et Florence au tournant du XVIIIe siècle. J'ai préféré ce dernier, où un jeune homme talentueux est formé pour devenir l'artiste de la puissante famille des Médicis. Cette promesse de prospérité masque cependant de sombres revers. Dans la partie québécoise contemporaine, un couple de personnages subit les effets d'une étrange malédiction. Elle m'a moins agréé, je l'ai trouvée bizarroïde, et peut-être insuffisamment expliquée. Dans les deux parties, qui sont évidemment liées, le désir est un thème important. C'est un bon roman, mais je n'ai pas adhéré à 100%.

Superbe album qui donne envie de visiter toutes ces belles villes du monde! Les photographies sont très colorées et vraiment attirantes. Les informations sont sommaires, car l'encyclopédie a pour but de présenter brièvement pour un tour du monde en vitesse grand V, mais en donnant le goût de s'informer plus en profondeur par la suite au sujet des villes qui nous ont le plus attirés! Pour jeunes et moins jeunes amoureux d'architecture, de voyage ou de culture du monde.

Roman plutôt adapté pour les élèves du primaire (trop bébé pour le secondaire, très facile à lire et très court) dont l'action principale se déroule dans un gym, après l'heure de fermeture, le soir de l'Halloween. À mi-chemin entre le jeu vidéo et le jeu d'évasion, le récit présente des "épreuves/salles/niveaux" où le héros (le plus jeune de la famille et le seul non-sportif qui doit délivrer sa fratrie et ses parents du maléfice de la salle de gym) doit résoudre des énigmes pour délivrer les membres de sa famille. L'idée est bonne, mais la résolution des énigmes est assez simpliste et l'histoire manque vraiment de profondeur.

Ce troisième opus de la série “Les clowns vengeurs” tend plus vers la science-fiction que l'horreur, à part quelques combats sanguinolents. L'idée de base n'est pas mauvaise mais le format trop court, moins de 150 pages, pour l'exploiter pleinement, surtout au niveau de l'explication de l'univers créé. Il y a de l'action, ça se lit vite mais s'oublie encore plus rapidement.

Il y a un an environ que j'ai découvert l'auteur jeunesse Mathieu Fortin et j'en suis bien heureuse, car mes élèves apprécient beaucoup ses œuvres. Le vocabulaire de cet auteur est toujours simple, de même que la structure de ses récits, sans pour autant présenter des romans de piètre qualité ou qui manque de contenu. Ça en fait donc des romans parfaits pour les élèves moins habiles qui ne veulent pas pour autant lire quelque chose de bébé. Avec Transfert mortel, on se retrouve dans la "tradition" des romans Frissons que les jeunes apprécient énormément. L'avantage de cette série Frissons québécoise, c'est qu'il n'y a pas de mauvaise traduction, de grossières fautes d'orthographe ni de répétitions sans originalité. Mathieu Fortin s'acquitte très bien de la tâche de créer un suspense crédible qui tient le jeune lecteur en haleine tout au long du roman. Même si les personnages sont peu approfondis, on s'intéresse aux aventures d'Adélaïde, jeune stagiaire prête à passer quelque temps isolée dans une petite ville loin de tout avec un groupe de jeunes. Les choses tournent mal dès le départ (le transport pour s'y rendre) et plongent l'héroïne dans une série d'événements stressants qui échappent totalement à son contrôle, entourée de gens inquiétants qu'elle ne connaît pas du tout.

Roman très court qui marie le réalisme (intimidation, école secondaire, préoccupations pour l'apparence à l'adolescence) et le fantastique (transformation rapide du corps, phénomène inexpliqué). Un peu enfantin même s'il s'agit de personnage de 3e secondaire (destiné davantage aux élèves du premier cycle du secondaire ou du primaire), le roman est tout de même amusant et intrigant. Évidemment, le fait qu'il soit aussi court fait en sorte que les explications sont également extrêmement brèves et que le récit est peu approfondi.



J'ai bien aimé les références aux chevaliers de la Table Ronde et au roi Arthur et le fait d'allier ce thème à un centre d'entraînement est à la fois original et très amusant.

Je n'ai vraiment pas été impressionnée par ce recueil de nouvelles littéraires, au contraire, j'ai trouvé les nouvelles d'ennuyantes à carrément dégueulasses à lire (déplaisantes, même - surtout - pour des ados). À éviter!

Ce recueil est sans doute ma lecture préférée depuis le début de l’année.



Chaque nouvelle à une histoire originale et l’auteur s’assure de nous la raconter avec un rythme dévoilant sont adresse et son expérience de conteur.



Mélangeant ses diverses influences culturelles, Mathieu Fortin nous embarque dans des histoires baignée d’une atmosphère familière avec laquelle il joue pour renforcer l’angoisse qu’évoque ses nouvelles aux lecteurs.



Une autre grande force que l’on retrouve dans toutes les nouvelles est la rapidité de l’exposition, nous permettant d’avoir un portrait frappant des lieux et des personnages en quelques lignes, ce qui donne la place à des nouvelles très courte mais dont l’impact demeure tout aussi tangible.



Pourtant les meilleures nouvelles dans ce recueil sont les plus longues. On y retrouve la même concision que dans les plus brèves, mais l’histoire y est plus développé, permettant des retournements de situations plus marquant ou un folklore plus développé.



C’est donc une lecture excellente et rafraichissante qui malgré un côté érotique que j’ai parfois jugé excessif, donne envie d’en lire davantage de cet auteur québecois.

Ce roman paraissait très intéressant selon la quatrième de couverture. Je devrais savoir qu'il faut parfois s'en méfier.

Dans un monde post apocalyptique (c'est original!) Un jeune homme va découvrir qu'on lui ment depuis 5 ans , depuis que son père a été exclu de Nozophobia, pour cause d'empeste (une maladie terrible créée comme arme de guerre). Dans cette société ultra hygiéniste, les habitants sont testés, surveillés et tous ceux qui présente un problème de santé sont exclus. L'écriture est vraiment "plan-plan", sans grand intérêt. Je déteste aussi quand les auteurs , ou les éditeurs déterminent le nombre de pages à l'avance. Du coup, on a pas la fin de l'histoire (le plus intéressant, le "combat" final") mais un épilogue...

En résumé, vous pouvez largement vous dispenser de cette lecture.

Incontournable Juin 2023





La maison québecoise Planète rebelle a décidé récemment de se lancer dans les romans. Ce petit recueil en fait parti, il s'agit de mon second livre de cette maison. Monsieur Fortin nous propose une incursion dans les histoires de peur qui ont des airs de légendes campagnardes, inspirées des récits d'épouvante que se racontent les scouts de différentes villes ( autours d'un feu, bien souvent et préférablement une nuit sans lune) . Non seulement elles sont variées, elles sont aussi étonnamment à la page, notamment en matière de technologie. Fait notable, la narration alterne entre les récits au "il" et les récit au "tu", sur le ton de la confidence et de la mise en garde.





Il y a un peu de tout dans ce recueil. On a des histoires d'esprits et de fantômes, des histoires où d'affreuses coïncidences convergent ensemble, où des cellulaires deviennent des outils de mort, où des êtres surnaturels utilisent les mortels à leurs fins et où des lieux en apparence anodins deviennent des scènes de crime.





Le tout se lit aisément et il est facile de se faire une idée de ce qui se déroule dans chaque histoire. Les décors sont divers et les situations variées également. Le ton de connivence de certaines histoires laisse davantage de proximité avec le lecteur, car c'est à lui qu'on parle. Il y a aussi, à la fin de chaque histoire, le nom de la "meute" ( les scouts étant des "Louveteaux", groupes des 9 à 11 ans) est inscrit avec le nom de leur ville.





J'aime bien ce petit livre au petit format, qu'on peut lire sans souffrir d’interruptions puisqu'il y a plusieurs histoires courtes ( quelques pages). Bien sur, j'aurais tendance à confier ce livre aux initiés du genre, moins aux néophytes. Ce sont des histoires suffisamment terrifiantes pour rendre mal à l'aise. C’est le but, après tout.





Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

Franchement je ne m'attendais vraiment pas à aimer ce genre de livres !



J'ai trouvée la collection pour vraiment rien donc j'ai sautée sur l'occase, certains résumés me donnaient envie et d'autres non.



Celui-ci, qui est écrit tome 2 ici alors que sur internet dans la majorité des liens que j'ai vu, c'est le tome 1 donc une erreur de Babelio ou d'un membre peut-être, ne me plaisait pas au résumé.



Bref, pourtant, dès le début j'ai été captivée alors que d'habitude les histoires de ce genre ne m'intéressent pas enfin ne m'attirent pas donc je n'avais jamais vraiment essayée.



L'histoire est vraiment prenante, l'atmosphère pèse, il y a des émotions fortes et l'action est très bien décrite, j'avais l'impression de voir un film !



J'apprécie énormément là diversité et la description censée des technologies, j'apprécie ce gouvernement bien travaillé avec les différents parties/camps, et les deux principaux avec chacun une idée de justice propre, utopiste pour eux mais dystopique pour les autres ( bon, l'utopie est toujours accompagnée de dystopie et vice-versa, l'un n'existe pas sans l'autre ).



C'est vraiment une histoire que j'apprécie énormément, j'aime beaucoup le développement, le déroulement, la décomposition des chapitres etc.



Je n'ai pas complétée la cinquième étoile entièrement simplement car il manque un petit détail et j'aurais aimée en savoir un peu plus sur le prologue. J'ai peur car comme chacun des livres ont une histoire propre dans ce monde fictif, je ne sais pas si en parallèle dans l'un d'eux je vais retrouver mes réponses ou non.



À découvrir !

Dans Destination finale, Mathieu Fortin revisite l’univers qu’il avait créé pour le roman immersif Défis virtuels, paru dans la collection Sphinx. Si les deux histoires sont liées par le jeu Destination finale lui-même (et tout le mystère qui entoure ses créateurs ainsi que les intentions de ces derniers avec leurs avancées technologiques), les récits peuvent tout à fait être lus indépendamment puisqu’ils mettent en scène des personnages différents et prennent des directions variées aussi.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

La perte de poids et le sport se retrouvent au cœur de nombreux romans de Mathieu Fortin et il garde encore ici le fil conducteur de l’entrainement physique, mais dans un genre totalement différent de ce qu’il a fait dernièrement (mais qu’il a déjà touché!) puisqu’il propose un récit d’horreur.

Utilisant les codes des jeux vidéos, avec des tableaux autour de différentes stations d’entrainement, et un « boss » de la fin, mais s’inspirant aussi de jeux de mots « le tapis tout lent » et le « zuombaÏ (zombie zumza) », par exemple, Mathieu Fortin a construit un récit captivant construit autour d’Éliott et de sa spécificité. En effet, le garçon est le seul de la famille à préférer la logique à l’entrainement et il a une chance de montrer à quel point sa ruse est importante. Mon bémol en fait vient ici du côté un peu facile des résolutions ou des illustrations.

J’aime généralement beaucoup le graphisme des livres de la collection Zèbre, mais cette fois je l’ai trouvé plus enfantin. Alors que le cadre la structure peuvent plaire à un public plus âgé, les illustrations semblent faites trop rapidement et visent un public assez jeune, ce qui déteint sur l’impression générale. Néanmoins, pour les 10-12 ans, ce livre est vraiment sympathique. On aime quand Mathieu Fortin fait de l’horreur!
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Le sujet du divorce pourrait paraître banal pour certains, mais Mathieu Fortin nous démontre à quel point cela va bien au-delà de l'événement en tant que tel. L'auteur nous dévoile l'impact que la trahison peut avoir sur nos enfants même si à la base l'on croit bien faire. Il aborde également plusieurs sujets vraiment intéressants tels que l'amitié, le travail d'équipe et la gestion de la colère. J'ai particulièrement été touchée par les amis de Nathan lorsqu'ils lui ont offert la figurine de Hulk afin de lui démontrer ce qu'il était en train de devenir. Une façon à eux de lui parler et de l'aider.



Ce court récit s'adresse peut-être majoritairement aux adolescents, mais à mes yeux, en tant que parent, il est également intéressant à lire afin de bien saisir les émotions de nos enfants ainsi que l'impact que nous pouvons avoir sur eux. À certains moments, je ressentais également de la colère pour le père de Nathan, mais vers la fin, nous comprenons qu'il n'était jamais bien loin de son fils.



J'ai particulièrement apprécié que l'auteur utilise le milieu sportif, car peut-être cela va permettre de rejoindre un plus grand lectorat. Et ajouter la méditation pour faire passer son message, c'est tout simplement génial. Également les étapes du lâcher-prise face aux événements peuvent servir à tous. Un récit court, mais intense en émotions.


Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..

Un documentaire grand format absolument fabuleux pour rêver et s'évader un peu grâce à de belles reproductions photos.

Nous ne parcourrons pas à vol d'oiseau le monde seulement au dessus des Sept Merveilles du Monde officielle car de continent en continent, l'ouvrage répertoriera pour le jeune lecteur d'autres ressources naturelles et architectures dignes d'être découvertes et admirées, pour une visite ou juste pour le plaisir de les regarder de la fenêtre de ce livre.

L'organisation est très simple, continent par continent et les double-pages dédiées à chaque site seront enrichies de notes un peu tout autour des photos, avec des textes concis.

Quoi découvrir ?

En Europe ? L'Acropole d'Athènes et sa statue d'Athéna, le Colisée à Rome, les maisons blanches à flanc de roche sur l'archipel de Santorin ou même le Jardin du Luxembourg à Paris.

Sous le titre sera indiqué le Type de merveille (pour confirmer aux lecteurs ce qu'il y aura à regarder), sa localisation géographique (région et pays) et enfin si il est classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO par exemple (en d'autres termes, si il y a des politiques de conservation signées autour du maintien de ce site).

On en prend plein les yeux tellement c'est beau, avec en Asie, le site de l'île de Bora-Bora en Polynésie française, le palais du Taj Mahal en Inde, la Ville de Pétra en Jordanie avec sa façade sculptée à même le roc des montagnes.



Un tel ouvrage démontrera que les hommes ne sont pas qu'à l'initiative des problèmes d'écologie, ils savent aussi mettre les beautés de la nature en exergue.

C'est un vrai plaisir où l'on peut lire, si on le souhaite ou juste feuilleter, y revenir plus tard pour s'y attarder dans les coins du monde qui nous intéresse.

Que pensez-vous en Afrique des Chutes Victoria dans le Zimbabwe? Et de l'envoûtant désert du Sahara? Il semble infini, côtoyant le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Soudan, le Tchad, l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Lybie et même l'Egypte, une vraie mer de sable.

Il y aura de nombreuses choses qui animeront, forgeront le regard et nous basculeront dans un esprit de création artistique ou d'aventure.

C'est un ouvrage accessible et très riche d'inspiration et d'infos.

On aime.

Terminer « Le protocole Reston » de Mathieu Fortin Oh! Je ne m’attendais pas à ça! Excellente histoire de virus 🤐 qui tourne mal. c’est là que ce protocole entre en vigueur!Rapide et expéditif, ce livre vaut le détour! Trop court, j’en aurais pris plus!