AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.6/5 (sur 98 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bronx
Biographie :

Matthew Thomas est né dans le Bronx et élevé dans le Queens.

Diplomé de l'université d eChicago, il a obtenu un MA du "Writing Seminars" à Johns Hopkins University et un MFA de l'université de Californie, Irvine.

Son roman "We Are Not Ourselves" a été sélectionné pour le prix du premier roman de Flaherty-Dunnan et pour le prix du premier livre du Guardian.


Ajouter des informations
Bibliographie de Matthew Thomas   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Matthew Thomas
La vie n'est pas faite pour compter les victoires et les défaites : la vie est faite pour aimer et être aimé.
Commenter  J’apprécie          300
- Maman, l'appela Connell.
Il lui tendit l'un de ses si longs bras.
Elle s'approcha. Connell avait l'air de lui demander de les rejoindre dans leur étreinte. Elle avait souhaité qu'il entende la vérité, et maintenant qu'il l'avait entendue, elle voulait qu'il l'accepte et qu'il l'encaisse stoïquement, mais il était différent d'elle. Elle et Ed avaient travaillé dur pour lui offrir une vie plus facile que la leur. Parfois, elle se demandait si elle n'avait pas fait une erreur en ne la lui rendant pas plus dure.
Cette étreinte familiale l'embarrassait; elle ne parvint pas à s'y joindre. Il allait y avoir plus de noirceur que n'en pourraient dissiper les embrassades. Cette étreinte lui apparaissait comme l'attrape-nigaud d'un bonimenteur fourguant des remèdes miracles. Elle donna à Connell trois tapes sèches et rapides dans le dos, comme pour ponctuer une conclusion inexprimée, et monta à l'étage.
Commenter  J’apprécie          110
N'aime jamais personne, lui dit celle-ci en ramassant ses papiers pour les glisser dans un tiroir qui avait autrefois abrité sa bague. Tout ce que tu y gagnes, c'est un coeur brisé. (p.26)
Commenter  J’apprécie          100
Jamais Eileen n'avait soupçonné tout ce que son père portait en lui. C'était un homme dans son genre qu'elle désirait trouver, mais sans cette carapace si dure ; un homme mis à l'épreuve par la vie, mais qui aurait conservé un soupçon d'innocence. Un homme capable de surmonter les embûches qui se dresseraient son chemin. Si son père avait un point faible, c'était celui-ci. Il existait plusieurs manières d'être fort, Eileen le voyait parfaitement.
Elle désirait trouver un homme au tronc épais et à l'écorce fine, un homme dont l'éclosion révelerait la beauté, même si elle en était seule spectatrice.
Commenter  J’apprécie          60
- Tu écoutes quoi, d'abord?
- Le Ring de Wagner.J'ai tellement de disques que je ne l'avais même pas sorti de sa pochette. ça m'angoisse de les voir tous, là. Je suis en train de passer en revue ma collection.

Ces mots la soulagèrent à un point qu'elle ne soupçonnait pas. L'idée qu'avait eue Ed était assez singulière pour lui correspondre. Voilà qui était le genre de choses que les gens faisaient lorsqu'ils atteignaient un point où le chemin de leur passé semblait aussi bourbeux que celui de leur avenir - une manière de prendre du recul pour accompagner un grand projet.
Commenter  J’apprécie          60
P. 518-519
Là-bas, on ne retrouvait pas l'ambiance des cafés plus petits, avec leurs conspirations intimes, et c'était justement ce qu'elle aimait. Là-bas, elle n'avait pas ce sentiment de passer à côté de quelque chose.Les gens étaient comme des îles, même quand ils s'asseyaient ensemble.Elle aimait que, quelle que fût la fréquence à laquelle elle y allait, les employés ne semblaient jamais la reconnaître. Elle ne voulait pas tant être seule, mais plutôt qu'on la laisse seule.
Commenter  J’apprécie          60
Tout au long du trajet, le père d'Eileen jetait des coups d'oeil à sa montre et pressait le pas à l'approche de leur immeuble. Parfois, Eileen ne parvenait plus à le suivre, alors il la portait sur la dernière ligne droite. Parfois aussi, elle faisait exprès de traîner les pieds pour qu'il la prenne dans ses bras. (p19)
Commenter  J’apprécie          60
"Pendant toute sa vie, elle s'était imaginée tous les autres métiers qu'elle aurait pu exercer - en particulier avocate, ou encore politicienne, ce qui aurait probablement été la plus belle carrière parmi toutes, pour la descendance de Big Mike Tumulty, même si la descendance en question n'était pas un garçon -, mais, à présent, elle était frappée par une chose : elle avait accompli ce qu'elle pouvait accomplir de mieux. Sa profession s'était gravée en elle, durant tout ce temps où elle avait essayé de s'en détourner. L'important dans la vie, ce n'était pas de vouloir quelque chose ; l'important c'était de faire quelque chose et de le faire bien."
Commenter  J’apprécie          50
Eileen avait écarté l'idée d'un thérapie. A ses yeux , ces choses-là étaient faites pour les gens qui avaient trop de temps et d'argent , et trop peu d'amis.
Commenter  J’apprécie          60
Finalement, il y avait quelque chose de parfait dans l'imperfection de son mari - son mari mortel et vivant, qui scrutait les effets du capitalisme avec une vigilance excessive, son mari qu'elle regardait aller de l'avant sur ses jambes arquées. Les yeux rivés sur ses chaussures qui battaient le pavé, elle le laissa la guider où bon lui semblerait.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Matthew Thomas (150)Voir plus

¤¤

{* *} .._..