« Flocons d’amour » est un recueil de trois nouvelles se déroulant le soir du Réveillon de Noël et ayant une continuité entre elles.
La première, « Jubilée Express » est écrit par Maureen Johnson. Nous suivons la jeune Jubilée qui, suite aux excentricités de ses parents, se retrouve le soir de Noël, dans le train en direction de la Floride pour rejoindre ses grands-parents. Mais il se retrouve bloqué à Gracetown à cause de la neige. Ne pouvant supporter un groupe de pom-pom girls, trop bruyant à son goût, elle décide de se rendre dans le restaurant proche de leur arrêt, the Waffle House. Alors que la soirée s’annonçait mal, Jubilée va faire une belle rencontre et enfin voir une vérité qu’elle se cache à elle-même. La petite romance est appréciable. Légère, sans prise de tête, elle reste tout de même prévisible.
La seconde, « Un miracle de noël » est écrit par John Green. Pour cette nouvelle, notre attention est porté sur Tobin, qui pour sa plus grande joie, passe noël avec sa meilleure amie, la sympathique JP et son super ami Le Duc. Mais, un de leur camarade de lycée les prévient qu’il y’a un groupe de pom-pom girls au Waffle House et qu’ils doivent tout de suite venir. Et c’est parti pour une folle virée. Ici, le contexte de « l’amour est juste sous ton nez » est pas mal, mais là encore, très prévisible – voir trop.
Et la troisième, « Le Saint Patron des cochons » écrit par Lauren Myracle. Elle est sur Addie, jeune demoiselle qui a rompu avec son petit ami avant les fêtes. Comprenant qu’elle a commis une erreur et cherchant à ne plus laisser son égoïsme éloigner ceux qu’elle aime, elle désire changer.
Là, j’ai eu du mal. Dans les deux autres nouvelles, les personnages sont un peu stéréotypés mais là, c’est vraiment caricaturale ! Avec Addie qui ne supporte pas qu’elle ne soit pas le centre d’attention H24 de son petit ami et ne faisant guère attention à ses amies que pour se plaindre de ses problèmes, on a du mal à supporter un tel personnage.
En somme, ces trois nouvelles, très fleur bleue et aux actions prévisibles, sont des lectures légères et appréciables lors des fêtes de fin d’années: Hé bien oui ! A noël, tout est possible… On dirait presque du Disney. Et cela peut être vraiment agréable… Mais ce n’est pas cela qui m’a laissé un goût amer et fait grincer des dents. Non, c’est juste la publicité présente pour Starbucks !
Oui, je me répète: la publicité pour Starbucks. Avant de faire cette chronique, je suis allée voir si d’autres sites l’avaient souligné. Quelques unes mais pas beaucoup. J’ai décidé que la mienne va se concentrer dessus.
Bien avant les nouvelles, nous avons une note à l’attention des employés de Starbucks et de leur amabilité à la moindre circonstance. Cela m’a surprise mais bon… A la première nouvelle, une scène s’est produite dans cet établissement et sera un lien très important entre les trois nouvelles et surtout pour le final. N’est-ce pas le cas avec le Waffle House, me diriez-vous ? Hé bien pas vraiment, mais nous y reviendrons après.
Pour le moment, je n’y portais pas vraiment attention. Dans la seconde nouvelle, c’est subtil… Puis, nous arrivons à la troisième et j’ai commencé à m’énerver. Ici, aucun détour, ni artifice, c’est droit au but (ne voyez aucun rapport avec une équipe de foot) ! C’est la gloire de Starbucks: on parle de ses différents cafés aux noms italiens et de ses pâtisseries. Il y’a même une réponse à une critique souvent donnée à ce commerce ouvrant ses établissements partout (parfois 2 sont présents dans la même rue aux Etats-Unis !): Comme le dit Addie, employée de Starbucks dans la nouvelle, ils apportent des emplois, on devrait être reconnaissant ! Hum…
Argh… Même là, je commence à m’énerver sur mon clavier. Je suis habituée de voir des placements de produits dans des films, séries, festivals et autres…. Mais dans un livre ! Bon sang, un livre ! Il y’a même une fin « à la Disney » où tous les couples sont heureux à Stabucks avec leurs cafés… Purée ! On pourrait me dire que je m’emballe car on parle bien de « Waffle House » mais à part de ces gaufres, on apprend rien de ce restaurant. Et les scènes qui ont une grande importance pour les protagonistes habitant à Gracetown se sont toutes déroulées au Starbuck.
CONCLUSION:
L’esprit de noël, la romance fleur bleue, une lecture qui devait être légère et sans prise de tête ont été occulté par la sensation d’avoir lu une publicité géante pour Starbucks. Je ne pensais pas voir cela un jour dans un livre. Je suis peut-être naïve et que cela a déjà été le cas dans d’autres romans. Mais cela m’énerve tout de même. Certes les deux premières nouvelles sont restés subtils… Enfin surtout la deuxième, mais la dernière y est allée fort, très fort.
Je suis désolée, mais j’ai quitté cette lecture sans la douceur sucrée d’un amour d’adolescence mais avec le goût amer d’un placement de produit mal digéré.
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