Maureen Johnson

J’ai lu le tome 1 l’année dernière et cette enquête policière pour ado parsemée de fantômes m’avait séduite. C’est donc avec impatience que j’attendais le tome 2 et je l’ai commencé avec plaisir.



Après des débuts plutôt fracassants avec son don, Rory retourne au lycée. Malheureusement ce n’est pas facile de le cacher à tout le monde. Elle se retrouve à mentir régulièrement et elle s’embrouille souvent. Sans parler que son don s’est développé et que cela en fait quelqu’un de très particulier. Difficile de gérer tout ça quand on a 17 ans…



On retrouve Rory quelques jours après la fin du roman précédent. Elle se remet doucement et n’a qu’une hâte, retourner au lycée (là j’ai eu du mal à comprendre ^^). Rory est toujours aussi attachante, très bavarde, elle aime parler pour ne rien dire, un peu comme moi, c’est peut-être pour ça que je l’affectionne tout particulièrement. Elle est très naturelle, fraiche, divertissante. De prime abord elle peut même paraître futile et superficielle, alors que non. C’est une jeune fille intelligente et forte, qui fait fasse à des événements hors du communs que nombre de personnes auraient eu du mal à affronter. C’est un savant mélange de fraicheur, naïveté, courage et caractère qui me plait totalement !

L’univers de l’auteur est un chouilla glauque, de quoi coller au monde des fantômes et ravir les aficionados du genre (donc bibi). Tout cela paraît très crédible, et le soir on se surprend à regarder par dessus son épaule au moindre bruit suspect.

L’histoire de ce tome est tout aussi palpitante que celle du premier. Je me suis laissée porter tout du long et j’ai dévoré le livre en deux jours ! Rory essaye de trouver sa palace, de composer avec son don et découvre des éléments alarmants… Certaines choses étaient prévisibles et d’autres pas du tout. Comme cette foutue fin ! Je ne sais pas ce qu’on les auteurs en ce moment, mais visiblement la mode est de jouer avec nos nerfs ! C’est quoi cette fin ? Et on aura la suite quand ??
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LE ROMAN IDÉAL POUR LES VACANCES!!!



J'ai adoré!!!

Ce qui est formidable c'est que l'on ne sait jamais à l'avance où il va nous mener. On découvre avec Ginny le contenu des enveloppes: on voyage, on croise des personnages hauts en couleur, on rit, on est ému, on aime... On grandit!

Ginny a dix sept ans, l'âge des découvertes, l'âge où l'on est presque adulte, l'âge sensible. C'est un roman qui est bien écrit et bien mené. La tante de Ginny était un personnage incroyable. Peintre de son état, c'était une originale qui avait la bougeotte. Avec ces treize lettres, elle va faire à sa nièce le plus beau des cadeaux: elle va l'aider à se découvrir. Parfois, Ginny va se retrouver dans des situations très particulières mais elle trouvera toujours les ressources en elle pour s'en sortir.

C'est vraiment superbe!

début très sympathique, puis l'histoire traîne en longueur et j'ai décroché. Dommage.

Les ombres de la ville nous raconte les tribulations d’une jeune lycéenne, Rory, sur fond d’assassinats mystérieux. Rory quitte la Nouvelle Orléans pour intégrer un pensionnat en plein cœur de Londres. Parallèlement, des meurtres sont commis dans la capitale, reproduisant à l’identique ou presque ceux de Jack l’Eventreur. Elle s’y retrouve mêlée contre son gré à cause de sa capacité à « voir les fantômes ».



Que le début est long ! L’auteur passe un temps fou à poser son histoire. Elle nous raconte pendant les trois quarts du roman l’adaptation de l’héroïne à une nouvelle culture, son amourette avec le beau Jérôme, … L’intrigue ne devient vraiment intéressante que quand elle découvre enfin sa capacité à voir les fantômes.

J’ai mis énormément de temps à le lire car je n’étais pas du tout captivée par l’histoire. Il manquait du suspens, un but au roman pour donner envie de poursuivre sa lecture.



S’ajoute à cela quelques éléments ridicules. Par exemple, pour tuer des fantômes, les personnages doivent appuyer simultanément sur les touches 1 et 9 de leur téléphone portable. Ce n’est pas très crédible et ça m’a fait bien rire. Les passages de romance aussi ne m’ont pas convaincue. C’est très mièvre.



Et puis la fin ! Quand on découvre enfin les motivations de l’assassin, on se dit : tout ça pour ça ?!



J’ai malgré tout apprécié ma lecture grâce à des personnages attachants, Jo et Boo en particulier. Au fil du roman, les liens entre les personnages se resserrent et deviennent très forts. Le fait d’apprendre le passé de certains d’entre eux nous permet de vraiment nous attacher à eux car on comprend bien comment ils en sont arrivés là.



Un autre point positif pour ce roman est le côté instructif. A travers les investigations de Rory, on visite Londres. La carte du début aide bien à se situer. On est forcément sensible à ces lieux chargés d’histoire. En plus, comme Rory est étrangère, on en apprend aussi pas mal sur la culture anglaise : les petits déjeuners (beurk !), la distinction Angleterre/Grande-Bretagne/Royaume-Uni (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?),…



Les ripperologues seront peut-être déçus de la façon dont est traité (ou pas d’ailleurs) le mythe de Jack l’Eventreur. Il n’empêche que Hantée est un roman jeunesse et fantastique qui répond totalement aux critères de ces genres. Tant qu’on en n’attend rien de plus que du divertissement, on passe un bon moment !

Ginny vient de perdre sa tante Peg, une femme dont la vie a toujours été marquée par son excentricité. Et ce décès, aussi soudain que brutal, reste difficile à assimiler pour la jeune fille. Tout ce qui lui reste à faire, c’est de suivre les lettres, celles que sa tante lui a adressé avant sa mort. Commence alors un véritable jeu de piste pour Ginny, un jeu de piste qui lui fera traverser toute l’Europe.



Vous qui êtes actuellement sur le chemin des vacances, ou qui travaillez malgré l’été mais qui souhaitez vous évader au gré d’une lecture, Treize Petites Enveloppes Bleues est fait pour vous.



Il rappellera à certains leurs propres voyages, par le biais de petits clins d’œil qui rendent les lieux réalistes. Pour d’autres, il leur fera découvrir les plus célèbres villes d’Europe. On retrouve d’abord Londres avec plaisir : Londres et ses bus fous, Covent Garden, puis Rome et ses italiens qui roulent en vespa… Enfin, on n’échappe pas non plus à quelques clichés plus ou moins vrais, mais pour ce type de livre, c’était plutôt prévisible : toutes les villes ont leur lot de stéréotypes. De plus, on retrouve une certaine obsession pour l’alcool. Et oui, on boit tous de la liqueur quand on habite à Paris, c’est bien connu… et du vin en Italie, parce que "c’est ça, l’Italie !". Mais quand on est auteur et qu’on ne vit pas en Europe, c’est le genre d’idées reçues qui sont inévitables.



Les situations sont, quant à elles, essentiellement légères, cocasses, parfois rocambolesques. Tout est trop facile, avec parfois des coïncidences troublantes, mais qui, par miracle, arrangent bien le fil de l’intrigue. Mais si vous arrivez à passer outre ces petits détails, alors, votre lecture n’en sera que plus agréable : suivre les lettres d’une tante décédée qui vous envoie en Europe sans carte bancaire ou téléphone portable est certes, une idée totalement fantasque, mais on est tenté d’y croire le temps de cette lecture, et c’est ça qui fait la beauté de la chose.



Ne vous attendez donc pas, en commençant ce livre, à un 13 Raisons de Jay Asher, ou au PS : I love You de Cecelia Ahern. On est loin d’atteindre un tel niveau de réflexion avec Treize Petites Enveloppes Bleues. Le thème du deuil, par exemple, bien que présent, n’en reste pas moins survolé, comme s’il s’agissait d’un prétexte pour faire débuter le voyage de Ginny. La construction d’une identité, l’affirmation progressive de soi à travers un voyage initiatique, voilà ce sur quoi Maureen Johnson souhaite avant tout mettre l’accent par le biais de son livre. Ginny est une héroïne à laquelle les plus jeunes lectrices pourront facilement s’identifier, quant à Peg, on s’attache rapidement à cette tante fantasque, à la présence tellement forte, qu’elle nous parait encore bien vivante.



Vous l’aurez donc compris, Treize Petites Enveloppes Bleues est avant tout une lecture qui se veut légère et agréable, pas un carnet de route pour touristes.



Treize Petites Enveloppes, c’est un voyage à lui tout seul : on fait des rencontres incongrues, il arrive plein de choses plus ou moins folles, et bien sûr, on tombe amoureuse. Une lecture de vacances, en somme, à lire sur la plage ou à la terrasse ensoleillée d’un café, avec ses lunettes de soleil sur le bout du nez, bien entendu.
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Ce livre est super. Il est aussi bien que le premier. Il m'a transporté, on n'arrive bien a ce mettre dans la peau des personnages. Un livre GENIALE pour tous ce qui aiment lire.

De prime abord, j’ai songé à « P.S i love you », pour le principe des lettres post-mortem. Mais la ressemblance s’arrête là. Ginny est une adolescente, qui me rappelle celle que j’étais à son âge. Sa vie est banale, ordinaire. Elle est timide, aime se confier à sa meilleure amie, n’ose pas trop aborder les garçons. Tout à coup, l’imprévu surgit dans sa vie. Elle va se découvrir, vivre des choses peu banales. C’est cette évolution que j’ai apprécié dans ce livre.



Le thème des voyages, omniprésent, est un autre atout. L’on sent le travail de documentation de l’auteur ! Je suis parisienne, et suis déjà allée à Rome et Londres, et j’ai reconnu des endroits qu’elle évoquait, ou était d’accord avec certains de ses constats (les Romains conduisent n’importe comment, par exemple). Même si l’auteur joue sur certains clichés, on a l’impression de voyager en même temps que Ginny. Et ça, c’est un coup de maître de la part de l’auteur.



On se laisse mener par l’histoire, l’on ne sait absolument pas où nous emmènera la prochaine lettre. Le style, fluide, vif et simple, est très agréable. Quelques piques humoristiques émaillent le récit pour notre plus grand plaisir.




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On parle pas mal de John Green mais je n’avais rien lu de cet auteur donc j’en ai profité quand je l’ai vu dans une bouquinerie. Je n’avais pas eu l’occasion de le lire l’année dernière donc cette année, je m’y suis mise. J’ai été un peu déçue de ma lecture, je pense que c’était trop adolescent pour moi. Le fait d’avoir 3 histoires séparées mais liés est intéressant mais ça m’a un peu coupé dans mon élan de lecture. J’ai moins apprécié les personnages à partir de la 2e donc je pense que ça a joué sur mon avis.



Dans la 1re histoire, on suit Jubilé qui se retrouve bien loin de chez elle à Noël à cause de ses parents (ils sont complètement frapadingues ceux-là). Elle rencontre Stuart et il est arrivé à un bon moment pour elle vu ce qu’elle vivait avec son petit ami. Ils sont tellement timides et à mettre les pieds dans le plat que ça en devient touchant.



La 2e histoire part un peu dans tous les sens. On suit 3 jeunes qui font faire des folies alors qu’il y a une énorme tempête, tout ça pour des pom-poms girls. Leurs personnalités sont assez sympas mais l’histoire et les discussions sont assez brouillonnes je trouve. Ça part un peu dans tous les sens et leur discussion sont vraiment clichées.



Pour la 3e histoire, on suit Addie. Alors si elle veut changer, elle est quand même fort tournée sur elle-même (oui oui je n’oublie pas que ça reste une ado). Je n’ai pas du tout accroché à ce personnage mais j’ai apprécié ce qu’on a vu de Jed dans les autres histoires même s’il m’a fait un peu pitié.



J’ai un peu survolé les 2 dernières histoires parce que je me suis ennuyée. Je pense que des ados aimeront plus que moi cette histoire. L’idée est sympa mais manque de construction. Je suis curieuse de voir ce que le film donne.

Nous allons être plongé dans le Londres d'aujourd'hui où dans les sombres ruelles du quartier de Whitechapel nous allons avoir des copies de crimes commis par "Jack l'éventreur" dans les années 80.



Une étudiante venue de Louisiane va être liée à l'enquête en cours sans le vouloir. En effet elle a le pouvoir alors insoupçonné de voir les fantômes et va etre repérée par une police speciale.

Ginny, Américaine de New York, 17 ans reçoit un paquet contenant treize lettres bleues de Peg, sa tante adorée et récemment décédée.

A titre posthume, elle invite sa nièce à parcourir plusieurs villes d'Europe et à obéir à certaines règles.

Elle ne doit partir qu'avec un seul sac à dos, sans portable, appareil électronique, sans chercher à joindre sa famille restée aux USA et n'ouvrir les enveloppes bleues contenant les lettres qu'au fur et à mesure, l'une après l'autre.

Elles contiennent le périple, les villes à visiter, les lieux où Ginny doit se rendre dans ces villes, des missions, des personnes à rencontrer. Cela lui permettra de mieux se connaître et de connaître qui était sa tante.

Le roman se veut roman d'apprentissage, voyage géographique et initiatique. Pour moi, c'est invraisemblable, fade, niais, bourré de clichés, ennuyeux mais je n'ai plus 17 ans.

Une violente tempête de neige sévit en Caroline du Nord, sans doute la pire que l’état ait connue depuis cinquante ans. Un train rempli de cheerleaders affamées est obligé de s’immobiliser en pleine voie, à quelques mètres de la ville de Gracetown. Ni les passagers, ni l’équipage du train ne sait quand celui-ci repartira, mais probablement pas avant plusieurs jours. C’est la veille de Noël et personne n’a envie de célébrer l’une des fêtes les plus marquantes de l’année à bord d’un train, certains passagers se risquent donc à sortir dans le froid glacial, en quête du Waffle House.





J’ai lu ces trois nouvelles durant le mois de janvier, c’est vraiment le genre de lecture parfait pour les fêtes ! J’ai préféré la première histoire, celle de Maureen Johnson, bien qu’elle m’ait semblé tirée par les cheveux (cependant peut-être pas autant que la dernière), je ne vois pas qui s’inviterait chez des inconnus pour Noël et je ne vois pas non plus qui irait en prison pour une histoire de figurines ! Il y a, dans ces trois histoires, un très léger côté « surnaturel », qu’on doit interpréter comme la magie de Noël. Les nouvelles se rejoignent, cependant, j’ai trouvé dommage que les personnages ne soient pas plus récurrents, ils ne se rencontrent qu’à la fin de l’histoire malheureusement, et leurs histoires respectives ont finalement peu en commun.

Ce livre plaira peut-être aux plus jeunes !

Mel, Avery et Nina forment un trio d’amies inséparable et lié depuis des années. Du moins, c’est ce que pensait Nina. Car, à la rentrée, elle se rend compte que Mel et Avery se sont bien plus rapprochées pendant les vacances d’été, au point de sortir ensemble. De quoi mettre à mal l’équilibre dans leur trio, et aussi dans leur amitié…



J’ai eu très vite une impression assez bizarre en lisant ce livre. A vrai dire, j’ai trouvé que tout été trop précipité, et que les thèmes importants été juste simplement évoqués, sans plus de profondeur. Comme si l’autrice elle-même ne savait pas trop comment développer ces aspects-là et n’avait fait que coller plusieurs parties entre elles. Bref, ce n’était pas très bien assemblé, et ça a rendu ma lecture très laborieuse, le texte manquant clairement de fluidité et de profondeur.



Résultat, je ne me suis pas du tout sentie concernée par ce que j’ai lu, ni même par les personnages. Tout me paraissait beaucoup trop brouillon. Le découpage du texte n’a pas aidé, étant pas mal hachuré, je n’ai pas réussi à rentrer complètement dans l’histoire, et j’ai tout simplement abandonné le roman aux deux tiers.
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J’ai bien conscience que lire une romance de Noël au beau milieu du printemps peut sembler une idée fort saugrenue …. Mais ne dit-on pas qu’en mai, il faut faire ce qui nous plait ? Et assurément, ce qui me plait en ce moment, c’est de me plonger dans des récits hautement réconfortant, pour lutter contre la morosité ambiante qui n’a absolument rien à envier à celle qui nait du temps grisâtre de l’hiver ! De plus, depuis que j’ai vu le film, il y a quelques mois, j’étais vraiment très intriguée par ce concept de « romans à trois voix » : comment ces trois auteurs allaient-ils parvenir à relier entre elles leurs histoires respectives ? L’idée est pour le moins originale : trois auteurs pour trois nouvelles qui se déroulent au même moment, au même endroit, avec les mêmes personnages. Ajoutez à cela le fait qu’une de mes amies me l’ait choisi dans le cadre d’un challenge, et vous comprendrez qu’en dépit des apparences (souvent trompeuses), le moment était juste idéal pour lire enfin ce livre qui trainait dans les étagères depuis presque trois ans !



Jubilé est en train de vivre le pire Noël de toute son existence : ses parents ont été embarqué par la police pendant qu’ils participaient à une vente de villages de Noël miniatures, son train est bloqué au milieu de nulle part à cause d’une tempête comme on n’en a jamais vu, et son petit copain ne semble prêter aucune attention à ses malheurs ! Elle trouve refuge dans une Waffle House, aussitôt suivie par une horde de pompom-girls surexcitées, et fait la connaissance de Stuart, qui lui propose de passer la nuit chez lui, ce qu’elle accepte aussitôt : trop de pompom-girls, ça craint. Pendant ce temps, Tobin et ses deux meilleurs amis se préparent pour une mission de la plus haute importance : amener un jeu de société aux pompom-girls de la Waffle House, et ce malgré les congères de neige plus hautes d’une maison, sans oublier la rude concurrence que représentent les terrible jumeaux. Enfin, Addie s’efforce de prouver au monde entier qu’elle ne passe pas ses journées à se lamenter sur son sort … mais il n’empêche que Jeb lui manque, que sa coupe de cheveux est atroce et qu’il ne cesse de lui arriver tellement de malheurs !



A la question précédemment posée – pour souvenir, « comment ces trois auteurs allaient-ils parvenir à relier entre elles leurs histoires respectives ? » –, je peux désormais répondre : avec brio ! En effet, une fois la dernière page de la dernière novella tournée, je peux vous affirmer que les trois récits s’imbriquent et s’entremêlent à merveille. Comme dans un puzzle, toutes les pièces s’emboitent harmonieusement pour former un magnifique tableau : chaque petite intrigue se dénoue en un grand final en apothéose, et c’est vraiment génial ! Je dois avouer que, prise indépendamment des autres, la première nouvelle (celle de Maureen Johnson) m’avait laissé quelque peu indifférente : c’était certes mignon, mais sans plus. De même, si la deuxième (celle de John Green) m’avait beaucoup fait rire, il lui manquait un petit quelque chose pour être vraiment intéressante. Même constat pour la troisième (celle de Lauren Myracle, par élimination) : elle est vraiment émouvante, mais elle ne se suffit pas à elle-même. C’est vraiment en les lisant toutes les trois qu’elles dévoilent tout leur potentiel, et qu’elles forment cette belle fresque pleine de joie et de rires, aussi réconfortante qu’un bon chocolat chaud bien onctueux au coin du feu !



Car il ne faut pas se mentir : on est vraiment dans de la romance de Noël, avec des dégoulinades de bons sentiments et de la mièvrerie à n'en plus finir ... Du moins au premier abord. En effet, en creusant un peu, en déblayant toute cette neige qui s’accumule et qui transforme la petite ville de Gracetown en véritable paysage de carte postale où tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, on découvre finalement quelque chose de bien plus profond, de bien plus triste également. Car pour tous nos jeunes héros – Jubilé, Tobin et Addie –, ce Noël est avant tout celui de la morosité : la première apprend que ses parents sont en prison à cause d’une ridicule émeute dans un salon consacré aux maisons de Noël miniature (plus ridicule et pathétique, tu meurs), le second se meurt d’amour pour sa meilleure amie mais a trop peur de la perdre pour oser franchir le cap de la déclaration, et la dernière se remet difficilement de sa rupture et ne reçoit de ses amies que des reproches au lieu du réconfort dont elle estime avoir besoin. Clairement, le tableau est plutôt sombre en cette veille et en ce jour de Noël … L’espace d’un instant, j’ai cru qu’on m’avait trompé sur la marchandise : on m’avait promis une romance qui fait « rire et rêver d’amour », pas une rencontre des déprimés anonymes !



Mais ce petit moment de révolte n’a pas duré bien longtemps … Non seulement parce que, rapidement, grâce à la magie de Noël, tous les problèmes se résolvent miraculeusement, non seulement parce que les mésaventures de nos protagonistes sont relatés avec une légèreté et un humour désarmant, mais surtout parce qu’au fil des pages, nous les voyons se métamorphoser. Nous les voyons reprendre vie, rependre espoir. Ils se rendent progressivement compte que leur vie ne s’est pas arrêtée, que leur passé n’a pas tué leur avenir, et qu’il ne tient qu’à eux de changer les choses, en mieux. A travers ces trois récits, les auteurs invitent en effet à se poser des questions sur l'amour, l'amitié, la bonté, l'égoïsme ... Et le tout avec beaucoup de douceur, de délicatesse, de bienveillance également : on fait tous des erreurs, on a tous nos défauts, on a tous un jour ou l'autre fait du mal à quelqu'un sans le vouloir, mais les miracles de Noël existent et ils se cachent peut-être tout au fond de nous, dans cette envie qu'on a de devenir meilleurs. Il suffit parfois de si peu de chose pour changer une vie : un train bloqué, un jeu de société, un cochonnet … Et alors, on se rend compte que notre petit copain ne se préoccupe pas réellement de nous mais uniquement de l’image du « parfait couple » qu’on arrive à montrer, qu’il vaut parfois la peine de prendre son courage à deux mains plutôt que de se complaire dans une routine qui ne nous suffit plus, que donner de soi aux autres est bien plus important que ce que les autres ont à nous donner …



En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai été très agréablement surprise par ce « roman à trois voix » ! Ce n’est pas un coup de cœur, car il m’a tout de même manqué un petit quelque chose pour m’attacher véritablement aux personnages (le problème vient assurément du fait qu’on apprend à peine à les connaitre qu’il faut déjà les quitter), car certains passages restaient tout de même un peu trop clichés (cette espèce de fascination pour les pompom-girls me laisse tout particulièrement perplexe), mais ce fut vraiment une lecture sympathique. Une lecture qui donne le sourire, car c’est drôle et décalé, parfois à la limite de l’absurde, car c’est mignon et émouvant, et car c’est plus profond que ça n’en a l’air au premier abord. Ça n’a rien d’un chef d’œuvre, c’est juste une petite parenthèse de douceur et de rire dans ce monde qui semble parfois si cruel et si terrifiant : je suis d’avis qu’on a parfois tous besoin d’une bonne dose de bons sentiments pour retrouver foi en l’humanité et en la vie. Parfois, croire aux miracles de Noël, ça peut faire du bien au moral, même si c’est affreusement « niais » ! Vraiment, si vous avez envie de retrouver le sourire, si vous voulez rêver l’espace de quelques centaines de pages, si vous aimez les belles histoires d’amour et d’amitié, n’hésitez pas à découvrir ce livre pas tout à fait comme les autres !
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J'ai eu envie de lire ce roman après en avoir vu l'adaptation sur Netflix. Ayant beaucoup aimé le film et me rappelant avoir le livre dans ma bibliothèque, je l'ai commencé. Et je n'ai pas été déçue : ce roman était à la hauteur de mes espérances. Une très belle ode à Noël, mais plus encore à sa magie. Chacune des trois histoires, narrées par un auteur différent, étaient toutes aussi jolies les unes que les autres.

La première partie de Maureen Johnson, Le Jubilé Express, annonce le ton. Dès les premières lignes, Jubilé nous entraîne dans sa tête, et sa folie nous est très familière. Son histoire est belle, presque magique, et son côté détraqué ne la rend que plus attachante. Quant à l'auteure, que je ne connaissais pas, écrivait dans un style rocambolesque auquel j'accroche généralement, et a de suite réussi à me faire comprendre le monde de Jubilé.

La seconde partie était de John Green : Un miracle de Noël à pompons. Connaissant déjà bien cet auteur, je savais que son histoire serait la plus farfelue, du genre qui va d'un côté, puis fait demi-tour, et finit par revenir sur ses pas. Et ça n'a pas loupé. J'adore ce côté complètement déjanté chez John Green, et je n'ai pas été déçue. L'histoire d'Angie et Tobin, deux meilleurs amis, pourrait paraître déjà vue et revue, mais l'auteur réussi tout de même à nous prendre par surprise et à nous emmener là où on s'y attend le moins. Une histoire drôle, émouvante, et qui ne manque pas de touches d'humour à la sauce John Green !

Et enfin, la troisième partie de Lauren Myracle, Le Saint Patron des cochons, est sûrement celle qui m'a le plus étonnée. L'histoire était imprévisible sous certains aspects, et Addie est, pour moi, le personnage ayant le plus évolué au fil de sa partie. J'ai beaucoup aimé d'ailleurs, son côté imparfait et plein de défauts, qui la rend très attachante. Je me suis beaucoup identifiée à ce personnage. Et, malgré toutes ses erreurs, elle parvient à changer et à tout arranger. C'est une belle leçon de vie qu'Addie nous a offert, à travers ce roman. Elle m'a impressionnée (même si évidemment, il ne s'agit que d'un personnage fictif).

En bref, ce roman était une très bonne découverte, tant au niveau des histoires (qui, au passage, sont très bizarrement et totalement différentes de celles du film) que des auteurs. J'ai beaucoup aimé plonger dans l'univers magique de Noël, même en mai. Pour les amoureux des happy end, je recommande ce roman!

En terminant cette lecture, j'ai un petit goût d'inachevé. Franchement c'est digne dans "Mange, prie, aime" pour ado.

L'auteur avait pourtant des éléments susceptibles de me plaire : la gestion du deuil, les voyages et les rencontres. Mais il y a tout de même de nombreux clichés et des facilités assez agaçantes.

À réserver aux jeunes lecteurs, ça peut toujours leur donner envie de découvrir l'Europe !

Ce livre n’est pas un seul roman, mais trois nouvelles, écrites par trois auteurs, qui ont des protagonistes vivant dans une petite ville et ayant donc tous les liens les uns avec les autres. Les trois histoires sont ainsi liées, d’autant plus qu’elles ont lieu chronologiquement parlant, soit au même moment, soit se chevauchant dans le temps.

La première nouvelle nous fait rencontrer Jubilé, une adolescente de 16 ans, obligée de faire une croix sur sa soirée de noël avec son petit ami pour partir en catastrophe en Floride chez ses grands-parents, ses parents ayant été arrêté dans un magasin au cours d’une « émeute ».

Collectionneurs de villages de noël, d’où Jubilé tire son nom, ils ont l’air de ne pas avoir grand-chose dans le crâne.

Bloqué par la neige, le train doit s’arrêter à côté de la petite ville de Gracetown. Refusant de rester dans un train glacial, Jubilé se réfugie dans un café, où elle va rencontrer un certain Stuart.

Stuart et Jubilé sont adorables, même s’ils n’arrêtent pas de se disputer. La mère de Stuart déborde d’amour et de gentillesse, mais elle est complètement cinglée.

Cette première histoire introduit plein d’autres personnages qui ne sont pas utilisés dans cette nouvelles.

En fait, les trois nouvelles sont écrites en cascade. Ainsi, les personnages introduits dans la première, tels que Deun, Jeb et les pompom girls, se retrouvent dans les deux autres, et une chose dite dans la seconde aura une grande importance dans la troisième.

La seconde nouvelle commence peu de temps après le début de la première et se déroule du coup plus ou moins en même temps.

Ici, trois amis, deux garçons et une fille, sont partis pour passer la soirée de noël devant un James Bond tandis que la tempête fait rage dehors.

Mais là, leur ami Deun, qui tient le café où c’était réfugié Jubilé, les appelle pour leur dire que son établissement est envahi des pompom girls qui étaient aussi dans le train et les somme de venir le rejoindre.

Pendant tout le trajet d’une vingtaine de kilomètres, trajet effectué dans 30 cm de neige, en pleine tempête, deux d’entre eux vont réaliser que les sentiments qu’ils se portent n’ont rien à voir avec l’amitié.

Cette nouvelle est beaucoup plus accès sur l’humour que la première, ici la romance passe un eu au second plan.

Dans la troisième nouvelle, enfin, on rencontre Addie, amie de Stuart, et petite amie, ou ex petite amie, ce n’est pas très clair, même pas pour elle, de Jeb, qui était dans le train avec Jubilé.

L’histoire a lieu un peu après les précédentes.

Addie est une fille égocentrique et superficielle qui exaspère tout le monde avec ses psychodrames continuels.

Elle m’a vraiment exaspérée aussi, mais ce que j’ai le plus aimé dans cette histoire, c’est toute l’aventure autour du cochon miniature destiné à l’amie de Addie.

L’histoire d’amour en elle-même était plaisante à lire et le fait qu’elles s’imbriquent ainsi les unes dans les autres était vraiment un plus.

C’était vraiment un recueil parfait pour noël !

J’avais envie de lire ce recueil de nouvelles depuis très longtemps. Trois auteurs: John Green, Lauren Myracle et Maureen Johnson, proposent trois histoires se passant presque au même moment, dans la même ville et avec des personnages qui vont tisser des liens entre eux ou qui se connaissent de près ou de loin. Le tout se passe durant les fêtes de fin d’année.



La première nouvelle est ma préférée: Le Jubilé express de Maureen Johnson: Tout était parfait dans la vie de Jubilé jusqu’au jour où elle se retrouve obligée de quitter son foyer douillé pour aller passer les fêtes chez ses grands parents en Floride. Son train se retrouve immobilisé par une tempête et c’est le début de son aventure dans une ville inconnue. L’héroïne est attachante, l’histoire est drôle et la romance toute mignonne.



Un miracle de Noël à pompons de John Green. La nouvelle que j’avais le plus envie de lire est celle qui m’a le moins séduite. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et je me suis vite détachée de l’histoire. On y découvre Tobin qui va fêter Noël avec ses deux amis le Duc et JP car ses parents sont coincés dans une autre ville. Une aventure l’attend hors de chez lui quand il décidera, avec ses amis, de braver la tempête pour se rendre au Waffle house pour une raison liée à la première histoire. Une quête qui va apprendre bien des leçons au trio.



Le saint patron des cochons de Lauren Myracle. Addie est au bout du gouffre. Elle se remémore sa rupture avec Jeb et tous les moments qu’ils ont passé ensemble. Son entourage, notamment ses amis vont l’aider à se remettre en question et peut être qu’elle aura son happy end ? J’ai bien aimé cette histoire, plus précisément ses derniers moments et son dénouement. J’ai moyennement apprécié les longues étapes par lesquelles Addie va passer pour changer.



Un recueil de 3 nouvelles sympathiques, j’ai bien aimé le tout sans que cela soit un coup de cœur. J’ai particulièrement apprécié la nouvelle de Maureen Johnson. C’était intéressant de voir se dessiner les liens entre les trois histoires à travers ce livre écrit à 6 mains.
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Flocons d’amour vous offre trois belles romances pour le prix d’une =). Trois auteurs se sont réunis autour d’un même univers pour écrire chacun leur histoire.

Si vous souhaitez pour ce mois de décembre des romances de Noël toutes douces, je vous recommande chaudement ce livre !

J’ai eu la chance de découvrir Flocons d’amour pendant le mois de décembre de l’année dernière et j’en garde vraiment un bon souvenir =}.



Avant tout, j’ai adoré la magie que ces trois récits nous font vivre. C’est merveilleux comment ce livre réussi à transcrire l’ambiance de la fête de Noël =) !

Puis, j’ai également apprécié découvrir chaque personnage. Ils sont tous biens différents, même s’ils présentent deux points communs : ils sont drôles et attachants.



En bref, je vous conseille la lecture de Flocons d’amour si vous désirez des étoiles dans les yeux et un sapin de Noël dans le cœur !

C'est l'histoire d'une jeune fille surnommée Ginny. Elle découvre une lettre que lui a laissé sa tante avec des règles à respecter. Ginny est loin de se douter qu'elle découvrira treize petites enveloppes bleues qui la feront voyager, faire des rencontres...

J'ai apprécié ce livre parce que les aventures de Ginny car il y a du suspens. Cette jeune adolescente nous donne envie de voyager. La morale de ce livre est de ne jamais abandonner.

Je recommande ce livre à ceux qui aiment découvrir de nouveaux pays à travers des voyages, des histoires avec du suspense, des enquêtes.

CORALIE A. 3ème B

Résumé : Trois nouvelles qui mettent l’amour au coeur de leur récit : en pleine tempête de neige dans la ville de Gracetown, à Noël, des rencontres vont se faire et des couples se former.



Mon avis : Ce roman a été choisi par les élèves du club lecture. C’est vrai que la couverture est très bien faite, attirant le regard comme un emballage de cadeau brillant. Mais cela ne veut pas dire que le contenu sera à la hauteur des attentes. Et c’est le cas pour « Flocons d’amour ».



Trois auteurs célèbres ont rédigé des nouvelles, où leurs personnages vont se mêler.



Une jeune fille s’appelant Jubilé va se retrouvée coincée par une tempête de neige dans un train, et va suivre un inconnu ; trois amis vont se rendre malgré la neige dans un restaurant où se trouvent des poms poms girls venues du train arrêté ; et Addie va se retrouver seule à Noël car elle pense que son petit ami ne voudra plus jamais la voir.



Et comme on est à Noël, la magie va fonctionner à plein, les anges vont se pencher sur les malheureuses destinées de nos héros, et l’amour va frapper à la porte.



Je sais bien qu’il s’agit de nouvelles, et que donc il est impossible de développer trop l’intrigue, mais j’ai trouvé que les trois histoires étaient cousues de fil blanc, avec une rencontre de tout le monde à la fin.



Les couples vont se déclarer, les personnes changer en mieux, et tout semble aller pour le mieux. Au secours ! Trop, c’est trop ! Trop de bons sentiments et d’amour sirupeux à l’eau de rose, le tout sous un glaçage de bons sentiments. J’en attendais mieux de ces trois auteurs.



Un moment de féerie pour celles et ceux qui sont dans l’esprit de Noël, mais sinon, ça ne passe pas.
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