Si j'en crois mon expérience, trop nombreux sont les malades qui chassent à coup de canon, quand un fusil en bois suffirait amplement... Sages sont ceux qui n'utilisent l'artillerie lourde que quand elle devient vraiment nécessaire... C'est bien parce que les plantes constituent de petites armes légères, adaptées et efficaces contre une multitude de maux divers, que je crois en elles.
Mon père disait toujours : « Quand le ruisseau devient fleuve on ne pense plus à l’arrêter mais à l’utiliser ».
C’était un homme qui voyait loin dans l’avenir.
Ce n'est pas sur le malheur des hommes qu'il faut gémir mais sur les chances de bonheur qu'il faut insister. Évitons la "sinistrose", maladie tellement à la mode aujourd'hui.
D'ailleurs la mode est à la franchise. Les médecins eux-mêmes sont partisans de dire toute la vérité au malade afin que celui-ci se comporte en adultes, prenne les décisions nécessaires, assure sa famille. Et cette volonté nouvelle qu'il déploie lui permet parfois de remonter le courant et de repousser pas à pas la maladie.
Il ne convient pas non plus de pratiquer la politique de l’autruche, de mettre la tête sous l’aile et de dire: “À quoi bon lutter? C’est comme ça, la pollution existe, c’est le mal du siècle mais nous n’y pouvons rien.”