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3.61/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Cunlhat , le 31/08/1925
Mort(e) à : Paris , le 11/01/2003
Biographie :

Maurice Pialat est un réalisateur de cinéma et peintre français né le 31 août 1925 à Cunlhat (Puy-de-Dôme, France) et mort le 11 janvier 2003 à Paris.

Après avoir d'abord voulu être peintre, Maurice Pialat réalise au cours des années 1950 et 1960 des courts métrages amateurs puis professionnels. Ce n'est qu'en 1968, à l'âge de 43 ans, qu'il peut tourner son premier long métrage, L'Enfance nue, une fiction sur un enfant de l'assistance publique tournée avec des acteurs non professionnels. Après la réalisation d'une série pour l'ORTF, La Maison des bois, il tourne avec Marlène Jobert et Jean Yanne un film qui remporte un premier succès public, Nous ne vieillirons pas ensemble. Le film suivant en revanche, La Gueule ouverte, est un échec public et financier et Pialat doit attendre quatre ans avant de pouvoir tourner un nouveau long.

Dans les années 1980, il rencontre un certain succès public avec Loulou, À nos amours, Police et Sous le soleil de Satan.

Maurice Pialat a reçu le prix Jean-Vigo pour L'Enfance nue (1968), le prix Louis-Delluc et le César du meilleur film pour À nos amours (1983) et la palme d'or au festival de Cannes pour Sous le soleil de Satan (1987).

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Source : wikipédia
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Maurice Pialat. Projection privée.


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Maurice Pialat
Je suis content pour tous les sifflets que vous m'adressez. Si vous ne m'aimez pas je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus.

(Au public du festival de Cannes)
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Maurice Pialat
Un amour violent veut seulement punir et pardonner ensuite.
Le plus haut degré de l'amour ne connaît que oui et non, point d'intermédiaire, point de purgatoire, rien que le ciel et l'enfer.
Jean-Paul Richter ; Les pensées et réflexions.

Fuites et retrouvailles sont omniprésentes dans un climat ou l’on espère toujours se faire pardonner par le repentir et le bon mot.

L’existence ne devient plus qu’une scène ou l’on se lâche sans retenue en devenant l’otage de ses tensions et sérénités.

Une maitrise de soi temporaire n’empêchant nullement l'entretien d'un noyau relationnel récurrent , constitué de nombreux dérapages ne faisant que démanteler lentement une relation amoureuse sur le grill , pensant à tort pouvoir durer dans le temps par ses continuelles séparations et retrouvailles.

Tout ne devient plus qu’une atmosphère incertaine alternant entre tendresse et altercation ne faisant que monter inexorablement en puissance.

L’entretien journalier d’une fin annoncée où l’on ne peut maitriser que momentanément les sévices d'une nature violente et imprévisible.

Préférant s’autodétruire en entretenant jusqu'à son trépas les décibels d’une passion dévorante.

Une susceptibilité Incapable de s'extraire d'une agressivité spontanée et de la souffrance qu'elle occasionne.

Nous ne vieillirons pas ensemble Maurice Pialat 1972.
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Et moi je subissais seulement, car je cherchais désespérément une famille. J'étais très seul, et la solitude à deux, ça ne dure pas longtemps.
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Je t’ai aimé ! Jamais je n’aimerai personne autant que je t’ai aimé toi !… Quand je t’ai connu et que je savais que j’allais te voir, mon cœur battait, j’étais toute tremblante.
Je l’écoute, ne dis rien, ne bouge pas.
– Si nous nous séparons, je poserai une condition au suivant, celle de recoucher avec toi… J’aime bien faire l’amour avec toi.
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" Si au lieu d’apprendre à écrire j’avais eu le temps d’apprendre à vivre […] les choses secrètement et plus atrocement redoutées arrivent toujours […] La vie m’avait paru horrible, mais je me trouvais encore intéressant moi-même, maintenant, c’est le contraire, je sais que la vie est merveilleuse mais que j’en suis exclu, uniquement par ma volonté, et que c’est là une tragédie futile comme d’avoir le diabète ou le cancer des fumeurs. […] Puis-je te dire mon amour que je ne me suis jamais réveillé avec une femme à moi à mes côtés, que je n’ai jamais été pris au sérieux quand j’aimais et que j’ignore le regard reconnaissant qu’une femme adresse à un homme. "
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Je la regarde s’éloigner sans se retourner cette fois, comme elle le fait toujours. Je ne peux pas me retenir, je la rejoins presque en courant. J’arrive à sa hauteur. Elle se retourne, énervée et dépitée.
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Je la regarde se balancer, souriante, dans son deux-pièces rose. Je la trouve ravissante. Je me dis que je ne l’ai jamais aimée autant ; en fait, je ne l’ai jamais aimée avant, je la méprisais (pourquoi ?), et maintenant que je l’aime, je sais qu’elle s’en va. Je me dis que je me souviendrai toujours de cet instant, pendant toute ma vie. Je regarde un petit homme avec une jambe atrophiée par la poliomyélite, qui s’agrippe à la balançoire d’à côté. Il se balance, tout seul. Je vois son regard et je me dis qu’il a l’air plus heureux que moi.
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J’analyse simplement tout ce qui s’est passé entre nous, ce qu’elle est, ce que je suis, pourquoi ça n’a pas marché entre nous. Elle m’écoute sans rien dire. Quand j’ai fini, nous restons encore longtemps comme ça, silencieux. J’ai tout dit, il n’y aura plus jamais à revenir là-dessus. Sur ce plan-là, c’est fini.
Elle va se laver, je la regarde, elle enfile sa culotte. Je ne peux pas me retenir, j’ai un élan d’adoration, je me précipite et lui baise les pieds.
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Et puis, je veux être libre quand je veux, si je veux sortir, le samedi et le dimanche, sortir avec qui je veux. Je ne veux plus que tu sois continuellement sur mon dos.
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Elle me laisse croire que ça va redevenir comme avant, qu’il me faut de la patience. Je la crois et je fais tout mon possible pour la reconquérir. Non que je pense d’ailleurs qu’elle ait pu me tromper ou qu’elle ait envie d’aller avec un autre homme. Je lui disais souvent : « Si tu me trompes, je le verrai tout de suite sur ton visage, tu ne peux rien me cacher. »
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