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Critiques de Mian Mian (20)
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Panda sex

Celà fait 8 mois qu’il me nargue avec ses 181 pages.Des qu’il y a un coup de vent un peu fort qui se faufile entre ses pages; il s’entrouvre et tente de me séduire avec sa quatrième de couverture.Mais je reste stoïque!

Une autre fois,

un autre jour,

un jour peut être.



J’avoue que j’ai même tenté de le perdre dans le jardin du Musée Rodin en le poussant de mon sac.

Il est tombé.

Mais un homme charmant l’a relevé et me l‘a tendu en me disant en souriant :"Vous avez perdu probablement quelque chose de précieux."

Pas pu faire autrement que de le remettre dans mon sac en rougissant.

Pas de chance pour moi.

J’ai aussi tenté de le noyer dans le bassin; mais il a surnagé et ;oh miracle il flottait.

Donc il lest retourné dans mon sac mouillé, plein de poussière mais tout heureux d’y retrouver la douceur de mes clefs qui l’ont rassuré sur le fait que cette fois ci il me suivra jusqu’à la maison.

Quand je l’ai posé sur ma table de chevet j’ai cru entendre un murmure :

Lis moi, lis moi, lis moi …

J’ai daigné le feuilleter; exaspérer par son entêtement à vouloir :“se faire lire“



Quelle idée aussi de s’appeler :“Panda sex“?

J’adore le panda mais de loin. Même si je le préfère à l’ours qui parfois peut être irascible ,coléreux et violent.

Un coup de pattes et je rigole plus du tout.

J’ai fini par le lire.

Le livre pas le panda!

J’ai pris un vol aller-retour pour Shanghai .

Découverte des personnages aux prénoms improbables qui ont failli me perdre en chemin : Mei Mei et Jie Jie.

Mais j’ai résisté aux à priori et j’ai découvert ce délicieux mélange de théâtre et de cinéma.

Surprenant,

inhabituel,

Étrange!



Entre vérité et mensonge,

mélancolie et superficialité

artifice et authenticité.



En refermant cet O.A.N.I (Objet artistiquement non identifiable) j’ai eu ce sentiment étrangeté plutôt agréable.

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Les Bonbons chinois

Les bonbons chinois, par Mian Mian , ça met l'eau à la bouche (désolé :().

L'histoire est simple. Une jeune fille d'un milieu bourgeois quitte sa famille après le suicide de son amie. Elle tombe amoureuse d'un musicien , elle même chantait bien. C'est le début de la descente aux enfers...



Je ne suis pas rentré dedans et pour faire un sale jeu de mots, je dois être un des seuls ! trop de drogue, trop de cauchemars, trop de pipes , trop de répétition.

Un peu comme dans les feux de l'amour , on peut rater trois épisodes, on s'y retrouve, les situations semblant embourbées à jamais. On peut avoir raté trois shoots, 18 fellations, un viol et deux ruptures.Mais on est au même endroit.

Je t'aime, tu m'aimes , mais je ne t'aime pas moi non plus... Un amour impossible.On couche avec tout le monde sauf son (sa ) partenaire .

L'histoire se déroule autour des années 90, période où la Chine urbaine s'éveille à l'occident. C'est un peu signifié ici, mais ce n'est pas le propos de l'auteur , dont la plume est teintée de poésie, servant à appuyer la folie des protagonistes.



Je n'étais pas venu cela, c'est le danger de partir sans aucune connaissance du livre. Je me suis trompé. L'écriture est quand même intéressante.
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Les Bonbons chinois

Mian Mian écrit depuis l'âge de 17 ans . Elle a publié un recueil de nouvelles qui a rencontré un grand succès auprès du public , mais a été immédiatement frappé par la censure de son pays . Ce livre est son premier roman avec tout ce que cela représente de scories et de faiblesses .

En fait , l'héroïne , Xiao Hong que l'on suit dès ses 15 ans , moment où se suicide sa meilleure amie , donne l'impression , malgré ses dénégations de ressembler furieusement à l'auteur . C'est une fille un peu paumée qui quitte le lycée et sa famille d'intellectuels aisés pour une ville perdue du Sud de la Chine où elle rencontre Saining un jeune guitariste punk qui vit grâce à l'argent que sa riche maman lui envoie bien régulièrement ."Sex , drugs and rock and roll " . On a l'impression d'avoir déjà vu ou lu ça quelque part . L'univers de Xiao est glauque , morne et désespéré à souhait . Elle va de tentative de suicide en cure de désintoxication . Sniffe de l'héroïne si mauvaise qu'elle ne peut pas se l'injecter ( ce qui l'a sans doute sauvée ) et finalement opte pour l'alcool à haute dose .

L'histoire n'est pas évidente à suivre car l'auteur use et abuse des pronoms personnels et il faut chercher au détour d'une phrase , d'un complément , d'un accord de participe pour deviner qui parle ou de qui l'on parle dans toute la galerie de junkies , paumés ou prostituées de Shangaï ou de Pékin .

Pourtant Xiao semble aimer cette vie : " On se demandait si on n'avait pas le sida , on fumait du hasch du Xinjiang , on gobait des pillules à 3 yuans le flacon quand on était high , on se passait de la punk en disant que c'était de la rave , aucune importance , ça faisait tellement longtemps , on en avait marre d'attendre ."

C'est le "London calling" à Pékin avec 20 ans de décalage . Une description assez poussive d'une génération perdue .

"L'univers que j'ai décrit est le mien , tout ce que j'ai et tout ce que je suis ." Et elle termine en faisant cette remarque : " Mon écriture est une sorte d'effondrement ."

Inutile d'en rajouter . On peut attendre qu'elle s'améliore ou reprendre " Moi , Christiane F. , droguée , prostituée " ou à la rigueur "l'herbe bleue " .
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les Bonbons chinois

A lire les commentaires sur ce livre, d'où qu'ils viennent, je ne m'attendais évidemment pas à un roman à l'eau de rose. Mais je reste perplexe. Ce n'est pas tant les thèmes abordés (drogue, alcool, prostitution, folie) qui me pose problème (à vrai dire, je ne rechigne jamais à lire un livre qui les aborde) mais l'abondance de leur traitement dans le récit. Sincèrement, c'est trop, c'est tout le temps et à répétition, l'auteur ne nous laisse pas un seul instant de répit. Du coup, l'histoire en est un peu décousue et le livre bien trop long. Voilà, ça reste un avis subjectif bien entendu. A vous de vous forger une opinion. N'oubliez pas non plus qu'un livre, on peut le fermer définitivement avant la fin ;-)
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Les Bonbons chinois

Au début de ce livre, j'ai cru que j'allais l'adorer de bout en bout. C'était âpre mais vrai, on ressentait encore de la compassion pour l'héroïne. Mais au fur et à mesure que les pages se tournaient, l'histoire s'est embourbée. Alors, oui, le portrait que ça dresse de l'addiction est sûrement très réaliste et est en soit assez dissuasif. Pourtant, je me suis profondément ennuyée. Certains passages m'ont marquée, mais beaucoup m'ont laissée finalement sans grande impression, même si on sent bien que l'auteur voulait choquer. Différence de culture ? Allez savoir. Je me suis même souvent endormie sur les pages... Mais je ne l'ai pas détesté non plus. Seulement, c'est difficile de s'accrocher quand on ne ressent aucune empathie pour l'héroïne.
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Les Bonbons chinois

Sexe, drogue et Rock'n Roll dans l'Empire du Milieu, c'est Ian Dury qui doit rigoler



Mian Mian aime les musiciens maudits, elle couche à droite, elle se prostitue à gauche, se saoule et se drogue aussi bien sûr.

De temps à autre ses parents, privilégiés du régime, la collent en cure de désintoxication, peine perdue Mian Mian remet ça, c'est une vraie rebelle.



Décidément le Parti n'est plus ce qu'il était, la Chine ne tient plus sa jeunesse sapée par l'esprit bourgeois.



Plaisanterie mise à part, sorti du contexte chinois, que reste-t-il?

Une gosse de riches qui fuit son mal de vivre dans les excès en tous genres.

Mian Mian arrive après la bataille, depuis les années soixante, les ouvrages de ce type envahissent régulièrement les librairies en Occident.



On peut s'étonner de l'existence de tels problèmes en Chine à cette époque, on peut aussi le déplorer, mais je gage qu'il y a dans ce pays de nombreux autres sujets d'apitoiement.
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Les Bonbons chinois

Instant de grâce.

Les mots sont justes, l'émotion spontanée.

On est plongé au coeur de cette jeunesse chinoise, et ce coeur bat fort.
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Les Bonbons chinois

Ce livre est paru à peu près en même temps que "Shanghai baby" et, sans doute pour cela, je les avais associés. J'avais tort car, à part le fait que ce sont tous les deux des romans contemporains, chinois, écrits par des femmes et se passant à Shanghai, ils ont assez peu de points communs.



Autant "Shanghai baby" mêlait avec bonheur poésie, érotisme et libération (relative) de la femme. Autant "Les bonbons chinois" est un roman dont la violence, la dureté des rapports humains et le désespoir vous arrivent en pleine figure.



Xiao Hong a quinze ans quand elle quitte Shanghai et rencontre Saining, un musicien. Elle veut tout partager avec lui et, peu à peu, commence une descente aux enfers que les auteurs anglo-saxons ou européens ont maintes fois décrite : rock, drogue, sexe, alcool, prostitution, folie !



C'est vrai que l'auteur décrit probablement des faits qu'elle a vécus ou des gens qu'elle a côtoyés, c'est vrai que cette violence est pathétique, mais pour nous autres occidentaux c'est du roman "trash" tel qu'on a pu en lire des dizaines. En revanche je comprends que ce livre ait fait l'effet d'une bombe quand il a paru en Chine en 2000, et qu'il ait été interdit et retiré de la vente !

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Les Bonbons chinois

Saveurs d’orient… Douleurs d’encre… de chine.



Ce roman est à proprement parlé un terrain miné, chaque paragraphe cache une bombe qui vous explose le coeur et vous le fait renaître par le miel de l’infime espoir de Xiao Hong.

Cette jeune chinoise qui tient à vivre l’amour à la manière d’une chanson de Rock. Cette chanson ressemblerait à une chanson des "Doors" ou de "Radiohead" (de ses débuts!!!).

Cette passion serait dure et triste… la vie de notre chinoise.

Coûte que coûte elle fait sienne le fameux : "Sexe, Drogue & Rock’n'Roll" et y ajoute même "Folie et Poésie".

Tout démarre par une tragédie, le suicide de la meilleure amie de Xiao. C’est alors qu’elle quitte "Shangaï la dépravée" pour Pékin. Commence alors un voyage où chaque rencontre est un pas de plus dans le creux du destin qui la guette.

D’apparts’ en bars et de rues en hôpitaux… la vie de Xiao est celle d’une "génération perdue" de la jeunesse chinoise écartelée entre révolution culturelle et privations mentales. Une jeunesse qui hurle en silence dans les bas fonds de ces villes parfois modernes et parfois si grossières. Nous croisons des "intélos" en perditions, des voyoux de pacotilles, de vrais mafieux, une police corrompue et des anarchistes chantant leur rebellion aux étoiles.

Cette jeune chanteuse crache donc son mal de vivre dans les bars entre deux coktails et son amour qui se "shoot".

Le roman se poursuit ainsi dans les profondeurs de l’âme de Xiao entre doux moments et une longue nuit…

Cette auteure est plus que recommandable, elle est indispensable aux amateurs du genre.

Le livre, à sa sortie en 2000, à fait jazzer (devrais-je dire rocker?), sa première édition sous le titre de "Tang" a évidemment été censuré et interdit en Chine. La version sous le nom de "Les bonbons chinois" a été modifié et pour notre plaisir augmenté.

La censure ne passera pas…

L’écriture de Mian Mian à ce plus, cette force de l’image dans le récit qui fait que comme l’exprime le titre nous savourons chaque mot à la manière d’un bonbon chinois et nous en redemandons et redemanderons jusqu’à la fin et même au-delà…
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Les Bonbons chinois

— Mian Mian et son amant errent dans des lieux de dépravation. Drogue, alcoolisme et prostitution sont les uniques lignes de fuite de leur amour insolent, empreint d’un nihilisme profond. Dans la Chine underground, seuls importent la quête égoïste des plaisirs et le mépris des conventions. Même si la narratrice a conscience que les bonbons chinois laissent une saveur amère, elle poursuit sa recherche désespérée de sensations. Ni passé, ni futur : elle sombre dans un présentisme nombriliste. Les héritages du maoïsme sont écartés par une jeunesse antisociale. Le scandale du roman repose sur la description d’une Chine mercantile et amnésique.
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Les Bonbons chinois

Mian Mian est née en 1970 à Shanghai, dans une famille d’intellectuels. A travers ses romans, elle raconte la jeunesse chinoise des années 90, sa jeunesse à elle. Elle conte son histoire de la Chine marginalisée de ces années, noyée entre sexe, drogues et rock’n’roll. Son roman les bonbons chinois est, pour elle, une thérapie qui l’a « sauvée » de sa dépendance à l’héroïne.

L’histoire de son livre est celle de Xiao Hong, une jeune fille désemparée par le suicide de sa meilleure amie, qui va fuir Shanghai, et rencontrer Saining, l’homme avec qui elle voudra tout vivre. Ce guitariste et elle se perdront dans un amour sans forme, perdu entre haine et passion, drogues, alcools et rock’n’roll.

Bien que l’auteur précise qu’il ne s’agisse pas d’une autobiographie, son écriture laisse transparaître une marque profonde de vécu et de personnel. Ses personnages sont tous perdus dans leur sexualité et l’enfer des drogues. Xiao Hong connaîtra de nombreux hommes, mais le plus important, qui est aussi celui qui rythme l’allure du roman, est Saining, tout aussi déchiré l’un que l’autre.

Xiao Hong connaîtra l’amour, une plongée dans l’enfer, les cures de désintoxication, un tourbillon qui la mènera parfois jusqu’à la folie. Perdue dans ce monde où elle cherche sa place, tout comme elle cherche désespérément l’amour, elle enfouit sa colère au fond d’elle. Le roman est violent, la sympathie pour l’héroïne change au fil de la lecture, tout comme elle change elle-même au fil du récit. Ce récit est aussi l’histoire d’une femme qui a conscience de ce qui lui arrive, et qui tente de trouver une solution à ses problèmes. Elle cherche ce qui lui permettra d’être heureuse, mais elle reste très pessimiste face à son destin.

Le livre a l’allure d’une chanson, il est d’ailleurs parcouru par différents poèmes, comme « les corbeaux » de Shitan, et différentes références de chansons comme Cui Jian ou Suzanne Véga tout au long du roman. L’écriture de Mian Mian est torturée, crue, mais fluide et poétique. Le roman est le reflet d’une Chine marginalisée, fascinée par l’Occident, et perdu dans les méandres de cet immense pays en constant changement.

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Les Bonbons chinois

Hum. Note difficile en prévision.





Ce livre date de 2001. Et je l'ai eu à l'anniversaire/Noël qui a suivi sa sortie. Il hante donc ma pile de livres à lire depuis un certain moment. Je ne sais pas pourquoi je nel'ai pas lu plus tôt : il vient des éditions de l'Olivier, dont j'aime le format / le design. Bref, je n'explique pas ce délai.





Xiao Hong est une élève comme une autre jusqu'à ses 15 ans et le suicide de sa meilleure amie, submergée par le stress scolaire. Commence alors une existence de débauche entre sexe, drogue, musique, alcool, cure de désintox'...





J'ai fini ce livre parce qu'on me l'avait offert (il y a longtemps, d'accord...), mais je me suis forcée. J'ai trouvé l'histoire décousue et l'indécision de la narratrice m'a un peu lassée





Mais surtout, je crois être passée à côté du livre. Donc si quelqu'un l'a lu, son avis m'intéresse !
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Les Bonbons chinois

On peut noter plusieurs points positifs concernant ce livre : la traduction est très bonne (on notera même des notes en bas de page de la traductrice qui sont éclairantes), le ton est actuel, on apprend beaucoup sur la Chine des années 80/90 (on entend rarement parler des drogués en Chine).



Malheureusement, on est emporté au début du livre mais l'histoire s'essouffle, l'écriture est assez répétitive, les événements se ressemble et on finit par s'ennuyer, j'ai fini par arrêter le livre vers la page 180.
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Les Bonbons chinois

Mian Mian nous fait découvrir dans une autobiographie romancée la Chine des grandes villes, de la musique, des bars, et de la drogue. Son héroïne tente désespérément de vivre dans ce pays qui évolue de jour en jour, des premiers groupes de rock à la techno, de l'héroïne à l'ecstasy, et face auquel toute une jeunesse démunie s'invente chaque nuit un monde de folie et d'errance. C'est un livre que j'ai beaucoup aimé car c'est le cri d'une voix indomptée, qui n'a pas peur de s'opposer à la censure, et de clamer son existence, et que cette façon d'écrire de manière si vivante est touchante et pleine de justesse.
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Panda sex

Ce livre transpire la mélancolie et le spleen chinois propre au Shangaï actuel, très cosmopolite et hétéroclite. Voici ce qui est noté au dos "Amour, sexe et télévision : les Liaisons dangereuses dans le Shangaï d'aujourd'hui".



Le contexte du livre est une sorte de "Big brother" à l'échelle locale chinoise. Deux sœurs sont filmées par l'Acteur (c'est ainsi qu'il est nommé) et leurs frasques sont détaillées, analysées et passées en boucle. Ces filles sont sujettes au "virus du panda" c'est-à-dire qu'elles ne font l'amour que deux fois par an, comme l'animal dont on fait référence. Autour d'elles, on assiste à la décadence de l'élite shangaïenne, entre fêtes arrosées et cancans sur l'amour et le sexe, on emmagasinne toutes ces paillettes et ces masques illusoires. On reçoit des bribes d'information et on se forge une image du gotha télévisuel. Car même si la caméra est braquée sur nos deux héroïnes, les personnages défilent et donnent corps et contenance à la vie capturée. Des Américains, des Européens et tout ce melting-pot s'expriment à tour de rôle et donnent leur vision personnelle d'une ville en pleine effervescence.



Quant à mon opinion, elle est assez mitigée ! J'ai trouvé l'histoire très originale, surtout par rapport à ma conception des mœurs asiatiques. Néanmoins, le style prête parfois à sourire tant il paraît flou et confus voire maniéré dans le mauvais sens du terme. En effet, il y a un paragraphe qui revient sans cesse comme pour marteler un désir profond mais qui crée plus un phénomène de lassitude. Tout comme à la fin du livre où nous avons un passage similaire sur deux pages consécutives : je me demande toujours si c'était un défaut d'impression ou si cela visait à un quelconque autre message subliminal.

C'est du Gossip Girl version chinoise, où tout est permis, où toutes les relations de couple sont envisageables et où cela parait même un peu hardcore par moment.
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Panda sex

Panda sex, c'est un de ces romans déroutants. Pas tellement par le fond mais par la forme. Comment dire... J'ai eu l'impression de lire un mélange de pièce de théâtre, script de film et roman.
Lien : http://fleurdecannelle.blogs..
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Les Bonbons chinois

Il n'y a pas si longtemps, j'expliquais ici que je ne relisais jamais des livres que j'avais déjà lus, car j'en avais encore beaucoup à découvrir. Je pense pourtant déroger à cette règle pour ce livre. Pourquoi ?



Parce que ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est la description de cette jeunesse chinoise. On parle d'une jeunesse pour qui le monde occidental était encore plus ou moins un mystère dans les années 80 à 90. Une jeunesse qui découvrait l'amour, le sexe, la drogue, le rock, le sida, et la jet-set occidental, le tout presque en un bloc. Une jeunesse qui semble désabusée avant même d'avoir commencé à vivre et en même temps qui veut quand même tout découvrir, tout essayer, tout voir, quitte à se bruler les ailes trop vite. Car cette toile de fond n'est là que pour nous aider à comprendre les errements de ces jeunes qui ont perdu tous leurs repères et tâtonnent à la recherche d'une vérité qui pourraient les sortir de leur fuite en avant.



Et c'est ce qui arrive à nos deux principaux protagonistes Xiao Hong, issue d'une famille d'intellectuelle mais qui refuse le chemin tout tracé pour elle, et Saining, issu d'une famille très aisée dont il profite pour vivre sa vie sans se soucier de l'aspect matériel. De leur début en musique à la découverte de la drogue, de leurs premiers émois amoureux au sida, de fêtes somptueuses aux cures de désintoxication, on va les suivre et découvrir cette Chine encore un peu fermée au reste du monde. La Chine d'une génération qui a "grandi avec des films soviétiques et nord-coréens, écoutait de la musique anglaise en se gavant de nouilles dans la cuisine, en se demandant si ils n'avaient pas le sida, fumant du hasch du Xinjiang, gobant des pilules à trois yuans le flacon et se passant de la punk quand ils étaient high..."



Par contre, ce qui m'a bloqué et la raison pour laquelle je vais relire ce livre, c'est que Mian Mian utilise, dans une première partie du livre, une narration linéaire et claire. Mais passe ensuite à une narration à plusieurs voix, parfois dans le même paragraphe, ce qui est un peu déroutant pour le lecteur. Ce n'est que bien trop tard que je me suis rappelée de cette quatrième de couv qui parlait d'"une voix nue et indomptée". Et que j'ai compris que cette construction servait elle aussi au récit, autant que les mots eux-mêmes. A relire donc, pour redécouvrir ce récit avec cette donnée en tête.
Lien : http://tulisquoi.over-blog.c..
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Les Bonbons chinois

Pardon pour ceux qui l'ont adoré, mais malheureusement c'est pas mon cas. J'ai arrêté ma lecture au 3/4 du livre. Trop répétitif, l'histoire raconte les mêmes péripéties à des moments différents de la vie, globalement similaires, j'ai l'impression que ça tourne en rond. Le style d'écriture fait passer d'un personnage à l'autre sans qu'on s'y repère, pour ma part je me suis vite perdue.

Le résumé m'inspirait bien pourtant !
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Les Bonbons chinois

Dans les années 90, une jeune Chinoise de Shanghai raconte sa découverte de la drogue, de la prostitution et de la lente perdition que cela entraîne, et son amour pour Saining, un musicien de rock de son âge qui galère tout autant qu'elle et qui est tout aussi instable. Sur le quatrième de couverture, c'est présenté carrément comme la version chinoise de Trainspotting, rien de moins... Qu'est-ce qu'il ne faut pas inventer pour faire vendre ! OK c'est sexe, drogues et rock'n'roll, décadence et déchéance... Mais la comparaison s'arrête là. Ca aurait pu être excellent mais je me suis plutôt emmerdé à la lecture de ce bouquin. Comme souvent avec les auteurs asiatiques, j'ai du mal avec le style et je ne suis pas parvenu à rentrer dans l'histoire ni à m'attacher aux personnages. En plus, j'ai trouvé la narration décousue. Bref, ça ne me laissera pas un souvenir inoubliable.



Franky a écrit :
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Les Bonbons chinois

Et nous voilà reparti pour les critiques que j'espère constructives en commençant par Les Bonbons chinois de Mian Mian. Ben oui vous pensiez pas que je me tournais les pouces pendant que j'étais privé d'Internet quand même? Certes j'ai assez peu lu comparé à mes habitudes, mais c'est assez normal:déjà je viens de déménager, ensuite j'ai "eu" un décès, j'ai repris le boulot et en plus j'ai un scénario de long métrage à écrire ainsi que d'autres projets. Est-il utile de préciser que j'ai aussi parfois besoin de m'abrutir le cerveau avec des jeux vidéos et autres séries américaines (sur lesquelles je reviendrai dans un autre article).
Lien : http://marcanciel.over-blog...
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