Miceal O`Griafa

En s'autorisant la violence verbale, elle espérait s'ôter la tentation de la violence physique.

Certains trouvent la beauté où d'autres ne l'aperçoivent pas.

Les aubes sont navrantes...
Toute lune est atroce et tout soleil amer.
Ô que ma quille éclate !
Ô que j'aille...
...Que j'aille à la mer...

(page 104)

Le grand Sub Tsu, la dit : "L'art de la guerre c'est de soumettre l'ennemi sans combat !"
Leurs faiblesses sont les fissures qui les feront éclater.

Non mais, c'est quoi cette naïveté de croire qu'en changeant les mots, on va changer les maux ?!

(page 24)

Allons, tous les frères, il est l'heure d'armer le fusil et de ceinturer les cartouchières.
Dans les montagnes à la rivière, au soir que la corne reprend à sonner
Sonne la corne, il n'y a plus de rançon. Le peuple est fait et a besoin de marcher !

Il n'est pas Corse et alors ? Il peut partager certaines de nos idées : la liberté, la langue, le respect des traditions et d'une culture...Qu'est-ce- que le sang vient faire dans tout ça ? Est Corse celui qui le veut, n'oublie jamais ça amicu...

Une excellente adaptation en bande dessinée d'un non moins excellent roman d'Agatha Christie.
Les dessins, tout en étant classiques et fins, donnent beaucoup de vie aux personnages à travers leurs regards notamment.
Le fait de représenter en sépia les scènes se déroulant dans le passé aide à la bonne compréhension de l'histoire et permet de gagner du temps dans une BD qui doit condenser en 46 pages un roman beaucoup plus long.
Le scénario constitue une fidèle adaptation du roman, mais y ajoute aussi quelques trouvailles intéressantes.
C'est donc une réussite sur tous les plans.

La haine, mr Poirot, ne devrait pas être plus forte que l'amour....Caroline a tué Amyas pour empêcher qu'il soit à moi, et elle m'a tuée avec lui.

Et très rapidement, je me suis retrouvé là où il n'y avait plus que les murs pour m'écouter...

(page 96)

Ô, "Fille qui flotte", étends ta bénédiction sur notre expédition afin qu'elle nous apporte richesse et gloire ! Et puisses-tu un jour être complètement nue !

(page 79)

J'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir.

(page 74)

...Et pour tout vous dire, je ne conserve de souvenir de la Bretagne que celui du soulagement de l'avoir quittée !!!

Fabriquez nous un outil qui nous permette d'observer la Corse et de la comprendre.

Un réel plaisir de découvrir un autre genre d’adaptations des œuvres d’Agatha Christie. Ici, les traits d’Hercule Poirot reprennent quasiment ceux de David Suchet qui reste à mon sens indépassable. La teinte sépia utilisée pour les retours dans le passé est bien trouvée. L’intrigue de la Bd a l’air fidèle à l’œuvre. J’en lirai d’autres de cette collection.