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Critiques de Michael G. Coney (26)
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Le crépuscule des mondes

Personnellement , Je classe les trois textes de ce recueil comme trois bons planètes opéra pour la jeunesse .

Il y a en effet dans ce recueil trois romans de Michael G Conney . C'est de la SF soignée de la fin des années 80 ... :

RAX est un récit jeunesse , un roman d'aventure .SYZIGIE est un récit plus adulte, Brontomek est un récit franchement entre deux ,jeunesse et adulte.

Ces trois univers sont analogues sur le principe , à ceux de Vance mais avec une tonalité plus hard SF cependant.

Comme chez Vance les intrigues sont comme surlignées et elles sont donc particulièrement faciles à suivre.

Ce qui ,ajouté à un vocabulaire non moins accessible ,classe ces textes , à mon humble avis , dans une littérature jeunesse de qualité.

RAX est un roman d'aventure et le narrateur est un adolescent en vacances sur un monde en guerre . Ce roman est nettement exigent du point de vue caractérisation et univers . Il est aussi édifiant et attachant .

SYZIGIE est beaucoup plus grandiose et nettement plus pour adultes.

Un monde va traverser une période de folie et les personnages devront gérer cette crise et en élucider les tenants et les aboutissants .

Un roman plus adulte à cause de l'envergure de l'univers et du fait aussi des personnages qui sont insérés; dans un récit assez réaliste et amené de manière franchement plus adulte .

Bontomek est lui aussi un texte qui repose sur cette idée de crise planétaire récurrente.

La caractérisation est bonne et la réflexion tourne autour du despotisme politique et de la liberté . C'est un petit roman à thèse selon moi .

C'est un peu de la SF onirique des années 70/80 avec des outils qui deviennent ce que vous souhaitez qu'ils soient.

De bon textes jeunesses , qui peuvent mettre le pied à l'étrier d'une science-fiction plus adulte . Idéal pour un jeune lectorat qui souhaite naviguer au-delà du ciel bleu et au tréfonds du ciel ,dans le grand noir.

Selon mes standards, pour des adultes , c'est un ensemble un peu léger sur le plan narratif. Mais les idées sont excellentes et les atmosphères sont assez convaincantes. Ça peut passer comme lecture pour adultes en fait . C'est une question de standards personnels .

Pour ce qui est de mon cas SYZYGIE à presque franchit la barre adulte , question de seuil sans doutes.

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Syzygie

Définition de syzygie : Une Syzygie , du grec συζυγία ( suzugia), réunion , qui donna en bas latin : syzygia , c’est une situation où trois objets célestes au moins ou bien , plus d‘objets célestes , sont en conjonction ou en opposition à un moment cyclique de leur course orbitale . C’est de la mécanique céleste comme dirait l’autre ….



Syzygie est un texte assez grandiose et nettement plus pour adultes que d’autres chez cet auteur .

Syzygie m’apparait en effet presque comme une lecture adulte , c’est une question de seuil , et c’est largement subjectif évidement ...



Un monde , au système satellitaire compliqué va traverser une période de folie douce ( folie passagère des habitants de ce monde ) , pour cause de marées stellaires .

Les personnages devront gérer cette crise et en élucider les tenants et les aboutissants .



Cela dit , les marées , déclenchent aussi de véritables catastrophes naturelles et ce « détail « fait intégralement partie du décorum réussi de ce roman .



C’est une question d’adaptation et de volonté que pose fondamentalement le roman avec pour corollaire la valeur en général et l’utilité particulière , du regard de l’observateur étranger sur les choses .



L'envergure de l'univers animé par ces personnages soignés qui sont insérés dans un récit assez réaliste et amené de manière franchement rationnelle , malgré l’irrationnel qui va apparaitre comme une réelle avalanche à un moment donné .



C’est aussi globalement la saveur de l’histoire d’un élan pionnier sur un monde étranger très bien appréhendé par l’auteur , une communauté finalement tendue vers un horizon planétaire , cycliquement dramatique et menaçant , qu’elle appréhende d’autant plus que c’est la première fois que la colonie se confrontera à cet évènement cosmique catastrophique qui révélera finalement que ce monde est plus que ce dont il a l’air .



Ps : Syzygie reste un texte agréable pas très long et bien agencé qui fut donné en 1975 .



Trois étoiles plutôt , mais finalement , quatre pour l’univers et pour l’aspect pionnier …

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Rax

Sur une planète semblable à la terre, le jeune Pastour se prépare à partir pour Pallahaxi avec ses parents. Sur place Pastour fait rapidement partie d'une petite bande d'ado dont Prunelles-d'Or pour laquelle il éprouve quelques sentiments. L'entente entre adultes et adolescents n'est pas des plus cordiales à Pallahaxi, village situé près du bord de mer et de la ligne de front. Elle ne l'est pas non plus entre les membres du gouvernement fraichement débarqués et les habitants. Quelques phénomènes mystérieux se produisent augmentant le malaise qui règne entre tous.

L'intrigue se construit tout doucement, comme la description de ce monde. Par petites touches nous prenons connaissance de son univers, de sa faune, ses croyances, de la façon dont les habitants s'expriment … La tension monte au fil des pages et ce livre, au fur et à mesure que l'on avance, se fait de plus en plus passionnant. Construit à la manière d'un puzzle, il faudra attendre les dernières pages pour entrevoir le dénouement. On y apprendra, aussi, ce qu'est réellement Rax. A lire pour tous les passionnés de science-fiction.

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Le Chant de la Terre, tome 1 : La grande co..

De la SF des années 80 ,très imaginative . L’auteur nous entraîne dans un futur où la Terre est peuplée d’humanités hybrides remodelées par le génie génétique , hommes-chats, hommes-crocodiles , hommes-oiseaux, où des voiliers terrestres parcourent toutes voiles dehors des chemins de bois d’où le feu et le fer sont bannis . On s’y affronte , on s’y désire , on y conspire. En arrière-plan, des entités quasi-divines manipulent les destins individuels dans un énigmatique dessein impliquant le multivers et l’infini du Temps . C’est très plaisant à lire et à relire avec un ton plus proche du conte mythologique que de la hard-science .
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Rax

La notoriété du Britannique Michael Greatrex Coney en tant qu’écrivain de science-fiction n'est pas vraiment proportionnelle à la qualité de son œuvre, dont la plus grande partie a été écrite dans les années soixante-dix et quatre-vingts. Ses premiers romans ont notamment été publiés en France dans feu la collection Super-Fiction chez Albin Michel - les fameux livres de poche argentés - qui a vu passer en une cinquantaine de volumes entre 1975 et 1983 le meilleur (Simak, Herbert, Brunner, Farmer, Van Vogt…) comme le plus insignifiant. Rax est sans doute l’une des histoires les plus attachantes de son auteur, entre SF jeunesse et thématiques adultes. L'inventivité dont fait preuve Coney ici, comme dans tous les romans qu'il a écrits dans les années soixante-dix préfigure la luxuriance incroyable des univers qu'il va construire durant la décennie suivante pour son Chant de la Terre en cinq volumes.

Sur une planète tout ce qu'il y a de plus terrestre, Coney plante son décor de prédilection, et y met en scène une petite bourgade côtière, pendant que la guerre fait rage ailleurs sur le continent, où se trament du curieux événements, sur fond de phénomènes pré-apocalyptiques. Au cours d'un récit qui glisse peu à peu dans une ambiance de fin du monde, le jeune Pastour, dont le père travaille pour un centre de recherche qui cache ses vraies activités, se retrouve déchiré entre sa famille et ses amis. Et la jolie Prunelles-d'Or… Impuissants, les adolescents vont subir les décisions ineptes des adultes. Mais pas tout à fait. Car le dénouement, fin à chute dans toute sa splendeur savamment orchestrée par l'auteur, est un modèle du genre.

Si Rax n'est pas le roman de Coney qui recueille les faveurs des critiques de SF, c'est néanmoins celui qui a rencontré le plus grand écho chez ses lecteurs, au point que, peu avant sa mort en 2005, l'auteur leur a offert une suite sur son site personnel, intitulée I Remember Pallahaxi. Depuis, les droits du texte ont été acquis et celui-ci publié en bonne et due forme. Pas de version française à l’horizon, mais les rééditions récentes convient à l’optimisme. En attendant cette hypothétique parution, si vous ne trouviez pas ce petit livre brillant dans une libraire d'occasion, n'hésitez pas un seul instant à acquérir « Le crépuscule des mondes », sorti en 2008 chez Bragelonne, gros volume qui compile trois romans inter-connectés de Coney, dont ce très joli Rax.

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Le Chant de la Terre, tome 3 : Les Dieux du..

Encore un élément du « Chant de la Terre » cette saga cosmique qui arpente en tous sens l’histoire de l’humanité. Cet ouvrage prend de manière marquée la forme de l’apologue et du conte philosophique :les personnages de la Triade , les Didons, sont des types , des symboles de qualités morales et les épreuves qu’ils traversent sont les étapes d’un voyage initiatique (les loups du malheur,les bombes de haine…) qui les rend aptes à réaliser les desseins de Starquin le simili-dieu. A noter la présence de personnages mythologiques (Dédale et Icare) , littéraires ( ceux de l’île au trésor). On retrouve aussi des thèmes de SF :manipulations génétiques, mondes virtuels .. C’est inventif , surprenant et poétique mais un peu trop désincarné à mon goût.
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Le Chant de la Terre, tome 2 : La locomotiv..

Autre roman consacré par Coney à sa saga du « Chant de la terre » . On est ici plus proche du conte philosophique que du space-opera . Plusieurs histoires , parfois des apologues se mêlent pour continuer à décrire cette Terre des temps lointains .Les personnages incarnent de manière assez abstraite un sentiment , une qualité ou un défaut . Par contre les thèmes sont , eux , de la SF : manipulations génétiques , réalité augmentée , perte de contact avec la réalité , fuite dans le rêve du jeu …. On peut y voir une version dystopique des délires de la Silicon Valley sur l’homme connecté.
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Le Chant de la Terre, tome 2 : La locomotiv..

Attention: il s'agit bien ici du premier acte du "Chant de la Terre" mais il convient de rappeler qu'un roman le précède, ouverture à cette formidable saga, "La Grande Course de chars à voiles".

Le présent livre se compose de deux parties: tout d'abord les présentations de trois personnages, la Fille, Zozula et Manuel, qui vont être amenés à se rencontrer pour former la Triade. Celle-ci partira alors dans une quête destinée à délivrer le dieu Starquin du piège dans lequel il est emprisonné, quête dont les protagonistes ne savent pas grand chose.

Même si chaque volume du cycle peut se lire indépendamment, la lecture de l'ensemble est fortement conseillée tant chaque roman réserve son lot de surprise et de beautés.

Michael Coney glisse dans la trame principale de nombreux contes et légendes qui viennent étoffer une histoire qui se déroule dans un très lointain futur après que l'humanité ait subie de nombreuses mutations.

L'auteur fait preuve d'une imagination délirante et multiplie les trouvailles pour développer au final un univers très personnel, teinté de poésie, à mi-chemin entre science-fiction et fantasy.

Les histoires d'individus viennent se mêler et construire la grande histoire de l'homme, et Coney n'a pas sont pareil pour traiter à la fois du divin et du "terrestre", pour mettre sur un même pied d'égalité le microcosmique et le macrocosmique.

Une oeuvre vertigineuse à la richesse surprenante, qui n'est pas sans rappeler "Les seigneurs de l'Instrumentalité" de Cordwainer Smith (même si je trouve le "Chant de la Terre" plus abordable).

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Le Chant de la Terre, tome 4 : Le Gnome

Quatrième tome du "Chant de la terre" .Alerte ! Coney a viré sa cutie! Il laisse tomber la SF (la trame est toujours là mais de manière très évanescente) pour le conte ;Recette de son roman : une énorme louche de fantasy à l'anglaise (gnomes , petits lapins etc...) , une deuxième d'avatar arthurien , une pincée de sf (Chihuaha,aléapistes) .Le tout m'a paru fort indigeste .C'est sophistiqué , intelligent (manipuler le destin par les mythes) mais la réalisation est ennuyeuse et je ne marche pas du tout dans la partie "gnomique" . Dommage!
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Demain, la jungle

A l’instar de celle des plus grands, la science-fiction du Britannique Michael G. Coney est très reconnaissable. La mer n’est souvent pas très loin, et il y est régulièrement question de l’avenir de l’Humanité. « Demain la jungle » n’échappe pas à ces constantes.

Le récit se déroule à deux époques différentes, dans lesquelles évolue Matt, le personnage central (Coney n’aime guère les « héros » lisses, et leur préfère des êtes humains imparfaits, plus réels). Le point commun entre ces histoires parallèles - outre le fait que l’une découle de l’autre - se trouve dans la volonté des protagonistes de survivre. Dans la première partie, face à la fin prévisible de l’Humanité, deux factions s’affrontent : les Matérialistes qui mettent en œuvre l’évacuation de quelques privilégiés au moyen de vaisseaux spatiaux, et les Ethéralistes, qui ne l’entendent pas de cette oreille. Petit à petit, cette partie de l’histoire s’efface pour ne plus revenir que sous forme de flashbacks dans la seconde partie, située beaucoup plus loin dans le futur, où la Terre est recouverte d’une forêt immense aux multiples étages qui a gagné sur l’océan. Au sein de cette jungle infinie vivent différentes sociétés, fortement hiérarchisées, qui migrent régulièrement vers le haut au fur et à mesure que leur étage s’enfonce sous le poids des arbres qui poussent par-dessus. L’être humain, la faune et la flore se sont adaptés à leur milieu et la société de la forêt décrite par Coney a cette originalité exotique qu’on retrouve entre autres tout au long des différents univers de sa grande œuvre, « Le Chant de la Terre ». Il a ainsi recours à un procédé qu’il affectionne, la description d’espèces mutantes, leur adaptation et leurs interactions avec leur environnement. Les Badrils, qui vivent au ras de l’eau, sont équipés de nageoires, les Midrils, plus proches des Humains, ont développé des pouvoirs psychiques, tout comme les Pointfos, mi-oiseaux qui vivent au sommet, et qui sont en train de dégénérer. Comme souvent, l’auteur pointe aussi l’incapacité de l’Homme à sortir de ses schémas habituels, que seuls les « héros » - ici Matt et la jeune Jacki, tous deux différents et donc parias - défient et tentent, avec plus ou moins de succès, de déjouer.

Michael G. Coney, décédé en 2005, est un auteur qui mériterait largement d’être remis en lumière. « Le crépuscule des mondes » (2008), superbe réédition chez Bragelonne contenant les romans « Rax », « Syzygie » et « Brontomek », est un point de départ idéal pour découvrir ses univers attachants. Si « Demain la jungle » (non encore réédité depuis sa sortie chez Opta en 1985) ne figure sans doute pas parmi ses romans majeurs, il reste une œuvre originale, typique du renouveau des années soixante-dix d’un genre qui a aujourd’hui encore du mal à sortir de ses stéréotypes.

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Péninsule

Ce livre est un recueil regroupant un roman et quatre nouvelles qui ont pour cadre un lieu commun, la Péninsule, lieu dont on apprend peu de choses, rescapé d'un quelconque apocalypse dont on ne sait rien.

Avec "Les crocs et les griffes", le roman qui ouvre l'ensemble, le lecteur va faire la connaissance de Joe Sagar, éleveur de slictes, créatures extraterrestres dont les peaux sont "récoltées" lors de leurs mues pour en faire des vêtements et autres accessoires de mode, convoités pour leurs curieuses capacités à transcrire les émotions de la personne qui les porte.

Sur ces terres isolées au milieux des eaux, les prisonniers peuvent s'ils le désirent participer au programme PDC, qui, contre une remise de peine, consiste à entrer au service d'une personne et à lui servir en cas de besoins de réserve d'organes ou autres parties du corps. Le principe est horrible et la force du roman réside dans sa noirceur, Michael Coney "se contentant" d'exposer les faits et ne prenant partie pour aucun des camps qui s'opposent, à savoir ceux qui sont pour et ceux qui sont contre ce système. Et ne comptez surtout pas sur une quelconque fin heureuse, les choses ne s'achevant tout simplement pas puisqu'à l'issue du roman le monde continue de tourner sur sa lancée.

Les nouvelles sont à l'avenant. On y retrouve notamment Joe Sagar, toujours cette noirceur ambiante et on y découvre vaguement plus cette terre étrange, à la fois si proche et si lointaine de la nôtre.

L'ensemble distille un curieux climat, nimbée parfois de nostalgie, et qui m'a fait penser au bout du compte au recueil (hautement recommandé) de Ballard, "Vermillion sands".
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Le Chant de la Terre, tome 1 : La grande co..

Ce volume est l'Ouverture du Chant de la Terre, cycle en cinq tomes, fresque importante de l'auteur tant par son style, son développement poétique, son sens de l'histoire...

Du cycle, il s'agit certainement du roman le plus linéaire. Michael Coney "casse" moins son intrigue que dans les autres volumes avec ses légendes et contes qui étoffent son univers, même s'il ne les met pas totalement de côté, les insérant davantage au coeur de son récit.

On suit ici essentiellement Karina, la fille d'El Tigre, chef des Félinas, hybrides de félin et d'humain. L'action se passe très loin dans le futur, dans une contrée que l'on situe en Amérique du Sud, et où les hommes se déplacent grâce à des chars à voiles le long de rail en bois. Dans ce futur, la religion instaurée par les Chihuahuas recommande de ne pas manger d'animaux et de proscrire tout type de métal.

L'auteur inscrit son histoire au sein d'un vaste destin à la fois de la Terre et de chaque être qui y habite, y compris de puissantes "entités", à commencer par Starquin, quasi dieu, dont l'avenir dépend du devenir de Karina.

Coney développe avec notamment les aléapistes, c'est-à-dire les diverses versions possibles de la destinée de chacun, une réflexion sur l'avenir, sur le destin et la possibilité de le manipuler.

Une oeuvre d'une grande originalité, qui ne craint pas d'allier une profonde intelligence à un vrai divertissement.



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Le Chant de la Terre, tome 5 : Le Roi de l'..

Cinquième et dernier opus du « Chant de la terre » . J’ai eu un mal fou à arriver à bout . Les « Didons » dans la saga font fusionner les aléapistes (futurs possibles) de manière à libérer le « dieu » dont elles sont l’émanation . Coney ,lui, fait fusionner les genres :SF =>fantasy=> conte=> roman arthurien ( je craignais un 6ème avec des fantômes ou des vampires) mais le lecteur que je suis ne se sent pas libéré mais au contraire enlisé dans ces histoires de gnomes assez insipides (Bon , leur rapport à la sexualité est assez rigolo mais que de longueurs !) pour atteindre un final clair comme du jus de boudin . En résumé trois volumes intéressants , un poussif, un désespérant le bilan est moyen.
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Syzygie

J'aime bien mettre un peu d'agitation dans les choses. Cela ne rime à rien de tous nous encroûter.
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Le Chant de la Terre, tome 3 : Les Dieux du..

Troisième volume du Chant de la Terre, l'incontestable chef-d'oeuvre de Michael Coney.

"Le Chant de la Terre est une liqueur entêtante, un mélange de légendes, de faits et de demi-vérités brassé dans les esprits des troubadours et distillé au fil de leurs poèmes".

Voilà qui peut donner une idée de l'envergure de cette saga dans laquelle se mêle à l'intrigue principale de nombreuses légendes et contes, et où les sauts dans le temps sont également nombreux, créant finalement une distorsion au curieux effet.

Alain-Nuage-Bleu est une fois de plus celui qui transcrit cette épopée. Et l'on retrouve la Triade, à savoir Manuel, Zozula et la Fille, qui va devoir se lancer dans une nouvelle quête pour sauver les néoténites, tout en oeuvrant, sans le savoir, à la libération de Starquin-le-Cinq-en-Un.

Une épopée de haut vol, à la profondeur vertigineuse, qui n'est pas sans évoquer la mécanique quantique (pour ce que j'en connaît) avec ces histoires d'aléapistes (tout cela est certainement flou lorsque j'en parle mais très limpide dans le roman).

Brassant de nombreux thèmes de la SF et de la fantasy, voilà une série parmi les plus indispensables du genre.
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Le Chant de la Terre, tome 4 : Le Gnome

Tome 3 du Chant de la Terre.

Michael Coney nous plonge cette fois quasi pleinement dans la fantasy, même si les éléments de science-fiction sont bien présents de place en place et sont un facteur majeur du présent univers.

L'auteur réinvente le mythe arthurien et l'histoire de Tristan et Yseut le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour.

On suit les aventures des gnomes de Gnomonde, une petite communauté vivant pour la plupart en forêt dans un univers parallèle de ce que ces petites créatures nonchalantes appellent l'umbra, soit la terre des géants, c'est-à-dire des humains, sur laquelle on trouvera notamment Nyneve, Merlin et Avalona qui vont oeuvrer pour la sauvegarde de notre désormais célèbre et quasi divin Starquin le Cinq-en-Un.

L'auteur bâtit un univers de manière surprenante, remplie de possibilités presque vertigineuses, et entremêle légende et réalité, amenant avec subtilité une réflexion sur la fiction et le pouvoir du verbe.

Ce que Merlin et Avalona créent au départ en guise de jeu et de conte oral va s'avérer finalement être un univers réel, tout droit sorti des nombreuses aléapistes, qui va se fondre avec leur propre réalité.

L'introduction de Gérard Klein est par ailleurs tout à fait intéressante, même si elle dépasse amplement le simple cadre de ce roman.

A suivre avec "Le roi de l'île au sceptre".
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Le Chant de la Terre, tome 3 : Les Dieux du..

Troisième volume du Chant de la Terre, l'incontestable chef-d'oeuvre de Michael Coney.

"Le Chant de la Terre est une liqueur entêtante, un mélange de légendes, de faits et de demi-vérités brassé dans les esprits des troubadours et distillé au fil de leurs poèmes".

Voilà qui peut donner une idée de l'envergure de cette saga dans laquelle se mêle à l'intrigue principale de nombreuses légendes et contes, et où les sauts dans le temps sont également nombreux, créant finalement une distorsion au curieux effet.

Alain-Nuage-Bleu est une fois de plus celui qui transcrit cette épopée. Et l'on retrouve la Triade, à savoir Manuel, Zozula et la Fille, qui va devoir se lancer dans une nouvelle quête pour sauver les néoténites, tout en oeuvrant, sans le savoir, à la libération de Starquin-le-Cinq-en-Un.

Une épopée de haut vol, à la profondeur vertigineuse, qui n'est pas sans évoquer la mécanique quantique (pour ce que j'en connaît) avec ces histoires d'aléapistes (tout cela est certainement flou lorsque j'en parle mais très limpide dans le roman).

Brassant de nombreux thèmes de la SF et de la fantasy, voilà une série parmi les plus indispensables du genre.
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Le Chant de la Terre, tome 2 : La locomotiv..

Voici un deuxième tome tout aussi incroyable que le premier. Nous plongeons dans cet univers qui semble infini pour s’approcher au plus près des différentes races et personnages qui l’habitent. Nous partons à l’aventure avec la Triade tout en apprenant les légendes. Ce livre est d’une très grande richesse et la première difficulté d’immersion passée, c’est un véritable bonheur littéraire de SF qui s’ouvre à nous !

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Le Chant de la Terre, tome 1 : La grande co..

Voilà comment ce livre a pu me séduire : les différents aspects que je n’apprécie pas dans la Science Fiction s’effacent pour laisser libre court à l’imagination : il “suffit” de suivre les aventures des uns et des autres, de comprendre la problématique d’un monde qui se cherche et qui se trouve être en proie à de plus grandes problèmes qu’il n’ose définir. La dimension des peuples est la plus importante du livre, mais également la plus élaborée et soignée. La capacité de Coney a nous faire entrer dans son monde est tout simplement phénoménale. J’ai su apprécier le principe narratif du “et si…” avec les aléas proposés. Bref, une très belle découverte !

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Les Brontosaures mécaniques

Je poursuis mon initiation à la SF, mais après quelques belles découvertes, je dois dire que celui-ci a été une lecture sans plus. Beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, je ne me suis jamais vraiment sentie dans l'ambiance. J'ai du mal à comprendre en quoi ce livre a mérité un prix. Les personnages ne m'ont pas particulièrement paru attachants. Ca se lit mais je n'en retire aucun plaisir.
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