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Citations de Michael Morpurgo (408)


- Très petites tortues Micasan, mais très courageuses. Plus courageuses que moi. Elles ne savent pas ce qu'elles trouvent plus loin, mais elles avancent. Très courageuses. Peut-être elles me donnent une bonne leçon.
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J'ai disparu la veille de l'anniversaire de mes douze ans. Le 28 juillet 1988. Aujourd'hui seulement, je peux enfin raconter toute cette histoire extra-ordinaire, la véritable histoire de ma disparition. Kensuké m'avait fait promettre de ne rien dire, rien du tout, jusqu'à ce que dix ans au moins se soient écoulés. C'était presque la dernière chose qu'il m'a dite...
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Ce n'est pas la solution, Arthur, me dit-il. Ne vous ai-je pas appris que le mal ne peut jamais détruire le mal ? Seul le bien peut y parvenir.
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Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi - ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi - et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
Je fis du surplace dans l'eau, essayant désespérément de découvrir dans l'obscurité impénétrable une chose vers laquelle nager. Il n'y avait rien.
Puis une brusque lueur blanche dans la mer. L'écume d'une vague, peut-être. Stella ! C'était sûrement elle ! J'étais si soulagé de ne pas être seul ! Je l'appelai et nageai vers elle. Elle continuait à s'éloigner, apparaissant puis disparaissant comme si elle dansait sur l'eau, puis s'évanouissant à nouveau. Elle m'avait semblé toute proche, mais je mis plusieurs minutes avant d'arriver assez près d'elle pour la toucher. C'est alors que je me rendis compte de mon erreur. La tête de Stella était plus noire que blanche. Or, je ne voyais que du blanc. C'était mon ballon de football. Je l'attrapai et m'y cramponnai, étonné par son extraordinaire fermeté. Je faisais du surplace dans l'eau, en continuant à appeler Stella. Il n'y eut pas de réponse. Je l'appelai et appelai encore. Mais à présent, chaque fois que j'ouvrais la bouche, j'avalais de l'eau. Je dus abandonner. Il fallait que j'essaie de sauver ma peau.
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La mer est une grande guérisseuse.
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Chers parents,

Je suis vivant. Je vais bien. Je vis sur une île. Je ne sais pas où. Venez me chercher.
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La mort fait partie de la vie. A la minute où nous naissons, nous sommes condamnés à mourir. L'important, c'est ce que nous faisons tant que nous sommes vivants.
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Quand tous les arbres
ont été abattus,

quand tous les animaux
ont été chassés,

quand toutes les eaux
sont polluées,

quand tout l'air est
dangereux à respirer,

alors seulement
tu découvres que tu ne peux pas
manger l'argent.
(prophétie cree, Amérique du nord)
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Au lieu de clochers, des flèches s'élancent dans le ciel comme un enfant qui lèverait le doigt en classe, impatient de se faire remarquer. Mais Dieu, s'il y en a un, ne remarque rien, ici. Il a depuis longtemps abandonné cet endroit et tous ceux qui y vivent.
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Tigre, tigre, ta brûlante étincelle

Brille dans les forêts de la nuit,

Quelle main ou quel oeil immortel

A pu façonner ta terrible symétrie ?
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Michael Morpurgo
Lorsque j'écris c'est dans la fièvre et le reste du temps je réfléchis. La pensée, ou le rêve est la part la plus importante de l'écriture. C'est aussi celle que je préfère.
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On ne peut pas passer la vie à espérer toujours, à attendre. Il faut vivre la vie.
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J'essayais de pêcher là où l'eau était peu profonde. Je me confectionnai une sorte de lance rudimentaire, un long bâton que j'ai aiguisé contre un rocher, mais je ne frappais pas assez vite. Il y avait souvent beaucoup de poissons, mais ils étaient trop petits et trop rapides. C'est pourquoi, que cela me plaise ou pas, nous avions toujours grand besoin de la ration quotidienne de poissons, de fruits et d'eau que le vieil homme nous apportait.
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Nous vivions très près les uns des autres, tous les trois, et je découvris rapidement que les parents n'étaient pas simplement des parents. Mon père devint mon ami, mon camarade de bord. On apprit à compter l'un sur l'autre. Quant à ma mère, la vérité est — je l'admets – que jusqu'alors je ne savais pas à quel point elle avait ça dans le sang. Mais je savais depuis toujours qu'elle avait du cran, qu'elle n'abandonnait jamais tant qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait. Elle travaillait nuit et jour sur ses livres et ses cartes jusqu'à ce qu'elle maîtrise tout. Sans trêve. Elle pouvait devenir franchement tyrannique si le bateau n'était pas bien rangé, mais, tout en faisant semblant d'être très vexés, nous ne prîmes jamais les choses vraiment mal, ni mon père ni moi. C'était elle qui allait nous emmener à l'autre bout du monde et nous ramener. Nous lui faisions entièrement confiance. Nous étions fiers d'elle. Elle était formidable. Je dois dire que le second et le mousse n'étaient pas mauvais non plus, aussi bien à la barre qu'aux winchs, et qu'ils étaient particulièrement doués pour faire cuire les boîtes de haricots blancs à la sauce tomate. Nous formions un sacré équipage !
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Je me retrouve par terre, roulé en boule, hurlant pour que ça s'arrête. Puis je sens que Charlie s'allonge à mes côtés et se serre contre moi pour me protéger, pour me réconforter. Il commence à chanter Oranges et Citrons doucement à mon oreille, et je mets à chanter avec lui, d'une voix forte, je chante au lieu de crier. Et bientôt dans l'abri tous chantent avec nous. Mais le déluge de feu continue, continue encore, et à la fin ni Charlie, ni Oranges et citrons ne parviennent plus à endiguer la terreur qui m'envahit, qui m'engloutit, détruisant la dernière lueur de courage et de sang-froid qui aurait pu me rester. Je n'ai plus que ma peur.
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Les histoires, c'est comme les personnes, elles disparaissent quand on les oublie.
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Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi - ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi - et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
Je fis du surplace dans l'eau, essayant désespérément de découvrir dans l'obscurité impénétrable une chose vers laquelle nager. Il n'y avait rien.
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Hector, le frère de Lancelot, fut abattu par Gauvain sous les murs du château, et son cadavre traîné triomphalement par les pieds jusque dans notre camp.
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J'ai vécu un moment que je n'oublierai jamais . [...]
J'étais assise là à regarder le cap Horn en sirotant mes dernières gouttes de chocolat chaud lorsqu'un rayon de soleil du soir a percé la brume et a éclairé
le cap. De toute ma vie, je n'avais jamais rien vu d'aussi beau. Je n'hésite pas à vous dire que ça m'a fait pleurer un peu.
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Mais la vérité est que je ne suis pas simplement un pantin, je suis quelque chose de plus que des bouts de bois et de ficelle. Je suis moi. Je suis donc comme vous finalement. Je veux dire que vous n'êtes pas seulement de la peau, des cheveux, de la chair et des os, n'est-ce pas ? Vous êtes vous. Eh bien, dans ce sens, si on y réfléchit, nous sommes à peu près pareils.
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