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Critiques de Michael Morpurgo (1136)
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Le royaume de Kensuké

Michael, 11 ans, fait un tour du monde à la voile, avec ses parents et sa chienne. Un voyage idyllique, durant lequel le plaisir de la navigation, le goût de l'aventure et de la découverte resserrent les liens familiaux. Mais une nuit, Michael tombe à la mer, et se retrouve sur une île du Pacifique Sud, avec sa chienne. Il découvre rapidement que l'île est habitée par un autre être humain, un vieillard japonais, nommé Kensuké, qui lui interdit de signaler sa présence et le confine sur une partie de l'île... Mais bientôt, leurs rapports vont changer.



Un très beau texte, limpide et serein, servi par de magnifiques illustrations, dans lequel un enfant et un vieil homme installé dans une vie d'ermite apprennent à se connaitre, à se comprendre et à accepter leurs différences, alors que leurs rêves respectifs anéantiraient la vie de l'autre...
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Le royaume de Kensuké

Les parents de Michael viennent d'être licenciés. de ce désespoir né alors une inspiration. Ils décident de vivre leur rêve en partant faire le tour du monde à la voile. Ils découvrent l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Australie. C'est alors que Michael tombe du bateau et se retrouve seul sur une île avec sa chienne Stella. Enfin pas tout à fait seul…



Il va vivre une aventure à la fois terrifiante et enrichissante. L'île est un « joyau vert cerclé de blanc, dans le bleu satiné et chatoyant de la mer ». Sa beauté extraordinaire fait parfois oublier la solitude, le désespoir et la tristesse. Elle peut aussi être un paradis loin de la folie meurtrière des hommes.



L'aide qu'il va trouver sur cette île est précieuse. le royaume de Kensuké est un lieu de paix où l'on peut vivre en harmonie avec la nature et les animaux. Michael est un jeune garçon, qui apprendra beaucoup avec le mystérieux inconnu de l'île. Pourtant, il a la vie devant lui, il doit avancer parmi les siens, mettre en pratique la sagesse qu'il a acquise sur cette île.



Une aventure douloureusement belle qui nous montre un monde à la fois magnifique et tourmenté. Le courage est-il de vivre seul sur une île, à l'abri de la cruauté des hommes, ou bien celui de vivre parmi eux, en prenant le risque d'être blessé ?



Un roman jeunesse à lire..





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Le royaume de Kensuké

Les parents de Michael viennent d’être licenciés de la briqueterie où ils étaient employés tous les deux. Tous les dimanches, ils ont l’habitude d’aller faire de la voile sur un lac artificiel. Un jour le papa leur propose de profiter de leur indemnité de licenciement pour faire le tout du monde à la voile. Du haut de ces onze ans Michael se fait une joie de partir ainsi à l’aventure sur Peggy Sue un voilier de douze mètres avec ses parents et sa chienne « Stella Artois ». Ses parents l’invitent à consigner dans un journal ces souvenirs personnels. Une nuit, la veille de l’anniversaire de ses douze ans, alors qu’il est de quart et que Stella aboie sur le pont, il quitte son poste et bascule par-dessus bord avec elle. Il se réveille avec elle sur une petite île qui semble seulement habitée par des animaux. Pourtant un jour il découvre un bol d’eau et de la nourriture, quelqu’un semble donc prendre soin de lui. Ainsi fait-il la rencontre d’un vieil homme du nom de Kensuké, les premiers rapports sont houleux puis les circonstances vont faire qu’ils apprennent à se connaître, chacun révélant à l’autre comment ils ont échoué ici. En fait Kensuké est un médecin japonais seul rescapé d’un bateau bombardé pendant la seconde guerre mondiale. Sur l’île il a appris à survivre et à protéger les animaux des chasseurs peu scrupuleux, il souhaite rester sur l’île persuadé que sa femme et son fils n’ont pas survécu à la bombe atomique qui a détruit Nagasaki quarante ans plus tôt. Entre eux des liens père fils se tissent, l’ancien initie le plus jeune aux techniques de la pêche, de la peinture, de la protection des animaux en échange de cours d’anglais qui vont leur permettre de mieux communiquer. Tiraillé entre son amitié pour Kensuké et l’envie de revoir ses parents Michael va devoir faire preuve de patience. Un roman d’aventures d’une profonde humanité largement influencé par Robinson Crusoé, les illustrations en aquarelles rendent la lecture d’autant plus agréable pour les plus jeunes lecteurs. Récompensé par le prix Tam-Tam Je Bouquine et le prix Sorcières roman 9 – 12 ans, cette histoire d’amitié ravira les jeunes lecteurs mais aussi les plus grands en quête de valeurs telles que l’art et la générosité.
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Le royaume de Kensuké

Le royaume de Kensuké, c'est l'histoire d'une rencontre entre le passé et le présent en devenir. le passage, la transmission par l'art et la poésie.



L'enfant et le vieil homme perdus au milieu du monde ne se connaissent pas, ils se méfient chacun de l'autre. Mais quand la nécessité le demande, ils sont bien obligés de se rejoindre et ils finiront par se connaitre.

L'amitié noie leur solitude, mais les souvenirs sont ineffaçables, et l'enfant cherche à retrouver ses origines.

De ses origines le vieil homme en parle, mais elles sont d'un autre monde qui ne lui appartient plus et c'est pour cela que les destins finissent par rompre et se rejoindre.



Un récit émouvant apprécié de mes filles, qui ont tremblé au milieu de la jungle en compagnie de l'enfant, de Kensuké et de sa bande d'orangs-outans pendant les incursions des bandits sur l'ile, qui ont vécu la trahison avec angoisse et la libération avec une pointe de nostalgie.
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Le roi Arthur

Un jeune garçon de notre époque est amené à suivre les aventures d'Arthur, de Merlin et des chevaliers de la Table Ronde et de manière très agréable, par un récit simple et bien mené, dans un style contemporain, nous comprenons ce qui a fait le succès des récits de chevalerie. Toute l'histoire de Bretagne est évoquée dans ce roman qui permettra aux plus jeunes lecteurs (collège) se s'approprier facilement les légendes de la Table Ronde.
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Le roi Arthur

L'auteur nous raconte l'histoire du roi Arthur, avec une simplicité étonnante, car l'histoire de ce roi est très dur à expliquer et dans ce livre elle l'est très bien. Les aventures du roi sont périlleuses et il évite avec justesse la mort. L'auteur nous raconte, dans plusieurs chapitres, les aventures de Tristan, Lancelot, Gauvain et Perceval, et cela nous donne encore plus d'indications sur ces chevaliers de la Table Ronde, et j'ai aimé leurs aventures, car ont les apprend un peu mieux. A la fin c'est assez triste, car juste pour une histoire d'amour, les chevaliers de la Table Ronde se dispersent et meurent...

En mettant Arthur comme narrateur, le lecteur se sent proche du personnage et partage ses aventures. Quand j'ai lu les livres de Chrétien de Troyes j'ai senti une légère différence d'écriture avec ce roman, car celui-ci est destiné à un public de environ 10 ans et les romans de Chrétien de Troyes sont destinés à un public collégiens et adultes. A la fin du roman j'ai eu envie de lire d'autres romans sur la Bretagne et ses légendes, et je pense les ajoutés à ma PAL. Ce livre mérite d'être lu et relu, autant que par les jeunes que par les personnes plus âgés. Il y a un mot pour définir ce livre; magnifique, car je l'ai vraiment adoré ! Découvrez vite ce roman d'aventures à couper le souffle...
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Le royaume de Kensuké

Ne faut-il pas vivre ses rêves ?



Lorsqu’ils perdent leur travail, les parents de Michael décident de réaliser leur rêve : partir faire le tour du monde à la voile. Mais une nuit de tempête, dans la mer de Corail, Michael tombe à la mer avec sa chienne. Ils vont se retrouver sur une île et apprendre à cohabiter avec le seul humain présent, réfugié lui aussi dans ses rêves.



Le récit débute en Angleterre mais très vite c’est l’univers du bateau à voile et du grand large qui prend le dessus.

Puis le décor est une île presque déserte et on côtoie la nature.

Atmosphère très réaliste qui sonne juste.



C’est un roman fort en émotions et riche en découvertes. On y aborde le monde de la voile, la vie sur un bateau puis la survie sur une île déserte et la longue espérance de pouvoir rentrer chez soi. Une expérience éprouvante pour un jeune garçon. Je craignais des clichés « à la Robinson », il n’en est rien. L’auteur a su faire preuve d’originalité.

Sans vouloir trop dévoiler de l’histoire, j’ai aimé les comparaisons entre Michael et Kensuké et leurs vies respectives. Beaucoup de choses les rapprochent finalement, une fois qu’ils parviennent à communiquer. J’ai beaucoup apprécié la philosophie de vie de Kensuké, la description de ses passe-temps et sa sagesse face au monde qui le révolte. Comme j’aimerais entendre une fois sa chanson qui semble si envoutante !

Le style est fluide et agréable, le récit sonne juste.



Challenge ABC 2015-2016
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Soldat Peaceful

Avant de commencer cette critique, je voudrais m’arrêter quelques instants sur cette très belle couverture. Elle nous donne l'impression que nous allons ouvrir un vieux carnet ou un ancien journal intime. Cette fleur qui semble avoir séché entre les pages, cette ficelle un peu usée et surtout le titre écrit avec une écriture manuscrite et a la plume nous transporte dans le passé.



On entre dans le récit avec Tommo, 17 ans, il est tard et le temps d'une nuit et d'un compte a rebours, il nous raconte sa vie. La mort de son père, la vie avec ses deux frères, Molly son premier amour... puis la guerre.

On sent une réelle cassure dans le récit a ce moment là : la première partie est pleine de l'insouciance de l'enfance puis la suite du récit nous montre la très dure réalité de la guerre avec ses descriptions très poignantes.



L'auteur signe ici un roman émouvant et intense, nous parle de l'injustice, des fusillés "pour l'exemple" de la Premier Guerre Mondiale. Sujet dont on ne parle jamais malheureusement car les horreurs des guerres, on préfère souvent les ignorer.

Je trouve donc la démarche de Michael Morpurgo très admirable. Il est important de faire connaitre tout ceci aux plus jeunes pour ne pas oublier tous ces jeunes garçons tombés pour leur pays.



Tommo est un garçon très attachant que l'on voit grandir au fil des pages. La relation qu'il l'unit avec son frère Charlie est vraiment très belle et magnifiquement bien décrite.



On referme en tout cas ce livre avec une boule au ventre à cause de cette fin cruelle. Tommo au cours de ce livre, vit une nuit décisive et l'on comprend pourquoi qu'avec les dernières pages. Même si le récit est une fiction, l'auteur nous oblige ici a nous interroger sur la vie, la mort, la justice et nous pousse à nous souvenir a quel point cette guerre (et bien d'autres malheureusement) brisa les hommes partis pour un guerre éclair qui dura quatre longues années et causa le malheur de nombreuses familles.
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Le royaume de Kensuké

Histoire dépaysante que celle de Michael, qui part faire le tour du Monde avec ses parents et sa chienne, Stella. Mais le tour du monde s’arrête lorsque l’enfant tombe à l’eau et se réveille sur une plage avec Stella.





Le classique scénario de l’île déserte où il va falloir assurer sa survie, difficile quand on ne sait pas ou trouver de l’eau ?



La forêt est peuplée de singes, Michael n’ose pas s’y engager, le risque de mourir de soif se fait sentir...





Mais mystérieusement, quelqu’un dépose de la nourriture et de l’eau sur un rocher... Michael n’est donc pas seul sur l’île ... du mystère donc, dans ce livre, mais également de l’aventure, une belle histoire d’amitié sur le thème des îles désertes, un bel échange de culture entre deux êtres que tout semble opposer mais que la solitude aide à se comprendre.





A lire de 9 à 99 ans.
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Cheval de guerre

Ce livre est l'histoire d'un garçon, Albert, qui fait travailler Joey et Zoey, ses deux chevaux. Mais un jour, son père manque d'argent et décide de vendre Joey à l'armée. Le cheval sera utilisé durant la guerre de 14-18. Au début, Albert n'est pas assez âgé pour être militaire, mais quand il le sera, il retrouvera Joey.

Ce livre est intéressant, il nous apprend beaucoup sur la guerre mais ne nous dévoile pas toutes les horreurs des combats. Je n'aurais pas aimé avoir des descriptions trop violentes. Les pages sont bien illustrées et décrivent bien les batailles. Au fur et à mesure de la lecture, on ressent de plus en plus de fatigue dans les images.

Malheureusement, à la fin, beaucoup de soldats et de chevaux sont tués, ce qui m'a rendu triste.
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Le royaume de Kensuké

Il y a peu, nous sommes tombés sur un extrait de l'adaptation à l'écran du Royaume de Kensuké, roman jeunesse de Michael Morpurgo, ce qui a scellé le choix de mon fils pour l'une de nos lectures à deux. Nous y avons mis le temps, non pas qu'il ne nous plaisait pas (au contraire !), il fallait juste avancer avant tout sur sa lecture imposée du collège (le trop complexe "Tristan et Iseult"). Mais une fois ce dernier terminé, nous n'aurons pas mis long feu à en venir à bout.



"Le royaume de Kensuké" est une robinsonnade, encore. À croire que je les attire en ce moment... ou peut-être est-ce l'inverse ? En tout cas, j'ai de nouveau goûté à la solitude sur une île déserte et perdue du Pacifique.



Mais cette fois-ci, roman jeunesse oblige, le héros est bien plus jeune. Et c'est la veille de ses 12 ans, en cette fin des années 1980, alors qu'il faisait le tour du monde en voilier avec ses parents, que Michael est passé par-dessus bord une nuit de tempête, avec sa chienne Stella Artois (à ne pas confondre avec la marque de bière au nom éponyme) et son ballon de foot porte-bonheur. Les naufragés se retrouvent sur une petite île du Pacifique, déjà habitée par un autre naufragé. Et c'est là qu'entre en scène Kensuké, ancien soldat de la marine japonaise, seul survivant d'un navire qui a été attaqué par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Voilà plus de 40 ans qu'il vit sur l'île et ne cherche pas à en partir...



De là, une relation toute particulière commence à voir le jour entre le garçon et le vieil homme. Un peu houleuse au début, Michael venant perturber le quotidien solitaire (et volontaire) de Kensuké, elle finira par se transformer en un lien profond, qui ne nous laissera pas indifférents. Entre le vieil homme qui se plaît à vivre en autarcie, avec pour seule compagnie une famille d'orangs-outans, et le garçon qui guette le passage des bateaux dans l'espoir de retrouver ses parents, un quotidien hors du temps et des hommes s'organise. Michael va apprendre à respecter son environnement, à l'apprivoiser et à s'en accoutumer.



À moitié roman d'aventures et roman initiatique, l'auteur aborde les sujets attendus dans ce type de livres : la solitude bien évidemment, bien qu'elle ne soit pas traitée comme dans la plupart des robinsonnades que l'on rencontre, le personnage principal n'étant pas tout seul ; elle est pourtant bel et bien là, les protagonistes étant isolés sur une île perdue, coupés du reste du monde. Mais il aborde aussi l'amitié et la confiance, le partage, la survie en milieu sauvage, le respect de la nature et des animaux. Il y est aussi question de la cruauté des hommes, avec le braconnage et le trafic des singes d'un côté et l'éradication de la ville de Nagasaki par la bombe atomique de l'autre. On parle aussi des blessures profondes et du manque des êtres chers.



Michael Morpurgo est un auteur dont j'avais beaucoup entendu parler mais que nous n'avions pas encore lu. Nous le découvrons avec ce livre que nous ne sommes pas prêts à oublier. Je parle pour deux, car mon fils a lui aussi beaucoup aimé. C'est un roman profond et abouti, plein de sagesse et d'humanité, une très belle histoire et qui plus est très bien écrite. Et pour ma part, je pourrais même parler de coup de cœur, ayant été aussi rarement touchée dans la littérature adolescente.

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L'histoire de la licorne

C’est l’histoire d’un enfant qui aimait déambuler seul dans le village qu’il connaissait mieux que quiconque, l’histoire d’un enfant qui aimait se promener dans la montagne, nager dans les lacs, libre comme les aigles qu’il aimait observer, qui rêvait de voir les loups qu’il entendait hurler au loin, un enfant qui aurait aimé que son école soit au milieu de la nature qui lui apprenait tant… Mais sa maman envisageait son éducation d’une manière plus… académique…

Un matin, alors qu’elle doit faire les courses, elle dépose Tomas à la bibliothèque… la bibliothèque ? quelle idée !!!! Tomas obéit en maugréant, projetant de quitter cet endroit dès que sa maman se sera éloignée.



Mais quelque chose l’attire dans la bibliothèque : un être qui hypnotise par la douceur qu’il dégage, par un je ne sais quoi de magique… une licorne !



Tomas aperçoit une magnifique licorne, sculptée dans le bois, plus vrai que nature. La bibliothécaire est assise sur son dos et commence à raconter l’histoire de la licorne…



Happé pas cette histoire et par les autres histoires racontées par la dame à la licorne, Tomas découvre un univers qu’il ne connaissait pas et qui l’emmène dans le domaine du rêve que permet la lecture.



Quelques temps après , la bibliothécaire montre un livre abîmé, brûlé, l’histoire de la petite marchande d’allumettes. Les larmes aux yeux, elle raconte l’histoire de ce livre… puis la guerre arrive, le village est bombardé…



Et je m’arrête pour ne pas dévoiler la suite et la fin de mon histoire, une histoire belle, poignante…



Une histoire qui montre que le livre est beaucoup plus qu’un simple pliage de papier collé sur lequel on transcrit, le livre est un être auquel on peut s’attacher fortement. Qui ne possède pas dans sa bibliothèque, quelques exemplaires qui émettent des ondes dès qu’on les prend en main, pour rappeler des souvenirs, raviver le bien-être que l’on a ressenti à leur lecture, livre auquel on est particulièrement attaché…



Qui n’a jamais par la magie d’un roman, voyagé dans des contrées lointaines, dans l’imaginaire ou dans d’autres milieux inconnus jusqu’alors ?



C’est sans aucun doute l’idée principale de ce merveilleux conte : la magie des livres, il faut y croire comme il faut croire aux licornes…



Un beau coup de cœur du livre jeunesse…



Une histoire pour les enfants de 6 à 99 ans. Une histoire qui se partage.
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L'histoire d'Aman

L’histoire d’Aman est l’histoire d’un petit garçon de 8 ans qui fuit l’Afghanistan avec sa mère pour gagner l’Angleterre. L’Afghanistan est devenu un enfer. D’abord les Russes, puis les Talibans…Pourtant le pays était si beau et paisible autrefois. Bombardements, violences, froid et faim, le voyage pour gagner la liberté ; Aman a connu le pire.



A-t-on le droit de faire subir la guerre, la prison, la faim et la soif aux enfants ? Qu’ont fait tous ces hommes et femmes innocents pour mériter de telles conditions de vie ? S’ils prennent de tels risques pour rejoindre ce qu’ils pensent être le paradis ailleurs, c’est que leur vie est véritablement un enfer. Pourquoi alors les refouler aux frontières, les considérer comme des criminels alors qu’ils sont des victimes de la barbarie, de la bêtise humaine. Il faut les écouter, leur venir en aide.



Roman jeunesse très émouvant, totalement d’actualité et d’une belle écriture. Une très belle histoire d’amitié et de solidarité. Une histoire où une petite chienne nommée Ombre est plus humaine que certains hommes. Elle est un trésor ; une ombre amicale qui protège Aman, un porte-bonheur, une note d’espoir et une grande leçon pour les hommes.

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Le royaume de Kensuké

Déjà lu en 2016 mais mon fils devant le lire pour le collège (6ème) pendant les vacances, je n'ai pas pu résister.

Mickaël est un petit garçon heureux. il vit avec ses parents et sa chienne Stella Artois. Il fait partie d'une équipe de foot dans son école avec son meilleur ami. Mais surtout le dimanche ses parents et lui s'adonnent à leur passion commune : la voile sur le lac et quand il n'y a pas de vent ils pêchent. Le bonheur. Jusqu'à l'arrivée de la lettre. La fameuse lettre qui annonce à ses parents qu'ils sont licenciés. la fabrique de briques où ils travaillent tous les deux, ferme. Les temps s'annoncent difficiles. Les disputes surgissent. Son père reste prostré la plupart du temps. Et puis un jour il part.

Mais au lieu de se laisser abattre, il rebondit. C'est l'occasion de changer de vie, d'accomplir leur rêve. Il propose à Michaël et sa maman une folle aventure. Il leur propose de faire le tour du monde à bord du Peggy Sue.

Les mois qui suivent sont dédiés à la préparation du voyage. La petite famille apprend à naviguer auprès d'un vieux loup de mer. La maman devient le skipper du bateau.

Finalement le voyage commence. Tout va très bien jusqu'à ce qu'un jour, la veille de l'anniversaire de ses 12 ans, Michael tombe à l'eau et échoue sur une île. Une autre aventure commence.





Même ressenti que la première fois. Ce roman d'aventures m' a beaucoup émue. C'est un genre que je ne lis que très rarement. La survie à la Robinson Crusoé c'est pas trop mon truc.

Mais là je ne sais pas, je me suis laissée embarquer dans l'histoire. Peut être parce qu'il s'agit d'un jeune ado et que j'ai réagi en maman. La maman de Michael est extrêmement touchante dans sa volonté de retrouver son fils. J'ai apprécié que ce soit elle le skipper.

Sur la fin, j'avoue aussi que c'est L'histoire de Kensuké qui m'a bouleversée. Ce vieil homme japonais qui croit les siens morts à Nagasaki pendant 40 ans alors qu'ils étaient absents de la ville ce jour là. J'ai versé ma larme.

J'ai aimé cette histoire de survivants qui deviennent amis presque père et fils malgré la frontière de la langue, la débrouillardise de Kensuké et son côté artiste, sa philosophie et sa belle relation avec les orangs outans.

En plus, le texte est vraiment beau comme toujours avec cet auteur. Pas de mal de mer, mais un bon moment passé avec Kensuké et Michaël.

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La sagesse de Wombat

La Sagesse de Wombat est un étonnant condensé de faune endémique australienne aromatisé à la sauce du conte itératif.



Wombat, comme son nom l'indique, est un petit... wombat ! Il chemine à la recherche de sa maman qu'il a perdu de vue et, chemin faisant, il rencontre un exemplaire de certains de plus connus des représentants de la faune australienne : martin-pêcheur australien, wallaby, opossum d'Australie (d'ailleurs improprement nommé opossum, puisque normalement ceux-ci sont sud-américains), émeu, koala et aborigène.



Dans un premier temps, l'histoire a une structure itérative où à chaque fois Wombat se présente, on lui demande ce qu'il sait faire, il répond, pas grand-chose, qu'il sait seulement creuser et réfléchir beaucoup, et l'autre s'en retourne en lui spécifiant que lui il sait faire beaucoup de choses.



Or, dans un second temps, l'histoire prend une tout autre tournure, non itérative cette fois, et l'aptitude de Wombat pourrait bien s'avérer utile. Je vous laisse découvrir ce petit événement qui engendre auprès de vous — j'en suis certaine — un suspense insoutenable dont la douleur vous tenaillera jusqu'à ce que vous soyez allés découvrir par vous-même le fin mot...



Il me reste à dire encore un ou deux mots des illustrations qui sont vraiment très réalistes, c'est bien, mais surtout très belles, c'est mieux. Grand coup de chapeau donc à Christian Birmingham qui illustre souvent les histoires de Michael Morpurgo.



Donc, un album peut-être pas ultra génial mais à mon sens vraiment très sympa et qui permet de faire un petit voyage virtuel en Australie. Ce n'est déjà pas si mal, mais ça, c'est à vous de voir, car ce n'est là que mon avis, qui ne sait que creuser et réfléchir beaucoup, c'est-à-dire pas grand-chose.
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Soldat Peaceful

Soldat Peaceful est la dernière lecture scolaire de ma fille de 13 ans. On y suit la vie des frères Peaceful, Charlie et Thomas dit « Tommo » à partir la mort de leur père. Ces jeunes anglais n’ont pas dix-huit ans quand ils doivent partir se battre en Belgique, à Ypres.



Ypres. Cette ville n’a pas été épargnée au cours de la Première Guerre Mondiale. Après l’évacuation de mai 1915, la ville n’était plus qu’un champ de ruines et plus personne n’y vivait. Quand on sait que dans les années qui ont suivi ils ont construit plus de 150 cimetières militaires autour de la ville… cela fait froid dans le dos.



J’ai déjà lu 14 de Jean Echenoz, je savais à quoi m’attendre. Quoi qu’il en soit, le livre de Morpurgo est plus fort en émotions. Impossible de rester insensible au destin des deux frères.



« La plus grande calamité pour nous, ce ne sont ni les rats ni les poux, mais la pluie qui tombe sans cesse et nous mouille, qui coule comme un ruisseau au fond de notre tranchée, la transformant en un fossé boueux, une fange puante et gluante qui semble vouloir nous retenir, nous engloutir et nous noyer. »



« Un orage muet d’obus fait rage autour de moi. Devant mes yeux, nous sommes fauchés par le feu, désintégrés, anéantis. C’est comme si je n’étais pas là, comme si cette horreur ne pouvait m’atteindre. »



« Dehors, le monde est retombé dans le silence. Les deux armées gisent, épuisées, dans leurs tranchées saignées à mort. »



« Je ne pouvais même plus me tromper moi-même en feignant de croire en un Dieu miséricordieux, ni au paradis, plus maintenant, pas après avoir vu ce que les hommes peuvent faire à d’autres hommes. Je ne pouvais plus croire qu’à l’enfer dans lequel je vivais, à l’enfer sur la terre, un enfer créé par l’homme et non par Dieu. »



Ce livre est un hommage poignant à tous ces soldats qui ont été exécutés pour désertion, lâcheté ou pour s’être simplement endormi à leur poste.









Challenge livre historique 2019
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Seul sur la mer immense

Seul sur la mer immense est un voyage à travers la vie d’Arthur.



Jeune orphelin, il quitte l’Angleterre pour rejoindre, avec de nombreux enfants dans sa condition, l’Australie.

Il n’emporte rien avec lui, si ce n’est un souvenir tenace. Sa sœur Kitty lui faisant ses adieux en lui donnant une clé.

Une clé porte–bonheur.

Seul, il ne le restera pas trop longtemps.

Il se fera un ami, un frère.

Il se trouvera une mère.

Il connaîtra la maltraitance, la douleur, la perte, mais aussi la bonté et l’amour.

Il apprendra à aimer la mer. Celle-ci deviendra sa passion.



Un jour il construira le « meilleur bateau que les vagues puissent secouer ».

Un bateau pour faire un voyage, pour lever la brume sur ses souvenirs.



C’est l’histoire d’un orphelin et d’une clé. D’un bateau et d’un albatros. D’un homme qui continue à vivre tant que son histoire est racontée.



C’est aussi l’histoire de tous ces enfants, orphelins ou délaissés, dont on se débarrassait en Angleterre, entre 1947 et 1967, en les envoyant dans les colonies. Ils ne connaissaient pas tous une nouvelle vie agréable. Certains ont su passé entre les mailles de l’exploitation et de la maltraitance.



Une très belle histoire.



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Soldat Peaceful

Un jeune soldat raconte. Quoi ? Sa vie depuis la mort de son père, jusqu'à sa présence dans une grange française, à deux pas du front. Le lecteur ne saura qu'à la fin ce qu'il y attend.

Une histoire tissée d'amour, de petites rancunes et de grands pardons. De haine imbecile et de joie, de bonne humeur. D'honneur, aussi. Une vie d'homme qui fait de son mieux pour trouver sa place, pour faire du mieux qu'il peut pour vivre ses contradictions,ses doutes, ses peurs.la peur de ne pas être à la hauteur, la culpabilité,la différence. Pour finir dans la boue des tranchées, mais chargé de survivre : d'autres on besoin de lui, de sa force et de son courage.

J'ai souvent eu envie de pleurer devant la cruauté et la beauté de ce texte. Devant l'injustice qui frappe d'autant plus cruellement que la vengeance est basse, les motifs nobles. L'humanité des frères Peaceful au milieu des tranchées, l'amour fraternel qui les portait auraient du être plus forts que les autres stupides qu'ils devaient servir. Un grand texte, qui noue les tripes et qui ne devrait pas être réservé au seul secteur jeunesse de nos librairies et bibliothèques.
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Le Mystère de Lucy Lost

Le mystère de Lucy Lost n'est pas le premier livre de Michael Morpurgo que je lis : j'ai déjà beaucoup apprécié d'autres titres de cet excellent auteur jeunesse (Cheval de guerre, Le jour des baleines, Soldat Peaceful...).

Comme souvent, Michael Morpurgo s'appuie sur un fait historique pour construire son récit. Ici, c'est le naufrage du Lusitania, torpillé par un sous-marin allemand lors de la première guerre mondiale.

L'histoire à deux voix nous transporte dans le temps et l'espace, via une alternance de chapitres centrés sur la vie d'Alfie, jeune garçon habitant les îles Scilly, ou de Merry, petite fille new-yorkaise. Nous sommes en 1915, l'Europe est en guerre, les États-Unis ne sont pas encore rentrés dans le conflit.

L'aspect historique du roman m'a vraiment intéressée, la découverte de la vie des marins et des habitants des îles Scilly également. Michael Morpurgo sait faire vivre dans ses textes des personnages authentiques et attachants. Tout le long du livre, on sait que l'on a sous les yeux une fiction, mais le récit fait tellement vrai, que le lecteur y croit.

L'auteur m'a embarquée dans son histoire, et ma foi, je me suis laissée faire bien volontiers.

Si le "mystère" de Lucy Lost ne reste pas très longtemps mystérieux (au moins pour un lecteur adulte, qui fait vite le lien entre les deux récits), la lecture reste prenante de bout en bout, et l'histoire de Lucy, dévoilée par petites touches est très émouvante.

Michael Morpurgo montre à travers la vie de la famille d'Alfie l'importance du quotidien. Sans être moralisateur, il met en avant le courage, l'honnêteté, l'opiniâtreté, la tolérance et bien d'autres qualités dont font preuve ses personnages. Il montre également que l'on peut obtenir de grands résultats simplement, par de petits gestes de la vie de tous les jours.

Un fond historique intéressant (complété par quelques annexes bienvenues en fin de livre), une histoire captivante, des personnages touchants : voilà de sérieux atouts pour Lucy Lost.

Si j'ajoute à cela le fait que le texte est très bien écrit, dans une langue soignée, vivante, précise et fluide en même temps, cela commence à faire beaucoup !

Enfin, je remarque avec bonheur que ce petit pavé fait tout de même plus de quatre cent pages : oui, les jeunes lecteurs sont capables de lire ! Oui, les jeunes lecteurs sont capables d'apprécier de vrais romans !

Décidément, Michael Morpurgo est une valeur sûre, et je remercie Babelio et Gallimard Jeunesse pour cet excellent livre.
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La trêve de Noël

Un belle histoire de Michael Morpurgo issue de sa plume enchanteresse. Cet écrivain est vraiment à conseiller pour les enfants tant son écriture, quel qu’en soit le sujet, est apaisante, fluide et ses écrits respectant une chronologie bien étudiée.



La trêve de Noël raconte l’histoire d’un homme qui trouve dans une brocante, le vieux bureau à cylindre dont il rêvait. En le retapant, il y découvre un tiroir secret contenant une boîte sur laquelle a été collée une étiquette sur laquelle est mentionné : « Dernière lettre de Jim, reçue le 25 janvier 1915. Le moment venu, l’enterrer avec moi » dans cette lettre, Jim, combattant de la grande guerre, y raconte son Noël 1915, un Noël de paix en pleine guerre , où les soldats anglais, allemands et anglais mangèrent, chantèrent et jouèrent ensemble.





Curieusement, le livre a été publié en octobre 2005, le film « Joyeux Noël « qui raconte une histoire similaire, ce qui n’est pas surprenant si l’on étudie la question : des écrits subsistent, des journaux de l’époque et des écrits émanant des tranchées témoignent de trêves relativement courantes à l’occasion de Noël, et à d’autres moment de l’année également.





Belle occasion de souligner le côté absurde de la guerre et de faire comprendre que le peuple la subissait et n’avait pas demandé à combattre, aussi, pourra-t-on affirmer que la notion d’ennemi est relative.





Un récit poignant qui ne se contente pas de raconter la trêve, car il y a une autre issue à cette histoire, rappez-vous, il y a un message sur la boîte contenant la lettre… juste un indice qui me permettra de ne pas (trop) spoiler , le livre pourrait être intitulé "la trêve de Noël ou comment apporter un peu de bonheur à autrui"…



Pour enfants de 9 à … plus âgés.




Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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