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4.38/5 (sur 50 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Long Island, New York , le 06/02/1955
Biographie :

Michael Pollan est auteur scientifique et journaliste au New York Times Magazine.

Professeur de journalisme à l’université de Berkeley (Université de Californie), il est le pourfendeur de la malbouffe aux États-Unis.

Entre la publication de The Omnivore’s Dilemma (le Dilemme de l’omnivore), la sortie du film « Food, Inc. », de Robert Kenner (2008), qu’il a coproduit, et ses passages chez Oprah Winfrey,
Pollan prouve que consommer des produits locaux, bio et non transformés est une question d’éthique pour soi et la planète.

Source : madame.lefigaro.fr
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Bibliographie de Michael Pollan   (13)Voir plus

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VOYAGE AUX CONFINS DE L'ESPRIT https://www.editionsquanto.com/produit/19/ Le LSD et les champignons magiques, des reliques des années hippies? Détrompez-vous. Ces substances psychédéliques font aujourd'hui leur grand retour en recherche clinique et les perspectives qu'elles ouvrent sont extraordinaires. Elles révèlent les mécanismes de notre conscience grâce auxquels nous donnons du sens à notre vie et appréhendons les autres et le monde. Elles permettent le traitement de la dépression, des addictions (tabac, alcool) ou de notre anxiété à l'approche de la mort, dans des temps très courts et avec un taux de réussite remarquable. Afin de comprendre la réalité de cette révolution en cours, ce qu'elle peut nous apprendre sur nous-mêmes et la nature des expériences dont il est question, le journaliste et écrivain Michael Pollan a mené l'enquête, à la première personne. Au fil de ses rencontres avec des patients, des chamans modernes, des guides spirituels et la nouvelle génération de scientifiques qui cartographient notre cerveau, nous le suivons dans des lieux où il ne s'était jamais aventuré, parfois même jusqu'au plus profond de lui-même. Voyage aux confins de l'esprit est un succès mondial traduit en 16 langues. Il est le témoignage fascinant de ce que nous sommes et de ce à quoi pourrait ressembler l'avenir de la conscience.

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
J'ai eu le sentiment que des mystères m'étaient dévoilés, mais ils me paraissaient familiers ; j'avais plutôt l'impression qu'on me rappelait des choses que je savais déjà. J'ai eu l'impression d'être initié à des dimensions de l'existence dont la plupart des gens n'ont pas connaissance, notamment la nette sensation que la mort est illusoire, dans le sens où c'est une porte que nous franchissons vers un autre niveau d'existence, et que nous sommes éjectés d'une éternité où nous retournerons.
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L'amour est plus fort que tout.


[...]
"J'ai entendu cela toute ma vie, s'exclame-t-on, mais je n'en avais pas compris le sens profond jusqu'à aujourd'hui."
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One in every three American children eats fast food every day.
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Trente années de conseils nutritionnels nous ont rendus plus gras, plus malades et plus mal nourris.
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Grof, qui a supervisé des milliers de séances sous LSD, a un jour prédit que les psychédéliques "seraient pour la psychiatrie ce que le microscope est à la biologie ou le télescope à l’astronomie. Ces outils permettent d’étudier des procédés essentiels qui, dans des conditions normales, ne peuvent être observés directement".
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«Imaginez que le cerveau soit une colline recouverte de neige
et que nos pensées soient des luges dévalant cette pente. Au fur et à
mesure que les luges descendent les unes après les autres, un petit
nombre de pistes principales sont tracées. Chaque fois qu’une
nouvelle luge descendra, elle sera alors attirée par les pistes
préexistantes, presque comme par un aimant.» Ces pistes
principales représentent les connexions neuronales les plus
fréquentées de notre cerveau, dont beaucoup transitent par le
réseau du mode par défaut. «Avec le temps, il devient de plus en
plus difficile de descendre la colline par une autre piste ou dans une
autre direction.
«C’est comme si les psychédéliques damaient provisoirement la
pente. Les pistes les plus marquées disparaissent, et la luge peut
alors aller dans d’autres directions, explorer de nouveaux paysages
et, littéralement, tracer de nouveaux chemins.»
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Michael Pollan
En s’enfonçant suffisamment loin et profondément dans la conscience, on finit par tomber sur le sacré.
Ce n’est pas quelque chose que nous créons, mais qui attend d’être découvert et qui est accessible aux croyants tout autant qu’aux non-croyants.»
Deuxièmement, qu’elles soient provoquées par des drogues ou d’autres moyens, ces expériences de conscience mystique constituent très probablement le fondement premier de la religion (Richards estime que pour cette raison, les psychédéliques devraient être abordées au cours de n’importe quel cursus en théologie).
Enfin, la conscience est une propriété de l’univers et non du cerveau. Il s’accorde à ce propos avec le philosophe français Henri Bergson, qui concevait l’esprit humain comme une sorte de récepteur radio capable de se brancher sur des fréquences d’énergie et d’information existant en dehors de lui.  
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Griffiths note que la culture américaine n'est pas la première à se sentir menacée par les psychédéliques : si R. Gordon Wasson a dû redécouvrir les champignons hallucinogènes au Mexique, c'est parce que les Espagnols en avaient efficacement réprimé l'usage, qu'ils considéraient comme un dangereux instrument du paganisme.
" Cela montre à quel point les cultures répugnent à s'exposer aux changements que ces composés sont susceptibles de provoquer ", m'a-t-il dit le jour de notre première rencontre. " L'autorité qui découle de l'expérience mystique première est telle qu'elle menace les structures hiérarchiques en place. "
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Je suis frappé par le fait qu’il n’y avait rien de surnaturel dans les
perceptions exacerbées qui étaient les miennes cet après-midi-là,
rien qui ne commande une explication magique ou divine. Non, tout
ce qu’il avait fallu, c’était un autre regard sur la réalité ordinaire,
une sorte de lentille ou un mode de conscience qui avait
simplement (simplement!) mis en italique la prose de l’expérience
ordinaire pour révéler le merveilleux qui se trouvait toujours là,
dans un jardin ou une forêt, mais caché à nos yeux
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«Les champignons m’ont montré les
liens d’interdépendance entre toutes les formes de vie, et la matrice
moléculaire que nous partageons», disait-il alors. «Je n’ai plus le
sentiment d’être dans cette enveloppe humaine qui s’appelle Paul
Stamets. Je fais partie du flux de molécules qui circulent dans la
nature. On me donne une voix et une conscience pour un temps,
mais je sens que je fais partie de ce continuum de poussières
d’étoiles dans lequel je suis né et auquel je retournerai à la fin de
cette vie.»
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