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Critiques de Michael Walzer (13)
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21 penseurs pour 2021

Un an déjà....

Comme ça passe quand on y repense. C'était même pas hier et ça fait pourtant un an.

Un an déjà, qu'une certaine série philo des années 2020 a vu le jour avec sa première saison : « 20 penseurs pour 2020 ». le principe en est simple, une anthologie des meilleurs articles parus dans la presse internationale l'année d'avant.

L'an dernier, j'émettais l'idée pour la première que l'originalité des concepts les éloignait d'un recueil de brèves de comptoir, bien qu'une forme de philosophie pouvait aussi s'entendre dans les bistros. Je confirme le truc pour cette année encore.

Oui je sais, tous les bistros ont fermé entre-temps.

Voici donc pour cette deuxième, « 21 penseurs pour 2021 », une liste non exhaustive, de résumés (très succincts) d'articles aux concepts philo bien tournés et développés (dans le livre), que vous n'avez pas entendus dans les bistros :

- la possibilité d'une décélération initiée par le politique démontrée par la pandémie

- la limite des systèmes ultralibéraux des USA ou de la Grande-Bretagne pendant la pandémie

- inégalité de la vulnérabilité face à la propagation d'une maladie aux USA

- le télétravail comme vecteur d'évolution de la géographie des centre-villes

- un état mondial ? « Comme si ce minuscule être vivant était venu en messager pour défier notre humanité mondialisée et révéler son impuissance, lui offrant une dernière chance pour prendre conscience d'une communauté de destin »

- le capitalisme favoriserait la zoonose (transmission des maladies d'animaux vers humains)

- débat d'idées autour du dilemme des soins à conditions égales impossibles pour deux patients : l'âge doit-il être le critère sélectif ?

Bon tout ça pour dire, on se doute, il est question de ce que vous savez, comment pourrait-il en être autrement. Ça fait un an que l'on ne parle que de ça. Et de météo peut-être aussi un peu, au creux d'une vague certainement. Ou alors du réchauffement climatique, comme dans l'article de Bruno Latour qui se demande si on ne devrait pas passer d'une lutte des classes sociales à une lutte des classes géosociales  (Ou comment en finir avec le partage des richesses pour préserver l'environnement). On aurait parlé de Trump aussi. le recueil ne l'ignore pas, en interrogeant la survie du trumpisme après le règne de son créateur, mais aussi dans un autre article qui décrypte la révolte de certains dirigeants dont Trump, Bolsonaro ou Erdogan, empruntant à la population la haine des élites en place et dénigrant la démocratie, alors qu'ils proviennent eux-mêmes des élites.

A-t-on réellement parlé de cancel culture dans les foyers ? Peu importe, car le papier d'Helen Lewis se révèle bien intéressant, en mettant en regard la génération des milenials qui coupent le cordon avec Harry Potter et son autrice, sujette à polémique sur la question des transgenres.

Intéressant et surtout accessible, comme tous les articles ou presque d'ailleurs, à picorer au gré des envies et des humeurs.

Néanmoins, le recueil dans son ensemble m'a paru moins passionnant que l'an dernier, sûrement que la répétition de l'axe Covid/économie/politique n'y est pas étrangère.



Un grand merci à Babélio et Philomag pour l'envoi de ce recueil d'articles, dans le cadre de masse critique.

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Les philosophes face à la guerre

"Philosophie magazine" d'Avril-mai 2022 en édition spéciale, les philosophes, sociologues, essayistes nous livrent leurs réactions face à la guerre en Ukraine. Il s'agit d'une édition spéciale.

J'étais évidemment comme tout le monde en plein ébahissement. Comment était-ce possible, nous en Occident qui, depuis notre naissance, après 1950 dans mon cas, n'avions connu qu'un monde en paix loin du spectre de la guerre, dans nos pays ?

Je croyais vraiment à la paix garantie par la création de l'Union Européenne, grâce à la chute du mur de Berlin et tous ces signes d'échanges entre les pays occidentaux.

De plus, j'affirmais bien fort mes convictions.

La première fois que j'ai douté de la liberté d'expression et de l'avenir de la démocratie, c'est lors des attentats meurtriers de Paris contre Charlie Hebdo et ensuite contre la population.

Que de questionnements lors de l'invasion de l'Ukraine !

C'est avec un réel intérêt que j'ai lu le magazine qui s'intitule "Face à la guerre" qui nous présente des réflexions différentes sur le sens des conflits, la motivation, l'historique des guerres dans le monde, le devenir et la considération des réfugiés, la différence entre les réfugiés syriens et ukrainiens, la vision du monde par un dictateur.

Les articles vont en profondeur et rassemblent les idées afin qu'elles s'éclaircissent.

Toutes les chroniques sont intéressantes et différentes.

Merci à la Masse critique de Babelio et à Philosophie Magazine pour cette lecture bien enrichissante
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Les philosophes face à la guerre

Face à la guerre en Ukraine, une fois la surprise passée, il était indispensable de prendre du recul et d’essayer de comprendre non seulement ce que signifiait cette guerre, quel était son but, mais surtout comment on allait pouvoir en sortir.

Pour ce faire, Philosophie magazine, dont le but est d’éclairer les événements de l’époque à la lumière de la pensée des philosophes, a sorti un numéro spécial en avril. Les articles ont donc été écrits en mars, mais en les lisant fin juillet, ils sont malheureusement toujours d’actualité.

Au départ, j’étais surtout curieuse de lire la contribution d’Etienne Klein, mais au final je dois reconnaître que ce n’est pas la plus intéressante, même si elle est agréable à lire grâce au style d’Etienne Klein.

De toute façon, la question n’est pas de savoir quel est le meilleur article car ce magazine constitue un ensemble avec des articles très différents mais qui contribuent tous à nous faire réfléchir sur une question ou une autre soulevées par la guerre en Ukraine.

La lecture de ce numéro spécial s’est donc avérée très intéressante et je remercie les équipes de Babelio et de Philosophie magazine pour cet envoi.

Je salue également l’accessibilité de ce magazine, car les articles étaient tous très clairs et faciles à lire tout en abordant en trois ou cinq pages des notions d’une certaine complexité.
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Manuel d'action politique

Notre époque est propice aux envies de changements politiques. Mais voilà, une fois qu’on a compris que mettre un émoji « Grr » sous les publications de nos amis ne va pas faire vraiment avancer les choses, et que la carrière de politicien professionnel ne nous attire pas spécialement, que nous reste-t-il comme solution ?



Ce manuel très concret a pour but de préparer tout militant potentiel à ce qui l’attend. Bien qu’il ait été écrit il y a un demi-siècle en Amérique, en plein contestation contre la guerre du Vietnam, on ne ressent aucun décalage temporel.



Le texte adresse de sérieuses mises en garde : le militantisme demande une bonne dose d’effort, réclame d’effectuer un travail pas toujours très gratifiant, pour un résultat finalement aléatoire (et pas un aléatoire du type pile-ou-face : généralement, vous perdrez).



L’important est de trouver un but atteignable pour le temps que l’on peut y consacrer : avec un travail à plein temps, et/ou une famille dans laquelle on s’investit, il est illusoire de se voir en leader d’une révolution de 20 millions de personnes (ce qui m’a beaucoup déçu, car j’avais déjà consacré du temps à réfléchir à la couverture de mes mémoires : « Luniver, la destinée d’un homme exceptionnel ». Vous ne la verrez jamais du coup, et c’est bien dommage, parce que ça en valait vraiment la peine). Avoir un but modeste, à la portée locale, est sans doute moins sexy sur le papier, mais quand on peut seulement y investir quelques heures par semaine, c’est un bon moyen de changer les choses, à notre niveau.



Il est important également de se préparer aux guerres d’égo internes, aux tentatives de récupération du mouvement par d’autres groupes, aux nécessaires compromis que l’on va devoir faire pour former un groupe de taille suffisante, … Définir un objectif clair et concret, savoir maintenir le cap quoi qu’il arrive, permettra d’éviter la plupart des écueils.



Le sentiment d’indignation, de révolte, qui nous pousse à nous investir dans une cause est puissant, mais il nous fait aussi idéaliser nos compagnons de combat, dans un premier temps du moins. Il faut savoir où on va mettre les pieds pour ne pas transformer ce sentiment en amertume, ou pour ne pas finir dans un canapé à trois heures du matin à refaire le monde avec les trois mêmes personnes en boucle.



Livre à conseiller à tous les novices en politique, pour quitter le monde de l’utopie, et tenter d’obtenir des résultats tangibles, quelle que soit l’énergie que l’on souhaite mettre dans une cause.
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Le deuxième âge de la critique sociale

[Titre de mon volume : La Critique sociale au XXe siècle – Solitude et solidarité. Titre d'origine : The Company of Critics, Social Criticism and Political Commitment in the Twentieth Century]



Julien Benda – le fustigeur des clercs qui s'immiscent au pouvoir –, Randolph Bourne – l'opposant à l'intervention des États-Unis dans la Première Guerre mondiale –, Martin Buber – le sioniste partisan d'un Israël bi-national –, Antonio Gramsci – le dirigent communiste qui réfléchit à l'hégémonie culturelle depuis un confinement qui l'isole entièrement du peuple italien, Ignazio Silone – l'écrivain qui abandonne un certain christianisme hérétique pour le communisme, puis le Parti communiste pour un certain socialisme humaniste, George Orwell – qui s'oppose au communisme internationaliste et prône une gauche spécifiquement anglaise respectueuse de la propriété privée (...) –, Albert Camus – qui, dans le contexte de la guerre d'Algérie, se défend de renier ses solidarités familiales pied-noir –, Simone de Beauvoir – qui ne parvient pas à se libérer de la contradiction entre l'existentialisme et la position de la femme qu'elle développe dans Le Deuxième Sexe –, Herbert Marcuse – qui, dans L'Homme unidimensionnel, s'en prend à un Américain moyen, antihéros repu et satisfait qu'il n'a peut-être pas vraiment compris –, Michel Foucault – qui se veut « politique solitaire » car « antidisciplinaire » –, et enfin Breyten Breytenbach – le critique d'Afrique du Sud exilé en France : tels sont, dans l'ordre les « compagnons » critiques que l'auteur choisit comme amis ou plus souvent comme antagonistes pour illustrer la critique dans ce XXe siècle caractérisé par deux spécificités : un relativisme éthique tel que lui, Walzer « s'oppose […] à l'affirmation selon laquelle les principes moraux seraient extérieurs à l'expérience quotidienne » (p. 11) ; et une synchronicité entre ladite critique et la révolte populaire.

Dans cette démarche de présentation de penseurs – dont l'ordre chronologique n'est qu'une apparence superficielle voire un leurre – il existe toujours un sous-entendu de conformité croissante ou décroissante avec un type idéal de méthode ou de théorie que l'auteur lui-même s'est approprié et qu'il embrasse ou dont au contraire il se démarque dans sa pensée. J'ai songé d'emblée à un ouvrage dont l'étude me fut prescrite il y a très longtemps, dans mon cursus de deuxième cycle : Les Sociologies contemporaines de Pierre Ansart ; l'ordre de présentation des sociologues français correspondait là à l'importance croissante que ces derniers accordaient à l'individu plutôt qu'à la « structure » – un parti pris légitime, du moment qu'il est clairement affiché, un cheminement de construction de la propre pensée de l'auteur qui s'y engage et dont on le tiendra responsable.

Le parti pris de Michael Walzer dans cet essai est d'ordre normatif : le critique doit être, pour lui, éloigné de toute doctrine – on pourrait dire qu'il doit refuser le dogmatisme – autant que proche ou au moins solidaire d'un peuple, caractérisé par ses particularités, sa proximité nationale, communautaire, le voisinage de valeurs d'intérêts et même de lingue avec lui-même, selon le modèle idéal des prophètes bibliques qui représentent la voix de leur peuple au moment de leur prophétie. La dissidence dans l'enracinement.

Ce parti pris ne me convainc pas. Je suis sans doute trop français pour être aussi communautariste, trop élitiste pour voir le rôle de l'intellectuel réduit à celui du porte-voix d'une cause contingente ou traditionnelle, pour voir la critique réduite à être « nationale populaire ». Ce parti pris, au lieu d'être annoncé dès l'Introduction, n'est énoncé que dans la Conclusion. Surtout, appliqué comme critère de validité à l’œuvre de penseur si différents opérant dans des contextes aussi divers et s'intéressant à des problématiques très spécifiques, il m'a paru ressembler à un lit de Procuste, provoquant deux conséquences aussi déplorables l'une que l'autre : la pensée d'hommes et femmes illustres en résulte caricaturée, au point de me paraître méconnaissable – pour les philosophes avec lesquels j'ai une certaine familiarité – ; Walzer se pose de manière extrêmement arrogante en arbitre et juge – je pense en particulier à Michel Foucault qualifié sans procès de « gauchiste infantile » (p. 207) – ; la lecture, sous un prisme unique, peu explicité, paraissant souvent très peu pertinent dans des cas précis, devient particulièrement ennuyeuse, laborieuse, insatisfaisante, énervante à la fin. L'agacement a fini par m'éloigner définitivement de la thèse du livre, qui pourtant propose une méthode qui pourrait avoir une certaine validité, dans certains cas et à une échelle locale, à condition justement qu'elle ne soit pas érigée à paramètre universel, conduisant son auteur précisément au dogmatisme qu'il conteste à autrui... « Solitude et solidarité », écrivait-il dans son sous-titre, n'est-ce pas... ?

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Les philosophes face à la guerre

C'est peu de dire que la guerre en Ukraine a bouleversé toutes nos certitudes. Mais elle a aussi profondément questionné ce que nous croyons être la paix, ce que nous croyons être une relation entre les peuples basée sur l'intérêt commun, ou même l'intérêt individuel.

10 penseurs habitués de philosophie magazine se soumettent à l'exercice de prendre du recul par rapport à cette guerre et de penser notre rapport au monde à sa lumière. De niveaux inégaux, ces textes interpellent toutefois chacun par l'angle choisi. Qu'est ce que le pacifisme? Fallait-il donc cela pour créer cette unité européenne? Que penser de la chute annoncée par certains de notre civilisation? Est-ce la faute de l'Otan? Y a t il des réfugiés plus acceptables parce que plus semblables à nous, et qu'en est il de l'universalisme des lumières? Sommes nous dans le déni du réel?

Aucune de ces réflexions ne permet évidemment de venir à bout du problème, mais elles ont chacune le mérite de bouleverser certaines de nos certitudes. Celle qui m'a le plus interpellé est la réflexion de Hartmut Rosa sur notre insécurité ontologique. Et si elle était la source de tous nos maux, à commencer par cette affreuse séduction des extrémismes qui nous promettent un avenir bien cadré, protégé des insécurités, par le prisme de l'homme fort?

Ce n'est pas dans ce livre, mais j'en ressors en me disant que ces soi-disant hommes forts sont décidément de vilains petits garçons qui refusent de devenir adultes, et de sortir de la toute puissance fantasmée. Avons nous donc besoin d'un ennemi, d'un bouc émissaire pour exister?
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Manuel d'action politique

On pourrait croire qu'il se passe toujours quelque chose dans nos nations qui donnent envie de s'engager pour protester et construire autre chose. "Les crises et les indignations qui poussent des citoyens ordinaires à se lancer en politique sont toujours graves - suffisamment grave pour les y pousser -, mais elles se produisent dans le cadre d'un système qui ne traverse pas encore de crise globale et qui autorise ses membres à réagir de manière "irrégulière". Les citoyens sont des piliers essentiels à la réussite d'un homme politique. « Nous avons besoin que surgissent des mouvements de résistance et d’activistes citoyens qui se souviennent du vieux mot d’ordre syndicaliste : organisez-vous ! ». Impossible? Absolument pas. "Le déclin des partis politiques et de l'autorité législative a clairement rendu le système politique moins accessible et a singulièrement compliqué le travail des activistes citoyens." Pour réussir votre mission il va falloir coordonner les troupes, convaincre, fédérer une base militante, pérenniser l'activité, organiser le début interne, se donner un dirigeant, voter des décisions, exclure les éléments les plus problématiques et dangereux... Tous ces sujets sont abordés chapitres après chapitres de façon simple, directe et compréhensible par tous. Un outil que chacun peut s'approprier qu'importe son niveau social.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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21 penseurs pour 2021

2020 aura été une année « sans précédent », entre l’effondrement écologique, la pandémie mondiale et même l’invasion du Capitole par des partisans de Trump, jusqu’ici impensables. Afin de mieux nous préparer à l’année 2021, de grands textes parus dans la presse internationale l’an dernier ont été sélectionnés par la rédaction de Philosophie magazine pour tenter de relier certains sujets entre eux et donner du sens au présent. L’objectif : (re)penser l’événement qui s’est produit. Ces textes, écrits par 21 philosophes, écrivains, sociologues et historiens, permettent à 21 penseurs de nous livrent leur vision du monde sur les sujets phares de 2020, probablement toujours d’actualité cette année et ainsi, de nourrir notre réflexion.



Bien évidemment, la pandémie de la COVID-19 est au cœur de toutes ces réflexions. En effet, elle a été à la fois le révélateur et l’amplificateur de nos forces et de nos faiblesses, mais aussi de nos fractures et de nos interdépendances. Ainsi, on trouve des articles aussi divers qu’une invitation à ralentir dans nos sociétés, les inégalités soulevées par le télétravail, un hommage poignant à Samuel Paty, la cancel culture à travers Harry Potter… A titre d’exemple, un parallèle intéressant est dressé entre les mouvements Black Lives Matter et #Metoo, dans la mesure où ils évoquent la dévalorisation et la domination des corps et sont décryptés en ce sens. Cela nous permet d’avoir un autre regard sur ces événements, un regard d’expert mais aussi une interprétation différente pour voir le monde autrement. Un article un peu provocateur intitulé « Save the planet » nous interroge sur notre véritable volonté : souhaitons-nous réellement sauver la planète, qui perdure depuis des millénaires bien au-delà des espèces, ou l’environnement qui permet la survie de l’espèce humaine – et par extension, l’espèce humaine ? Il s’agit d’une panoplie d’articles que j’ai trouvé très intéressants et bien choisis pour mieux appréhender le monde qui nous attend en 2021, peut-être avec davantage de philosophie !

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21 penseurs pour 2021

Cet ouvrage publié chez Philosophie Magazine Éditeur regroupe 21 articles écrits par des philosophes, des écrivains, des sociologues ou encore des historiens et parus pendant l’année 2020. Avec la pandémie en cours, la plupart des articles disent un mot sur la Covid-19 et ce qu’elle change dans nos vies.

Ce que j’ai bien aimé, c’est que les articles sont sur des thèmes variés. De plus, ils ne sont pas trop longs ce qui permet de ne pas s’ennuyer, j’ai d’ailleurs préféré les articles où il y avait des interventions des journalistes, cela rend le texte plus dynamique. Je pense que l’article que j’ai préféré est celui sur le télétravail, je l’ai trouvé intéressant et relativement facile à lire. Au contraire, je n’ai pas aimé l’article sur Samuel Paty à cause du parti pris de la philosophe de tutoyer Samuel Paty et de l’apostropher par son prénom.

J’ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique et j’ai trouvé intéressant d’avoir un résumé de grands articles de l’année passée.
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The struggle for a decent politics

Dans ce court ouvrage de 180 pages environ, écrit pendant le confinement du COVID, Le philosophe américain Michaël Walzer tente ici de répondre à la question : qu'est-ce qu'être libéral ? C'est dans le sens américain qu'il faut entendre ici libéral : le « libéralisme américain » est un mélange de social libéralisme, de progressisme social et d’économie mixte. Pour répondre le plus largement à cette question Michaël Walzer explore les relations entre les grandes familles sociales et politiques de la vie collective (démocrate, socialiste, nationaliste et internationaliste, communautairenne, féministe, professeur et intellectuel et juif) et le concept de libéral. C'est intelligent et drôle, rigoureux et tolérant....
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Manuel d'action politique

Tout d'abord merci à Babelio et son opération masse critique de m'avoir permis de découvrir ce livre. C'est sans doute le premier livre qui parle de politique que je lis. J'ai trouvé cet ouvrage très intéressant et en étonnante adéquation avec notre société actuelle. S'en est presque terrifiant.

Ce manuel aborde de manière assez simple la mise en place, l'organisation et la structure d'une action politique. De la mise en place de chacun aux enjeux en passant par la levée de fonds et aux tactiques, ce manuel propose des conseils que chacun est libre d'adopter/ adapter / refuser.

J'ai été surprise d'apprécier à ce point cette lecture. Un ouvrage pédagogique !
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Les philosophes face à la guerre

L'opération "Masse critique" de Babelio m'a permis de gagner un exemplaire d'un magazine que je ne connaissais pas :"Philosophie magazine".



"Face à la guerre" est un recueil de textes écrits par des philosophes, des penseurs, des sociologues, des intellectuels de tous horizons.



Ces hommes (et ces femmes) livrent une réflexion sur la guerre, plus particulièrement sur celle qui touche d'une manière ou d'une autre l'Europe : la guerre en Ukraine.



Chacun(e) donne ici le fruit de son analyse et fait référence à divers auteurs et personnalités à travers des citations.



Un éclairage sur les causes et les aboutissements de cette guerre qu'on n'attendait pas. Pourtant des signes auraient pu nous mettre la puce à l'oreille...



Des textes intéressants, interpellants, à la portée de tous.



Je remercie Babelio pour l'envoi de ce magazine.



"Nous ne nous opposerons réellement aux puissances qui menacent les libertés intellectuelles et individuelles que lorsque nous aurons reconnu que la notion même de liberté, pour laquelle nos ancêtres s'étaient déjà déchirés, est aujourd'hui en péril". (Einstein)
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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21 penseurs pour 2021

Plus que jamais, l’année 2020 a été marquée par la pandémie de la Covid-19. Au-delà de la crise sanitaire, cette anthologie d’articles de presse a le mérite de nous interroger sur les événements sociétaux susceptibles de transformer durablement notre façon de vivre ou d’appréhender le monde. Terrorisme, racisme, sexisme, écologie, modèles économiques... Cette sélection philosophique est pertinente, facile à lire et propose un retour arrière éclairé sur l’actualité. Quand les penseurs analysent l’actualité, c’est avant tout notre futur qu’ils interrogent...
Lien : https://www.mediathequeouest..
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