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4.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 1/05/1922
Mort(e) à : Paris , le 8/02/2007
Biographie :

Michel Cournot, né le 1er mai 1922 à Paris et mort le 8 février 2007 à Paris, est un écrivain, journaliste, critique cinématographique et réalisateur français.

Consacré par le Prix Fénéon 1950 pour Martinique (1949), il entame sa carrière journalistique à France-Soir où il revient après un passage à L'Express. Il est aussi documentariste avec Le Premier Spectateur, making-of du film Les Espions qui obtient le Prix des Deux-Magots en 1958. En 1963, il se voit décerner le prix Italia pour Les Enfants de la Justice.

Il réalise en 1968 le film Les Gauloises bleues, qui remporte un maigre succès d'estime mais n'obtient aucun succès commercial.
Dès le lancement du journal en 1964, il entre au Nouvel Observateur comme critique cinématographique.
Pratiquant un certain hermétisme intellectuel, il soulève l’admiration autant que l’indignation du lectorat par le caractère très tranchant dans ces jugements de ces critiques cinématographiques.
Il quitte Le Nouvel Observateur en 1973 pour une place de critique dramatique au Monde.
En 1997, il est promu commandeur de l'ordre des arts et des lettres.
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Cinéma
Michel AUBRIANT, Pierre BILLARD, Jean Louis BORY, Pierre MARCABRU débatent des films suivants : - "Au feu les pompiers", de Milos FORMAN - "Rouges et blancs", de Miklos JANCSO - "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages", de Michel AUDIARD - "Mexico, Mexico", de François REICHENBACH - "Les Gauloise bleues", de Michel COURNOT - "Baisers...

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Michel Cournot
Le papier de ces livres, déjà par lui-même, suscite un plaisir physique, au toucher, au regard, une petite émotion, il appartient aux choses sensibles, comme les draps de lin ou les nappes de fil, anciens, rangés là dans les malles. ( .["De livre en livre", p. 17]
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L'importance d'un écrivain ne repose pas sur ce qu'il dit. Elle repose sur sa voix, qui est aussi une démarche, une façon de mettre un mot devant l'autre, comme on met ses pieds. Lorsqu'un écrivain manque d'allure, ce qu'il dit ne porte pas. (p. 28)
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Le marquis et la comtesse.

L'écriture de la comtesse de Ségur est très simple, souvent impassible, il n'y a aucune recherche, ni même apparence" littéraire", sauf une maîtrise étonnante du dialogue, qui tient compte des âges, des milieux, des emplois. Les mille et un détails de la vie, des maisons, des habits, des objets, des outils, des voies et manières habituelles du commerce, de l'industrie et des travaux de la campagne, tout cela est donné par la comtesse de Ségur avec une exactitude et une présence remarquables
(p. 165- / 8 novembre 1990)


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Eloges de la lecture

Tombez dans l'enfance, c'est le soir. (...)
Eclate la phrase inévitable: "je vais éteindre", ou " déjà dix heures, tu es folle", ou "tu te tues les yeux", ainsi de suite, il y a une suite de variantes.
Cette phrase de la mère ou du père était moins simple qu'ils ne croyaient. (...)
En vérité ils avaient peur, une peur non définie, non accessible. La lecture fait peur.
Il y a de quoi. La terre sur quoi nous vivons est parcourue en tous sens par des personnes impalpables qui ont en français des noms féminins, là aussi: la folie, la solitude, l'absence, la mort, qui font peur, à vue de nez; et toutes ces personnes ont une même petite sœur, innocente, qui court sous les arbres, traverse les chambres pieds nus, se cale discrètement sur ses menues fesses dans un coin de compartiment : la lecture. (p. 12-14 juin 1976)
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L'embêtant avec Ramuz c'est que ses pages sont du tronc d'arbre. Et parfois de la racine d'arbre. Or ce que les gens peuvent lire, même les plus attentifs et les mieux intentionnés, c'est les feuilles, et un peu les branches à la condition qu'elles sachent quand même se faire valoir. (p. 252 - 16 octobre 1978]
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Il vient de paraître à Paris un petit pain de lecture , un petit croissant discret de lecture, qui s'appelle -Le Lecteur-- oui , l'auteur, Pascal Quignard, a mis lectrice au masculin, mais il faut le comprendre, vous verrez tout de suite que Pascal Quignard, depuis son enfance , n'a presque fait que lire (...)
Le livre de Quignard échappe à toutes les mesures. récits, pas tout à fait. Poèmes, oui, mais c'est un très trop grand mot. je crois que c'est l'un des plus beaux livres français parus depuis très longtemps, et qui a besoin d'être aimé tout de suite, sinon il va s'enfuir, disparaître à jamais. (p. 15 / 14 juin 1976)
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Michel Cournot
Paulhan manipule les idées comme un jardinier de famille: elles ne lui en content pas, elles restent mêlées au reste, à la blancheur crue du jour, à l'odeur des dahlias. Il met les idées à l'air, comme on met les draps au balcon. (...) Trop d'écrivains chantent dans le noir. Paulhan parle, c'est midi partout. ( "De livre en livre", p. 29)
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Car la lecture d'un texte grand, riche, n'est pas un acte amputé, partiel. C'est un acte de tout l'être, qui met en jeu tous les sens, toutes les facultés. (p. 19 / 22 mars 1985)
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Ramuz croyait que les vrais écrivains, c'est-à-dire les gens qui ont dans la peau et dans l'âme le poids des paroles, leur goût sur la langue, leurs couleurs dans l'œil, c'est les gens qui n'écrivent jamais. Jamais. Et parfois même pas une lettre à la famille. Les pêcheurs, les travailleurs des vignes ou des fabriques, les rempailleurs, les blanchisseuses, les femmes qui s'occupent des vaches ou du linge. (p. 253) [16 octobre 1978]
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Le marquis et la comtesse.

Sophie Rostopchine, soit par le biais de la cruauté des enfants, soit de " plein fouet" par des histoires d'adultes, a en fait porté témoignages d'une voix plus précise, plus directe qu'un Hugo ou qu'un Balzac (mais avec moins d'"art"), sur les oppressions, les injustices, et les haines, d'une société. (p. 166- / 8 novembre 1990)
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