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3.05/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/05/1928
Mort(e) à : paris , 2007
Biographie :

Michel Cousin est un scénariste et un romancier français, auteur de nombreux romans policiers, dont plusieurs appartiennent à la veine humoristique.

Après des études secondaires, il semble avoir obtenu un diplôme d'ingénieur agronome et fait également quelques cours de droit. Ayant préféré devenir représentant de commerce, il consacre ses temps libres à l'écriture de romans touchant presque tous les genres populaires et qu'il publie pour cette raison sous divers pseudonymes.

Une grande partie des œuvres policières de Michel Cousin a été publiée dans la collection Un mystère, dont il fut l'un des piliers entre 1960 et le milieu des années 1970. Dans les années 1980, il signe la série Contact S.A. pour l'éditeur Fleuve noir.

En parallèle, entre 1973 et 1984, sous le pseudonyme de Michel Germont, il fait paraître 21 titres dans la collection Spécial Police. Sous le même pseudonyme, il publie également des romans d'espionnage fortement imprégnée par la guerre froide.

Sous le pseudonyme de Pierre Bertin, Michel Cousin donne des romans d'espionnage et sous celui de Pierre Héro, près d'une centaine de récits érotiques.

Les textes signés Pierre Germont sont écrits en collaboration avec René Havard. Il a également été producteur de cinéma et dialoguiste.

Michel Cousin obtient le Prix du Mystère pour son roman: "La puce à l'oreille" (1963).

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Source : http://fichesauteurs.canalblog.com/archives/2012/04/28/24169209.html
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Si les mensonges s'inscrivaient sur les visages, les marchands de masques feraient fortune...
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Dès ma plus petite enfance, j'avais toujours été très impressionnée par le salon. C'était une pièce comme seules certaines maisons de province peuvent en contenir, carrée, immense, tapissée, encombrée, ornée d'un piano et d'une cheminée en pierre. Un ensemble de meubles disparates, allant de Louis XIII au Louis-Philippe, réussissait miraculeusement à paraître harmonieux, comme si tous ceux qui le composaient avaient décidé de vivre en bonne intelligence malgré la différence de leurs origines, puisqu'ils ne pouvaient faire autrement. Depuis plus de vingt ans, je les voyais tous les jours, immuables quand à leur place et à leur couleur. Le salon était le cœur de la maison, et les Faguet-Mazard ne le quittaient que pour aller déjeuner, dîner et dormir.
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Une demi-heure plus tard, il se redressa avec un sourire de béatitude sur les lèvres. Il demanda à être reçu par le maître de maison et, dès qu'il fut en face de lui, déclara d'une voix désobligeante :
- Monsieur Carrère, votre Rolls n'est pas en panne !
- Tant mieux ! approuva l'industriel qui s'en moquait éperdument pour le moment.
Dans ce cas, pourquoi ne démarrait-elle pas ?
Il considérait l'anglais avec agacement. Après tout, si la voiture avait marché, sa fille n'aurait pas été enlevée.
- On a mis du sucre dans le réservoir d'essence ! Même une Rolls-Royce ne peut pas démarrer avec du glucose dans ses carburateurs !
Notre agent de Paris va réparer ce sabotage, mais je serai forcé de vous envoyer une facture !
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Puis il ajouta :
- Faut-il que tu en aies envie !
Je l'aurais tué pour ce genre de phrase qu'il ne se gênait pas pour lancer à n'importe quel moment !
- Parce que vous, répondis-je, vous n'en avez pas envie ?
Il éclata de rire.
-Bien sûr que si ! Seulement, moi je ne m'en cache pas !
Ludovic regarda sa montre et hocha la tête avant d'ôter sa veste.
- Qu'est-ce que vous faites ? demandai-je en prenant un air horrifié.
Il se retourna et me considéra avec surprise.
- Je me déshabille !
C'était l'évidence, mais l'évidence dans un certain domaine me gênait encore un peu. Il se remit à rire de plus belle devant mon air embarrassé.
- Il est trop tard ! dis-je fermement.
- Tu m'as dit l'autre jour que tu rentrais très souvent chez toi à 7 heures...Or, il n'en est qu'à peine 6 !
Il m'empoigna avec douceur et autorité et la bonne foi de mes protestations devint de plus en plus douteuse.
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J'étais bien sûr qu'elle ne dirait rien à ma mère, car elle m'avait rendu mon baiser avec contrainte d'abord et usure ensuite.
Un simple raisonnement acheva de me convaincre que j'étais dans la bonne voie. Hormis toutes les considérations morales qui retiennent les femmes sur la pente fatale de l'adultère, l'obstacle important qui pouvait surgir était le suivant : je pouvais être son fils. Or je ne l'étais pas et le fait qu'elle paraissait beaucoup moins que son âge enlevait beaucoup de sa force à cet argument.
Il était inimaginable que Bertrande reconnaisse qu'elle portait la quarantaine bien sonnée.
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Ses parents l'avait élevé dans le respect des croyances religieuses, et c'était sans doute de cette éducation que lui venait ce penchant à croire un peu à la Justice Immanente, celle que les prêtres lui décrivaient descendant du ciel ou rendue par un vieillard chenu, assis sur un nuage et surmonté d'une colombe, faisant passer d'un geste majestueux les bons à sa droite et les mauvais à sa gauche.
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Il ne désirait plus Maud depuis longtemps et quand sa langue chercha la sienne, il faillit la repousser, horrifié de la peine supplémentaire qu'il allait lui faire.
Ils avaient été amants, passionnés et il était comme un poisson mort tandis qu'elle le serrait contre elle et qu'il goûtait la saveur amère de ses larmes qui se mélangeaient à sa salive.
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Dans cette position, la robe de la jeune femme remontait très au-dessus de ses genoux et ses cuisses prenaient la longueur d'une verste sibérienne, le froid en moins. Charnues, rondes, musclées, elles avaient tout pour inverser la libido tourmentée d'un Roger Peyreffite, et si Proust l'avait connue, il aurait mis moins d'une semaine à retrouver le temps perdu.
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Quand Sabine revint à elle, le froid la fit presque grelotter et elle était seule.
Machinalement elle vérifia que ses vêtements étaient toujours là puis elle ouvrit son sac et constata que les trois billets qui s'y trouvaient avaient disparu.
Quand elle venait à Sarcelles, la jeune comédienne n'emportait qu'une petite somme avec elle.
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A part un léger grincement qui émanait du cheval hygiénique, on n'entendait rien. Pas même le souffle de celle qui le manœuvrait pourtant avec une vigoureuse conscience. Collée à la selle, Elsa Marlow se livrait à une gymnastique qui n'avait qu'un très lointain rapport avec la remuscularisation. Les yeux mi-clos, les lèvres entrouvertes, elle était perdu dans une rêverie intérieure profonde et à chaque mouvement qu'elle faisait vers l'avant pour actionner sa monture, son bas-ventre restait plus longtemps contre le pommeau de la selle. Sous sa mini-jupe on pouvait apercevoir ses adorables petites fesses se contracter à chaque effort qu'elle faisait et ses cuisses avaient un angle d'ouverture qu'un officier du Cadre Noir aurait nettement désapprouvé...
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